Le Refuge.

Chapitre 2 ~ Pourquoi je suis la?

PDV Juliette

Lorsque je me réveille je suis dans une pièce. Je suis seule. Il y a juste mon sac que j'avais durant la visite que j'arrive à reconnaître ensuite rien d'autre ne m'est familier. Après avoir repris mes esprits, je regarde autour de moi.

Cette pièce et petite. Les murs sont en béton et le sol aussi, la décoration n'a pas du couter très chers à mon avis. Ensuite, cette pièce fait office de chambre et de salle de bain à la foi. Du moins quand je dis salle de bain c'est un bien grand mot, il y juste un toilette et une douche qui ne possède même pas de porte, l'eau coule donc un peu partout. Je passe maintenant au coin « nuit ». Il y a un lit. Il y a aussi une table et deux chaises pourquoi deux alors que je suis seule. Voilà c'est tout. Juste un lit. On pourrait croire qu'il est confortable mais non, il y a un matelas, plus plat je ne pense pas que cela existe.

Je vais voir ce qu'il y a dans mon sac. C'était un petit sac à dos. Je regarde à l'intérieur de celui-ci pour voir s'il n'y aurait pas quelque chose qui me serait utile. Il y a un MP3 mais pas les écouteurs, que je peux être bête parfois ! Il y a aussi une tenu de rechange on c'est jamais je suis miss catastrophe donc ça peut être plus qu'utile et cette tenue de rechange va me permettre de me changer et me sentir un peu plus propre on va dire. Un petit paquet de gâteaux toujours utile. Et enfin le doudou de mon frère.

MON FRÈRE ? Mon petit frère mais ou il est pourquoi ils nous ont pas laissés en famille ? Ou alors avec les gens avec qui on était ! Et Agathe ! Pauvre Agathe tout est de ma faute si je ne lui avais pas demandé elle ne serait pas ici en ce moment. Enfin si elle est toujours la... Ne pense pas a ça Juliette pense positivement. Mais comment veut tu penser positif dans un endroit que tu ne connais pas et seule ? Me dit ma conscience pour une fois elle n'a pas tort.

Quelques heures plus tard, que dis-je ! Des minutes, on est tellement seul que les minutes deviennent des heures. Un robot ? Je ne saurais le définir, entre dans ma chambre ? Dans la pièce quoi. Je le regarde étrangement ce n'est pas souvent que l'on voit un robot. Il se poste devant moi, et reste immobile quelques secondes avant de dire quelque chose. Je ne savais pas que les robots pouvaient parler.

-« Juliette Winster, suivez moi »

Puis il repart vers la porte d'entrée. Je ne réalise pas tout de suite ce qu'il vient de me dire. Je suis en état de choc. Un bruit assourdissant provient du petit objet métallique. Il me refait comprendre qu'il faut y aller de suite. Je le suis, on passe dans des couloirs vides, il y a des fenêtres mais celles ci sont trop hautes pour que n'importe quel humain qui a envie de voir le monde extérieur.

Le robot s'arrête devant une salle. Il se remet à parler et me dit qu'il faut que je rentre. Je fais ce qu'il me dit.

Dans cette pièce il y a plusieurs personnes, adultes comme des enfants. Il y a un bureau, des tables et des chaises positionnés comme si on allait en cours. Je reste à l'entrée. On n'a pas encore remarqué que j'étais la. Je peux voir qu'il y a une quinzaine d'enfants. Je regarde par la même occasion s'il n'y a pas Benjamin ou Agathe, mais aucune trace d'eux. J'espère qu'ils n'ont rien. La dame qui est assise me remarque enfin. Elle a un sourire accroché au visage. Ce n'est pas un sourire qui vous rassure, non loin de la, c'est un sourire qui vous dit que vous ne sortirez pas d'ici vivant, un sourire qui fait froid dans les dos. Elle est toute petite, elle porte des lunettes carrées noires, et sa coiffure est en carré qui lui arrive pile poil en dessous des oreilles et en plus elle est plus toute jeune. Il n'y a pas que son sourire qui fait peur à vrai dire.

Elle prend une grande inspiration, regarde ses papiers, lis et commence à prendre la parole :

-« Juliette Winster, seize ans c'est ça ? » elle me fixe puis me regarde de haut en bas je fis de même pour lui montrer qu'elle n'a pas à faire ça ensuite je hoche la tête pour lui faire comprendre que c'est bien moi. Elle lève les yeux au ciel et continue « Et bien jeune fille tu vas t'asseoir à côté de François-Maurice. On attendait plus que toi. » Elle me fait un signe de la main pour me dire d'aller m'asseoir.

Ce que je fis sans broncher, toujours dans l'incompréhension de ce que je fais ici. Une fois assise à côté de se garçon qui est assez bizarre, la dame reprend la parole.

-« Bonjours je suis Mme.Joe. Je suis une des personnes qui travaille ici. Je ne suis pas ici pour faire amie-ami avec vous. » Elle voit que je la regarde et que je ne comprends toujours pas ou l'on est et finie de s'exprimer. « Je pense que vous vous demandez ou vous êtes, et ici c'est un refuge pour les enfants c'est sous haute sécurité donc ne vous en faites pas rien de nous arrivera, et vous y resterez jusqu'à ce que les te... » Elle allait dire quelque chose mais ce reprit « jusqu'à ce que la chose non identifier de tout à l'heure soit éliminer afin de pouvoir continuer à vivre comme avant. » Quand elle parle on dirait que il y a quelque chose qui sonne faux.

J'aimerais bien en savoir plus, surtout sur les parents et mon frère et Agathe. Je commence à parler.

-« J'aimerais savo... »

J'allais finir ma phrase que cette vieille peau me coupe la parole.

-« Winster ! Que fais-tu ? T'ai-je dit que tu pouvais parler ? Non, donc boucle-la ! Ou sinon tu ne sais pas ce qui va t'attendre ! » Elle finit sa phrase avec un sourire sadique.

Si elle croit que juste parce qu'elle me dit de me la fermer je vais le faire elle se met le doigt dans l'œil ! Quand je veux dire quelque chose je vais jusqu'au bout de mes pensées. Je continue donc ma phrase interrompue plus tôt par l'autre vieille.

-« DONC je disais, j'aimerais avoir ou est ma famille ! Ou est mon petit FRÈRE et aussi ou est ma meilleure AMIE AGATHE ! Donc j'aimerais avoir des réponses le plus vite possible. Ha oui aussi pourquoi on a tous étés séparés sans EXPLICATIONS ?!» J'étais énervé et Mme.Joe la bien compris et je pense qu'elle n'apprécie pas mon comportement.

-« Sa y est Winster ? Tu as finis de te faire remarquer a t'as guise ? Si je comprends bien tu veux des réponses à tes questions non ? » Elle me regarde, je la regarde, je hoche la tête de haut en bas. « Et bien tu crois que je vais te donner les réponses ? Et bien tu ne les auras pas. Et pour m'avoir premièrement désobéis et deuxièmement parler sur un ton que tu ne devrais au grand jamais employer avec moi. Pour la peine tu vas aller au trou ! » C'est moi ou à chaque fin de phrase elle sourit sadiquement et malicieusement ?

Et puis c'est quoi encore cette histoire de trou ? Je vais devoir creuser un trou ?

Deux bras me soulèvent de ma chaise, c'est un homme, qui était déjà la je pense, me fait sortir et m'emmène dans ce fameux endroit le trou.