Chapitre 1 ~ Tout Commence Aujourd'hui.

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PDV Juliette

Nous sommes le dimanche 20 mars, il fait ni trop chaud ni trop froid c'est une température idéale en cette saison. Alors aujourd'hui ma famille et moi avons décidé d'aller visiter une ancienne prison de haute sécurité. Qui est non loin de chez nous. On c'est dit pourquoi pas aujourd'hui  on ne fait rien et on s'ennuie. J'ai donc demandé à ma mère si je pouvais demander à une amie de venir avec nous afin que je ne sois pas seule. Elle me répond qu'il n'y a aucun souci et de lui demander rapidement car on part une fois que tout le monde est prêt. Je décide donc d'appeler Agathe.

-« Allo ? Agathe c'est Juliette! Je t'appelle pour te demander si tu aimerais venir visiter je ne sais pas quoi avec nous ? On part de chez moi dans dix petites minutes» J'espère qu'elle va me dire oui comme tout le temps.

-« Bien sûr que je veux venir ! Je suis chez toi dans cinq minutes ! »

Agathe habite juste en face de chez moi c'est super pratique. C'est ma meilleure amie depuis toute petite et on est inséparables, on est jamais l'une sans l'autre.

Cinq minutes plus tard elle était la chez moi, ce qui est bien avec elle c'est qu'elle n'est jamais en retard je ne sais pas comment elle fait sérieusement. On est tous prêt, on prend deux voitures vu qu'on est sept. Il y a environ une heure de route. Pendent ce temps je vais me présenter et présenter ma famille.

Je m'appelle Juliette, je suis en première. Je suis brune et petite et c'est tout ce que j'ai à vous dire. J'ai un petit frère de six ans il s'appelle Benjamin, il est vraiment très énervant quand il veut mais je ne pourrais pas vivre sans lui maintenant. Agathe c'est ma meilleure amie comme je vous l'ai dit et elle est sublime les yeux bleus une chevelure blonde je la trouve magnifique.

Ensuite avec nous il y a bien évidemment ma mère, il n'y a pas mon père il est parti quand j'étais plus jeune je ne veux pas avoir de nouvelles de lui. Il y a ma tante et mes grands parents.

Nous venons d'arriver sur le lieu c'est très grands il y a beaucoup de monde. C'est très impressionnant. On décide de ne pas se séparer il y a vraiment trop de monde. On est serrés, on se fait marcher dessus.

Je ne trouve pas ce qu'il y a d'intéressant ici. Il y a juste un grand bâtiment qui doit faire au moins cinquante mètres de haut et cents mètres de long. C'est peut être une prison de haute sécurité mais rien de plus. On a marché et marché avec Agathe on en peut plus. On décide de s'asseoir sur un banc et de discuter un peu. Elle commence la conversation.

-« Alors ma petite Juliette ! Comment ça va avec Lucas ? » Elle me dit sa avec un petit sourire pervers je sais déjà ou elle veut en venir.

Je ne vous ai pas dit que je sortais avec un garçon car ce n'est pas vrai. Du moins... Avant si mais on a rompu la semaine dernière et j'étais tellement mal que je ne voulais le dire a personne et donc c'est pour cette raison que je ne l'ai pas dit à Agathe. Et elle espérait tellement que je me fiance, me marie et ai plein d'enfant avec lui. Donc je lui ai menti à chaque fois qu'elle me demandait comme il allait ou si ça allait bien entre nous. Et aussi si on avait couché ensemble. Ça aller faire un an qu'on était ensemble et on ne l'avait pas encore fait. Je ne me sentais pas prête. Je vais tout dire à Agathe maintenant.

-« Écoute Agathe... il y a quelque chose que je ne t'ai pas dit.. » Elle me regarde avec incompréhension mais plus j'attendais plus elle comprenait, j'y voyais flou à présent.

Elle me prit dans ses bras. J'aurais du lui dire avant. Elle me demande alors.

-« Depuis combien de temps ? »

J'allais répondre quand une alarme retentit. On se regarde Agathe et moi. On se lève et cours afin de retrouver ma mère. On la retrouve quelques mètres plus loin. On est tous réunis. Une voix parle dans un interphone tout le monde peux l'entendre. Elle nous dit alors :

-« Bonsoir ici le directeur de cette ancienne prison. On vient à l'instant de recevoir un appel de l'armée de terre disant que quelque chose de non identifier se dirigeait vers nous. Alors je vous prierais de vous mettre en file et de rester grouper. On vous indiquera les autres recommandations plus tard. Merci de votre écoute. »

On n'entend plus rien ensuite. Nous étions devant des files car on s'apprêtait à partir. Agathe et moi avons entendu  « les enfants rejoignez le personnel qui est devant » il y avait une trentaine de personnes devant nous, et sachant qu'on n'est pas encore majeures on se dirige donc vers eux. Je prends aussi la main de mon frère et partons.

Je regarde une dernière fois derrière moi. Ma mère me regarde apeuré et me dit quelque chose. Je n'arrive pas à comprendre. Je la regarde avec incompréhension j'entends des mots "fallait pas", "ils n'ont rien dits". Pourtant moi je les avais entendus pourquoi elle non? Il se passe quelque chose de louche, je n'y pense plus quand j'entends mon frère pleure, je le rassure donc en lui disant que tout iras bien.

Il y avait des centaines d'enfants regroupés des jeunes qui devaient avoir l'âge de mon frère jusqu'à mon âge environ seize, dix-sept  ans. Je les regarde, il y en a qui pleurent d'autre trop dans l'incompréhension n'ont aucune réaction. Il y en a qui sont seuls, d'autres avec leurs frères et sœurs ou cousins ou amis peu importe. Moi je regarde une nouvelle fois ma mère mais je ne la vois plus. Mais tout les adultes partent pourquoi ? On a rien entendu ? C'est vraiment bizarre. On aurait jamais du bouger aujourd'hui, on aurait du rester la à s'ennuyer tous ensemble à la maison. On aurait jamais était séparés.

Des gens du personnel  passent  nous voir. Ils nous disent  qu'il ne faut pas s'inquiéter. Que l'on va retrouver nos parents plus tard. Après ces explications il me demande mon prénom, mon nom puis mon âge. Je lui répond :

-« Juliette Winster, seize ans. » Ma voix trésaille, j'ai peur de se qu'il va se passer ensuite.

Il posa les mêmes questions à  Agathe et Ben. Après ces questions avant qu'il ne parte je sens une pression dans mon coup. Je touche l'arrière de mon cou de me doigts gelés par le froid et les ramènent pour voir, il y a du sang. Je me retourne vers l'homme qui était entrain de le faire à Benjamin. Il comprend dans mon regard la question que je veux lui poser « Mais qu'est ce que c'est que ce putain de truc ?! » L'homme me dit alors que c'est pour nous "répertorier" afin que l'on retrouve plus vite notre famille quand tout rentrera dans l'ordre.

A la fin de sa phrase je le regarde bizarrement il n'y prête pas attention et continu ce qu'il faisait avant. Je regardais autour de moi. Tous les enfants ont eu droit aux mêmes choses que moi, questions et le fait de se faire enregistrer je ne sais ou.

D'un coup je me senti mal, mes yeux se ferment je ne les contrôles plus. Même en forçant je n'arrive pas à les ouvrir. Je les laisse alors faire. La dernière chose que je vois est un vieil homme avec les cheveux  grisonnant il souriait. Je pensais alors "mais qu'est-ce qu'ils nous ont fait ? Ou on est tombé ?"

Puis le trou noir.

Le Refuge.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant