Chapitre 12

1.9K 121 7
                                    

En me réveillant dans mon salon, il me fallut quelques minutes pour jauger l'endroit. Je me levai et remarqué que je ne souffrais plus d'aucun maux. Je me dirigeai vers la cuisine pour me préparer un petit déjeuner et avaler un vrai repas, ce que je n'avais pas eu la veille. J'optai pour des pancakes. Mon mugg de café terminé et mon assiette vidé, je montai me préparé pour mon travail. Une fois lavé et habillé, je me postai devant mon miroir prête à me maquiller. Cependant, une étrange sensation de déjà vu me tordait le ventre, accompagnée d'un mauvais pressentiment.

Une fois ma mise en beauté terminé, des coups retentirent à la porte. Je fronçais les sourcils ne comprenant pas qui pouvait venir me déranger si tôt. Peut-être était-ce Henry qui voulait me voir avant d'aller à l'école. Mon cœur se gonfla à cette idée. Je descendis ouvrir la porte, mais mon sourire s'effaça quand sur le pas de la porte je découvris Sydney Glass. Qu'est-ce que ce journaliste de malheur venait faire ici ?

- Bonjour Madame le Maire, excusez-moi de vous déranger de si bon matin mais je-

- Venais en au fait Sydney ! n'énervais-je, Que voulez-vous ?

- Euh... oui... Voyez-vous hier nous avions un entretien de prévu... mais comme vous n'êtes pas allé travailler je me demandais si vous auriez quelques instants à m'accorder avant de partir pour la mairie...

- Non Sydney prenez un nouveau rendez-vous auprès de ma secrétaire.

Je commençais à fermer la porte quand son insupportable voix m'arrêta dans mon geste.

- Non attendez s'il vous plait ! C'est mon supérieur que me met la pression, je devais lui fournir l'article hier et je me suis dit que si j'arrivais avec mes notes ce matin cela atténuerait un peu sa colère...

Je laissai échapper un long soupir et m'effaça en ouvrant un peu plus la porte. D'un signe de tête je l'invitai à entrer. Il me remercia d'innombrable ''Merci Madame le Maire'', tous plus mielleux les uns que les autres.

Nous nous installions dans mon bureau pour qu'il commence à me poser ces questions. J'y répondais froidement et sèchement. Plus les questions passaient, plus mon regard se posait sur l'horloge, cet idiot allait me mettre en retard. Alors que je lui expliquai poliment en me levant qu'il était plus que temps pour moi de partir car je voulais rattraper mon retard de la veille, quand il me saisit le bras et me tira vers le bas, m'intimant de ma rassoir.

Ce geste m'irrita, excessivement. D'un geste brutal je me défis de son emprise et lui lança un regard noir. Apparemment il comprit me message car il se leva est commença à sortir de la pièce. Là où toute personne normale et sensé ce serait contenté de cela, moi, je tendis le bras et l'homme fut pris d'une force invisible.

A l'aide de ma magie je le retournais et le plaquais contre le mur en le soulevant, alors que les doigts se resserreraient dans le vide, le journaliste manquait peu à peu d'air. Je m'approchai d'un pas menaçant sans relâcher mon emprise et m'adressa à lui comme un serpent cracherait son venin :

- Vous pourriez au moins être poli et vous excuser ! En plus d'user de mon temps, vous usez de ma patience !

Il tenta de parler mais la pression que j'exerçais sur son coup l'en empêchait. Je soupirai avant de le laisser retomber au sol.

- Merci... je suis désole... Majesté...

Cette fois s'en fut trop je posai mon pied sur son visage et l'appuya contre le sol.

- Si vous pensiez que c'était drôle, sachez que ça ne l'est pas ! On ne m'appel plus ainsi dans ce monde !

- Pardonnez-moi... Ma... Madame Mills... euh... Madame le Maire... Mais vos accoutrements... Ils me font vraiment penser à-

- A qui ? m'énervais-je.

- A l'EvilQueen...

Je me reculais et jetais un coup d'œil au miroir. Ce dernier me renvoya l'image que je redoutais tant. Mes cheveux étaient relevés en un chignon élégant, on apercevait le haut d'un robe dans les tons violet et noir. Mais le ce que me choqua le plus c'était mon regard. Sombre, froid, dur, il faisait comprendre à n'importe qu'il ne fallait pas s'amuser avec moi. En quelques secondes je redevins Madame le Maire et intima d'un coup de tête à Sydney de s'en aller.

Mais quand le journaliste fut sur le point de sortir, je le rattrapais, le tira par le bras et le força à s'assoir sur une chaise. Avec un peu de magie il fut ligoté et bâillonné.

- J'ai changé d'avis, vous restez ! Je ne veux pas que vous alliez répéter ce qui vient de se passer à qui que ce soit.

- Hum Hum...

Je soufflai et enlevai le bout de tissus qui l'empêchait de parler.

- Je ne dirais rien, je vous le jure.

- Je ne prendrais pas le risque.

- Mais... Alors, qu'allez-vous faire de moi ? Demanda-t-il apeuré.

- Vous tuez bien sûr.

A ces mots j'associai le geste faisant apparaitre une lame que je lui appuyai sur la carotide en passant derrière lui. Je me penchai pour murmurai à son oreille :

- Maintenant il reste à savoir si ce sera une mort lente et douloureuse ou alors une mort rapide, hum ?

- Regina, je-

D'un coup précis et rapide je fis glisser la lame sur son cou. Le sang coula le long de son corps sans vie.

- Ce sera donc rapide ! m'exclamais-je De plus, on ne m'appelle pas Regina !

Je restais quelque instant à regarder l'homme se vider de son sang, puis j'eus rapidement la nausée et je fini par vomir. Une fois remise des événements je paniquais. Que faire ? Prévenir Emma ? Oui c'est une bonne idée. Je saisis mon téléphone, mais je ravisa avant d'appuyer sur le bouton.

Comment expliquer à Emma que l'Evil Queen est de retour ? Je venais tout juste de lier une certaine confiance entre nous, il ne faudrait pas ce la gâche tout. J'étais tiraillé par de multiples pensées, quand mon corps s'écroula, ne supportant plus la pression. J'ouvris les yeux, visiblement j'étais dans mon caveau. Mais dans une pièce où je ne mettais jamais rendu. Comment étais-je arrivé là ? Je fis le tour de la pièce pour examiner les objets qui se trouvaient dans un petit vitrine. Je restais stupéfaite. Mon chandelier qui avait disparût lors du cambriolage de la mairie, ainsi que mon stylo plume préféré se trouvaient là, exposé. Une place restait vide, j'ignore ce qu'elle contenait ou devrait contenir mais je ne m'attarde pas. Le ''trophée'' suivant me fit grimacer d'horreur. Un doigt. A qui appartenait-il ?

Soudain, une image de la main de Sydney surgit de ma mémoire. Non... L'Evil Queen aurait encore frappait ? Pour en être sûr je me téléportai d'un geste dans mon manoir et alla dans le bureau où j'avais vu l'homme pour la dernière fois. Je ne mis pas longtemps à comprendre qu'il s'agissait bien de son annulaire. Cette fois s'en fut trop, je me mis à pleurer. Qui sait ce que je suis capable de faire quand l'Evil Queen reprend le contrôle... Je ne dois pas me montrer faible, car à chaque moment de faiblesse, les Ténèbres s'emparent un peu plus de mon cœur. Cependant, comment restait forte face à la situation ? Comment m'arrêter... Je n'en aucune idée.

*FIN FLASH BACK*

Point de vue externe

Regina ouvrit les yeux tenta de bouger mais elle était immobilisée. Elle regarda le visage d'Emma penché au-dessus d'elle, elle voyait ses lèvres bougeaient mais aucun son ne parvenait à ses oreilles. Soudain un homme entra dans son champ de vision. A la tenue qu'il portait, Regina l'identifia comme un médecin ou toute autre personne travaillant dans ce domaine. Une ambulance. En laissant son regard faire le tour, elle comprit être dans une ambulance.


In Your BodyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant