Chapitre 9 ~ Il est revenu.

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PDV Juliette

On était en plein milieu de la nuit. Je sens le lit s'affaisser. Je me retourne, ouvre un minimum mes yeux et pense reconnaître Bastien.

-« Bastien, tu es la »

Je suis tellement fatigué, je ne réalise pas ce que je fais, et je prends Bastien dans mes bras comme si j'avais peur de perdre d'une seconde à l'autre. Serais tu angoissé à cette pensée ? Je crois, conscience, je crois.

Il était entrain de me dire quelque chose mais Morphée me rappela et je me rendormis de suite.

Je me réveille le lendemain matin. Je touche la place qui est froide à mes côtés. Je suis à moitié réveiller, mais à ce moment qu'une chose me viens en tête. Ou est Bastien ? Ce n'était qu'un rêve alors ? Je me redresse sur mes coudes et commence à paniquer.

« Bastien ! »

Ma voix tremble je suis a deux doigts de pleurer. Je regarde partout autour de moi, croyant que tout ceci n'était qu'un rêve.

-« Juliette, ne panique pas je suis la, je suis la »

Il se dirige vers moi, je ne le distingue pas très bien. Il me regarde, comme si j'avais quelque chose au visage. Je porte ma mais à mes yeux, et appuis légèrement ce qui me procure une douleur. Bravo Juliette tu as un coquard. J'accours au petit miroir qui est tellement vieux qu'on se voit presque plus devant. Mais j'y vois assez pour remarque l'énorme bleu autour de mon œil gauche.

-« Et au fait ! Joyeux anniversaire ! »

-« Merci »

Je le remercie timidement. Il ne l'avait pas oublié. Il y avait pensé.

« Il y a quelque chose pour toi. »

Il me montre le plateau du petit déjeuner. Je vais voir de plus prés et m'assois sur la chaise.

C'est un petit muffin aux pépites de chocolats. Il y a une petite carte juste  côté. Je la prends et la lis.

Joyeux Anniversaire Juliette Winster.

Passe une agréable journée.

L.

Je reconnais par sa signature que c'est Luc. Mais comment savait-il que c'était aujourd'hui mon anniversaire. Peu importe, je suis heureuse. Mais je me demandais tout de même quelque chose.

-« Bastien » il me regarde, ça me déstabilise. « Comment as-tu fais pour revenir du trou ? Je suppose que c'est la que l'on t'a envoyé. »

Il ne répond pas de suite. Il se met à réfléchir.

-«  Et bien, je leur ai dit que demain c'était ton anniversaire.. » ça se voyait qu'il cherchait des arguments mais je ne dis rien. Et continuais de l'écouter « et que je devais absolument y être, ils m'ont dit qu'ils faisaient ça exceptionnellement et que je ne devais pas le répéter. »

Il cache quelque chose, mais j'y fais abstraction car je suis heureuse qu'il soit présent aujourd'hui pour ce jour.

-« Juliette, pourquoi hier, avec  la fille vous vous êtes battues ? »

Il arque un sourcil et sourit. Je savais qui je n'allais pas y échapper.

-«  Déjà comme tu le sais, quand tu ma montrer ou était mon frère j'y suis allé directement. Après avoir parlé avec lui et jouer, j'ai vu Agathe mon amie. Je suis donc allé vers elle. Et la, une fille me barre la route et commence à me demander si j'étais bien Juliette Winster, je lui réponds que oui. Elle commence à me dire alors qu'il y a une rumeur sur moi, comme quoi je suis avec un garçon dans ma chambre. Donc je commence à lui demander pourquoi elle disait ça. Et elle a commencé à dire que c'était alors vrai et elle a continué par dire que je pourrais prendre du plaisir avec. Et que vu ma tête j'étais une fille facile. Ça ma pas plus et je lui ai sauté dessus ! »

Quand je finis ma phrase Bastien commence à rire des plus belles. Je ne vois pas pourquoi il rit, il n'y a rien de drôle.

-«  Haha ! Je ne t'aurais jamais imaginé te battre en encore moins commencer ! Haha ! »

-«Mais que tu es drôle ! Tu ne me connais pas tu ne sais pas de quoi je suis capable ! »

Je me mets en position de combat. Je me regarde, et fais de même. Il rentre dans mon jeu. On commence à se battre pour rigoler. On se retrouve sur le lit, et on rigole. Je me retrouve sous lui. On se regarde intensément dans les yeux, il n'y a plus aucun bruit. Je suis gênée d'être dans cette position avec lui. 

Son visage se rapproche du mien. Je peux sentir son souffle chaud m'effleurer la peau. Il est de plus en plus proche.  Quand il est à quelques millimètres de mes lèvres quelqu'un toque à la porte.

Sauver par le gong !

Ou pas.

C'est M.Drew. On se relève rapidement. Il a la rage aux yeux.

-« Suivez-moi. »

Il avait l'air très sérieux. On s'exécuta. Cela faisait maintenant un bon quart d'heure que l'on marchait. Puis arrivé au une pièce il me dit de rentrer dans celle-ci et d'attendre. Je le fais. Je regarde une dernière fois en arrière. Et vois Bastien qui ne comprend pas pourquoi on doit être séparé sans que l'on nous explique.

Je m'assois sur un des deux chaises présentes. Il y avait que ça dans la pièce. Je jouais avec mes doigts. Je n'avais rien à faire.je ne pouvais même pas regarder par la fenêtre, elles étaient trop haute comme toutes les autres.

Une heure plus tard quelqu'un entra dans la pièce. C'est Luc. Il me lance un sourire et un « joyeux anniversaire » presque inaudible mais je lui réponds par un sourire.

Une personne rentre par la suite.

Je me tétanise face à lui. Pourquoi est-il-la ? Pourquoi veut-il me voir ? Ça fait maintenant cinq ans qu'on est plus en contact, qu'il nous a jeté ma mère et moi. Il revient comme une fleur. Il arrive comme ça tout souriant.

Luc sors de la pièce. Il voit mon regard de détresse mais il ne peut rien faire.  L'homme qui suivait Luc s'assoit sur la dernière chaise disponible. Il croise ses jambes, se qui lui donne un air supérieur. Il est habillé d'un costard noir avec une cravate elle aussi noire. Ses yeux me fixent, ils sont remplis de désirs. J'ai des frissons et j'ai peur. Il croise ses doigts et joue avec. Il prend une grande inspiration.

-« Comme l'on se retrouve Juliette. »

Sa voix est grave. Je suis terrifié en l'entendant. Je ne prends pas la peine de répondre.

-« Avant tu étais beaucoup plus bavarde. Je me souviens quand tu avais huit ans et que tu me »

-« Je n'ai pas envie d'y repenser  donc fermez la. Que faites-vous ici ? »

-« A ce que je vois elle mord la Juliette. Ce n'est plus une petite fille qui boude. Elle montre les crocs. Je suis venu voir mon fils. »

Je lui fais un doigt, il rigole. Il a un fils lui ? Ce doit être une pourriture comme lui.

-« Tu sais Juliette tu ressembles à ta mère. Aussi belle et vous avez le même caractère de merde toute les deux. Et ça me plait. J'aimerais tellement te prendre ici. »

Son ton est sérieux. Il se lève et se rapproche de moi. Mes poils se hérissent, ma respiration s'accélère.  Il est face à moi et me reluque de la tête aux pieds. Tétanisée je ne fais rien.

On toque à la porte, c'est Luc. Il ouvre en grand la porte et dit que les visites sont terminées.

-« Si tu as besoin de quoi que ce soit, demande à me voir et je viendrais. Et aussi ne t'inquiètes pas Juliette je finirais ce que j'allais commencer tu n'as aucun soucis à te faire. Tu me reverras plus vite que tu ne le penses. »

Sur ces mots il glousse et pars. Cet homme est un salaud.

C'était Darell Wilson.

Le Refuge.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant