Chapitre 8 ~ Mauvais souvenirs.

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PDV Bastien

Pourquoi m'emmènent-ils dans un bureau ? Pourquoi seulement moi, je ne pense qu'il n'y a pas que moi de fautif dans l'histoire.

Je suis assis sur une chaise et on me menotte les mains. Ils ont si peur de moi, je n'ai que dix-sept ans je n'ai jamais fais rien de mal. A moins que quelqu'un sache, aux yeux de tout le monde je n'ai rien fait.

Quelqu'un entre dans la pièce, c'est un homme il est de dos mais j'arrive à le reconnaître. C'est Monsieur Drew. Pourquoi veut-il me voir ? Ha oui peut être pour parler de la bagarre.

-« Et bien Bastien Green. » il accentue mon nom de famille. « À ce qu'on pourrait croire, toi avec ta gueule d'ange et ton sourire ravageur, que tu es un fils à papa qui fait un caprice dès qu'on lui refuse quelque chose. Mais tu es tout le contraire, un dur qui a fait les quatre cents coups et pas seul en plus. Aux premiers abords tu es un ange mais quand on creuse un peu plus tu n'es rien qu'un voyou. Que feras tu quand Elle l'apprendra ? »

Comment savait-il autant de chose sur moi. Personne ne peut savoir. Mais lui il a réussi. Quand il dit Elle je tilt instantanément, il parle de Juliette. Mais je n'arrive pas à voir pourquoi il me parle d'elle en ce moment, elle n'y est pour rien dans tout ça. Voyant que je ne répondais pas et que je fronçais les sourcils en réfléchissant il repris la parole.

-« Je vois il ne t'as jamais rien dit à ce que je vois. Ce qui est normal ce n'est pas facile a dire ces choses la à vrai dire. » Il sourit et pars.

Je ne sais pas de qui il parle. Qui devrait le dire quelque chose ? Je ne comprends pas. Il revient.

-« Ha oui j'ai oublié le plus important. Mettez-le au trou bien sur. » Il pouffa et repartit pour de bon cette fois.

Bon, premier séjour au trou.

On était le soir, nos repas nous on était servi. Je suis installé sur le lit. Je ferme mes yeux, et me pose des questions.

J'ai beau passé touts les personnes que je connais en tête mais je n'arrive pas mettre la main sur celle qui devait me dire quelque chose mais qui ne l'a jamais fait, mais qui est-ce bon sang ?

Mes pensées dérivent sur un autre sujet. Juliette.

Pourquoi elle a commencé à se battre ? Surement à cause de la rumeur, cette fille à du dire quelque chose en plus et ça ne lui a surement pas plus. Mais ensuite quand j'ai commencé à taper les garçons elle ma sauté dessus et ma dit que je lui faisais peur. Pourquoi donc ? C'est normal qu'elle m'ait dit d'arrêter de me calmer que ce que je faisais était mal et s'énerver mais pas me dire ça. Ne pas me dire que je lui faisais peur. Pourquoi a-t-elle eu cette réaction la ?

Après ce moment de réflexion. Une chose me revient. Demain c'est l'anniversaire de Juliette. Je ne réagis pas. Puis je me lève d'un coup.

-« DEMAIN C'EST L'ANNIVERSAIRE DE JULIETTE ! JE NE PEUX PAS LE LOUPER LAISSEZ MOI SORTIR JE VOUS EN SUPPLIE !

Je tape fort sur la porte pour que quelqu'un m'entende. Je prie au plus profond de moi. J'entends des pas se diriger vers ma porte. La petite trappe de la porte qui sert à faire passer le plateau de nourriture s'ouvre.

-« Hé bien jeune homme, on tient beaucoup à cette petite Juliette à ce que je vois. » c'est M. Drew je le reconnais. « Mais puisque c'est son anniversaire demain et que tu as envie d'aller la voir, je vais te laisser y aller. » il marque une pause. Il a vraiment dit que je pouvais y aller ? « Mais tu rêves, bien évidemment. Premièrement tu cris après le couvre feu et secondement tu frappes la porte. Et après se comportement tu penses que tu vas sortir ? Demain tu restes ici pour la peine, moi qui allais te faire sortir. C'est raté. »

Le salaud. Il a osé. Me faire de faux espoirs. Il ne sait pas a qui il s'adresse celui la. Mais alors pas du tout.

Mais comment je vais faire moi ? Ce n'est pas tout les jours qu'on faite dix-sept ans. En plus elle va être seule puis elle va pleurer toute la nuit j'en suis sur.

Pourquoi penses-tu autant à elle ? C'est bien la première fois que tu te préoccupes tant d'une fille, si tu étais vraiment toi tu coucherais avec et tu ne la rappellerais pas. Mais elle tu t'en soucie. Comme si tu éprouvais des sentiments plus forts qu'une amitié envers elle ?aurais-tu des sentiments mais amoureux pour elle ? N'ai- je pas raison Bastien ?

Conscience, très chère tu sais très bien que Bastien Green n'éprouve aucuns sentiments pour une fille. Et encore moins envers elle. On est juste de bons amis. C'est bien d'essayer de mentir mais, le problème, c'est que tu joues très mal la comédie. Bon la conscience tu la mets en veilleuse.

Sur ce, je m'endormis, excéder et énerver.

C'était le petit matin. Lily et Rose viennent me réveiller avec leurs petits bisous plein d'amour. Je tolère que leur réveil, sinon je suis énervé que l'on m'ait réveillé. Une bonne journée s'annonce. Même si j'ai des choses à réglés et que je ne suis pas très contents que ce ne soit pas déjà réglé. Elles émerveillent ma journée. On prend le petit déjeuner ensembles. Elles sont assises en face de moi. Je rigole à leur façon de manger leurs céréales. Elles sont trop mignonnes. Il était temps pour moi de partir au lycée. Je commençais à partir quand Rose accompagné de très prés par Lily, m'arrête.

-« Bastien ! On peut venir avec toi ? » Elle me fit une moue irrésistible.

-« Rose, Lily, vous savez que je prends le bus. Il y a plein de monde et ce n'est pas très pratiques, vous êtes encore petite pour le bus des grand. Et maman ne va pas être d'accord.

J'entendis derrière, notre mère qui disait qu'elles ne voulaient pas venir avec elle et qu'elles voulaient être avec leur frère. Je soufflai, et dit aux petites de m'accompagnai mais qu'il fallait marcher un petit peu. Elles sautèrent de joie et me suivirent tout en rigolant et chantant. Qu'aurais été ma vie sans elles franchement ? Je me demande bien.

On était installé dans le bus. Il n'y avait plus aucune place assise de libre. D'une main je tenais un siège pour ne pas tomber et de l'autre je tenais la main de Lily qui elle tenait la main de Rose. Je leur avais dit de bien se tenir et de ne surtout pas se lâcher la main.

Puis sans que l'on s'y attende le bus...

Je me réveille en sursaut, je suis en sueur, je suffoque. Je ne respire plus correctement. Je fais de l'asthme. Ici je n'ai pas ma ventoline. Je ne peux pas arriver respirer sans elle. Je me lève difficilement vers la porte et commence à frapper sur celle-ci. Je respire toujours aussi mal. Je commence à voir trouble. Mais je suis toujours conscient.

La porte s'ouvre. Je réussi à me calmer un peu mais pas entièrement. Un gardien vient à moi. Il me pose une question mais je n'y réponds pas. Juliette m'avait parlé d'un gardien qui était gentil avec elle il s'appelle Luc me semble-t-il.

-« Est-ce vous Luc ? »

Il me répond que oui c'est lui et qu'il m'emmène à l'infirmerie.

-« Non, s'il vous plait, emmenez moi dans ma chambre, celle de Juliette Winster je la partage avec elle, il y a mon médicament, et demain c'est son anniversaire il faut que je sois la pour elle. S'il vous plait. »

Il m'y emmène sans poser de questions, paniqué de ce qui m'arrive.

Je rentre dans la chambre. Elle est couché et dors paisiblement. Je prends la ventoline qui est dans mon sac, et respire un coup avec, je me sens mieux. Je fais le moins de bruit possible. Je m'installe dans le lit. Elle est dos à moi mais se retourne.

-« Bastien tu es là. »

Elle est à moitié réveillé et elle me prend dans ses bras, je resserre son étreinte et lui répond.

-« Oui je suis la, ne t'inquiète pas. Je serais toujours la. Rendors-toi maintenant. »

Après ces mots elle se rendort de suite je lui caresse ses cheveux. Elle est si belle.

Tout compte fait je serais avec elle pour son dix-septième anniversaire.

Le Refuge.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant