Chapitre 11 ~ Nouveau sentiment.

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~  Bonne Lecture ~


PDV Bastien

Je n'en revenais pas comme un homme pouvait-il faire ça une si jeune fille ? Quand Juliette m'a raconté ce qu'il c'était passé mon corps s'emplit de rage, je voulais le tuer. Le lendemain quand je l'ai vu je lui ai foncé dessus et lui ait asséné plusieurs coups. Je n'avais pas était aussi en colère depuis le jour ou... Non. Je ne dois pas y pensé. Mais je fus vite maitrisé et envoyé au trou.

Un mois c'est écoulé. Avec Juliette tout allais bien, je ressentais énormément de choses en vers elle mais je n'arriverais pas à la définir... c'est de l'amour mon pote, tu es amoureux d'elle, Ne dit pas de bêtises conscience je ne tomberais jamais amoureux, ça rends les gens faibles, je ne suis pas un faible. Mais oui bien sur Bastien est un grand dur, mais je t'aurais prévenu. Ouais, ouais retourne d'où tu viens va.

En ce moment je suis dehors, il y a de moins en moins de monde. C'est étrange. Avec moi il y a Thomas et il me parle mais je ne l'écoute pas. Je regarde Juliette de loin. Elle est avec son amie Agathe, mais surveille quand même son frère. Ils sont beau ces deux. Quand j'arrête de la regarder je décide d'écouter un peu mon meilleur ami.

-« Et donc c'est comme ça qu'on c'est vu et depuis il y a un bon feeling entre nous. On c'est embrassé, je suis heureux et elle aussi, donc je pense que l'on est ensemble. » Il était heureux, il ne l'est que rarement depuis... la mort de sa mère qui était tout pour lui. Je suis heureux pour lui.

-« C'est bien alors que tu sois heureux. » je lui réponds sincèrement mais je ne sais pas de qui il parle.

-« Je parle de Agathe au fait ! J'ai vu que tu n'écoutais pas et que je parlais dans le vent. Tu regardais Ju » je le coupe.

-« Agathe ? La fille à côté de Juliette la bas ? »

Je la pointe des doigts, et il me répond que oui c'est bien elle. Il me demande alors comment je la connais. Je lui raconte alors que c'est la meilleure amie de Juliette. Je continu de fixer Juliette. Il rigole et sourit. Je le regarde donc avec incompréhension. Il prend donc la parole.

-« Tu l'aimes plus que bien non cette Juliette Winster ? » il la regarde tout en disant cela.

-« Non je ne peux pas l'aimer, et tu le sais très bien. Tout ce que j'aime péri »

Je lui réponds sèchement. Je me lève du banc ou l'on était. Je m'assois un peu plus loin seul. Je regarde vers Thomas. Les filles l'ont rejoint. Ils rient ensemble. Je les envies. Mais je ne peux pas être comme eux, après ce que j'ai fait ce n'est pas possible.

On est le soir. Je suis dans la chambre. Juliette n'est pas encore la. Je pense qu'elle ne va pas tarder. Depuis quelques temps elle rentre le soir fatigué. Quand je lui demande elle me dit que tout va bien mais je sens que c'est faux. Exténué elle mange que très peu et va directement se coucher. Je pars la rejoindre quelques minutes plus tard.

Quand je m'installe elle se retourne et me fait face. Elle dort déjà. Je la prends dans mes bras et lui dépose un baisé sur le front, elle resserre son étreinte. Je m'endors sur de bonnes pensées. Pour une fois je me sens bien grâce à Elle.

Le matin pointe son nez. Quelqu'un toque à la porte. Je suis seul dans le lit Juliette est déjà debout et prête. Elle est fatiguée. Elle est très lente je dois découvrir pourquoi elle est ainsi. La porte s'ouvre et laisse entrevoir M. Drew.

-« Winster on y va. Green ce sera bientôt ton tour ne t'inquiète pas. »

Sur ces mots il part accompagné de Juliette qui le suit comme un zombie. Que lui ont-ils fait ? Et que voulait-il dire par « ce sera bientôt ton tour » ? Je dois vraiment faire des recherches.

La routine quotidienne commence alors. Je pars dans la salle ou l'on va travailler toute la journée sans avoir une pause et sans pouvoir parler. Je décide de m'asseoir a côté de Benjamin. Il a l'air content que je me sois mit prés de lui. Il sourit.

-« Salut Bastien ! »

-« Salut petit bonhomme ! Comment tu vas ? »

-« ça va parfaitement ! Et est ce que serait toi le Bastien dont ma sœur parle tout le temps avec Agathe ? »

Alors comme ça Juliette parle de moi à Agathe ? Intéressant. Un petit sourire vient se loger sur le coin de ma bouche.

-« peut être que oui. Et elle dit quoi ta sœur ? »

« Elle dit que elle l'aime beaucoup. Qu'elle n'aimerait pas qu'il parte et que quand il l'embrassait sur la joue ou le front elle était toute bizarre. Elle a aussi dit que ça faisait comme des papillons. Mais Bastien, c'est impossible qu'il y ait des papillons dans le ventre des gens ? Tu crois que j'ai des papillons dans mon ventre aussi ? »

Il dit ça en se regardant le ventre. Il est vraiment très drôle. Mais après qu'il m'ait dit toutes ces choses. Je suis... comment dire.... Heureux ? Oui je le suis... te sens tu bizarre, bredouille par exemple au niveau du ventre ? Oui aussi... tu es définitivement Amoureux de Juliette. Tu crois conscience ? Ce pourrait-il que je puisse avoir ce sentiment ? Oui évidemment. Mais c'est impossible.

-« Non Benjamin, on n'a pas de papillons dans le ventre. C'est une image. »

Je sais qu'il ne comprend pas, mais il est tellement obnubilé par son ventre qu'il ne prend pas la peine de m'écouter. Je souris à son comportement. Le reste de la journée se passe sans encombre.

Nous sommes le soir, je suis dans la chambre, Juliette est arrivée quelques minutes après moi. Lorsque les repas sont arrivés elle a dit qu'elle ne voulait pas manger, mais je lui ai forcé la main, elle est si faible en ce moment on dirait un zombie. Après avoir soupé, elle est directement allée se coucher. Peu de temps après elle je la rejoins.

On est tout les deux sur le lit. Personne ne parle. Juliette et sur le côté et moi je suis sur le dos avec les bras derrière la tête. Je décide d'engager la conversation.

-« J'ai vu ton frère. Je me suis assis a côté de lui et on a discuté. Il m'a dit que tu parlais beaucoup d'un certain Bastien, et il ma demander si c'était moi. » Je fais un petit sourire. Et continu. « Il ma aussi dit que tu étais toute bizarre, que tu avais comme des papillons dans le ventre. »

A la fin de ma phrase je me tourne sur le côté, je suis dos à elle. Elle a les cheveux attachés en chignon, elle porte un débardeur. Je la regarde minutieusement, comme si je ne la verrais plus à tout moment.

-« Ah bon, il t'as dit ça ? »

Sa voix était fatiguée, je lui réponds un bref oui, quand mon regard ce stoppe sur un endroit de son dos. On pouvait voir des cicatrices, mais une était bien plus grosse que les autres. Stupéfait, je ne contrôle pas mes mouvements et viens toucher sa douce peau. A mon contact elle frissonne.

-« Pourquoi as-tu des... »

-« Demain Bastien. S'il te plait... Demain. »


Le Refuge.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant