PDV Juliette
-« J'ai besoin de vous Darell. »
J'ai prononcé ces cinq mots sans aucune difficulté. Sans aucune rage. Je demande de l'aide à un type horrible, qui pense qu'il est le roi et qui croit qu'il peut tout avoir en un claquement de doigts. Mais il se trompe. Je sais que si je lui demande quelque chose il attendra une autre de ma part en signe de remerciement ou reconnaissance pour m'avoir aidé.
Je vais faire quelque chose d'improbable mais je dois le faire. Pas que pour moi mais aussi pour mon frère et mes amis. Il me regarde de haut en bas, un sourire malsain collé à son visage, répugnant. Il me fait signe de continuer et qu'il est attentif a ce que je vais lui dire. Je prends mon courage a deux mains, prends une grande inspiration et me lance.
-« Je veux que vous nous fassiez sortir d'ici. » mon ton est neutre, mais résonne comme un ordre.
Son sourire s'agrandit et il se met à rire des plus belles. Ce n'est pas un rire naturel, mais un rire moqueur, comme si ce que je venais de demander était absurde. Je reste de glace face a lui, je ne suis pas d'humeur à rire, surtout sur un sujet sérieux comme celui-ci.
-« Si j'ai bien entendu, tu as dis nous ? » son rire c'est arrêté, il me regarde dans les yeux, je ne vais pas vous cacher qu'il me fait peur.
-« Oui nous, mes amis et moi, nous serions six en tout. Vous aviez dit que vous m'aideriez. » Je lui réponds sèchement, il se rassoit au fond de son siège.
-« Juliette, ma belle » mon corps frissonne à ce surnom « Oui j'ai dit que je t'aiderais seulement toi,pas les autres. Si tu veux vraiment sortir de cet endroit je peux le faire, mais il faudra laisser tes amis ici, je ne suis pas le bon dieu non plus. »
-« Bien. Alors allez au Diable. »
Sur ces mots je demande au Blouses blanches de me ramener d'où je viens. Je suis réinstallé sur mon lit d'hôpital comme avant. Je tourne le dos sans faire attention à Maeva. Cette discussion m'a énervé. Si je veux sortir avec mes amis je dois trouver le moyen par moi-même. On est jamais mieux servi que par sois même comme on dit.
Quelques heures sont passés je pense, je n'ai pas fermé l'œil. Je sens que mon lit bouger et se mettre à rouler. Je fais semblant de dormir. Je sens les rayons de soleil sur ma peau j'en déduis qu'on doit être dans l'après midi. Aucun son ne sort des personnes qui me transportent, seul le son des machines raisonne dans le silence du couloir.
On passe une porte, on doit être arrivés. Ils me laissent ensuite, j'attends qu'ils partent avant de faire un mouvement. Le bruit de la porte se fait entendre, ils sont enfin partis. Je me redresse, difficilement, à l'aide de mes bras et observe tout au tour de moi. Quelques secondes après je retombe finalement sur mon lit affaiblit par cet effort.
La pièce est blanche, aucune fenêtre à l'horizon. Pas de meubles non plus. C'est juste quatre murs blancs avec un lit, une porte en fer comme toutes les autres et moi. Je suis seule dans cette pièce. Il n'y a aucune trace de caméras. Je pourrais partir, non je vais partir.
Je détache tout les cathéters et autres branchages sur mon corps. Je m'assois sur le bord du lit, mes pieds ne touchent pas le sol. Je suis vêtue d'une simple chemise blanche, heureusement elle n'est pas ouverte dans le dos. Je pose doucement mes pieds par terre, je perds l'équilibre et me retiens au lit. Après que l'équilibre me soit revenu je me dirige lentement vers la prote et l'ouvre délicatement. Je regarde a droite et a gauche il n'y a personne. Je sors alors de la chambre, a pas de loup, j'essaie de faire le moins de bruit possible, le sol est froid je marche sur la ponte des pieds. Au fond du couloir je vois une double porte qui donne sur l'extérieur.
Je suis maintenant à quelques mètres de la sortie. Une alarme se fait entendre, c'est la première fois que je l'entends. Je comprends alors que si l'alarme est déclenché c'est a cause de moi, ils ont du voir que je ne suis plus gentiment couchée sur le lit. Je prends mon courage à deux mains et commence à courir vers dehors, derrière moi j'entends les gardiens m'appeler mais je n'y fais pas attention et trace la route.
Le carrelage frais laisse place a de l'herbe et de la poussière, je cours sans m'arrêter, dehors tout le monde est la. Je regarde autour de moi pour essayer de trouver mon frère ou Agathe mais aucun d'eux n'est la, je panique. Je fonce sur quelqu'un qui se retourne. Thomas. Il ne comprend pourquoi je suis la et de plus dans cette tenue. Il m'adresse un regard d'incompréhension.
-« WINSTER ! »
Je détourne les yeux de Thomas pour regarder la personne qui cri mon si beau nom, des gardes. Une main attrape mon avant bras et me tire.
-« JULIETTE COURS ! »
Sa voix ne fait qu'un tour dans ma tête et je m'exécute. Il me tire et nous courons à l'autre bout du terrain. Il tire tellement fort sur mon bras que je ne le sens plus. Mes pas sont lourds je n'ai plus de force, je suffoque, il faut que je m'arrête mais je ne peux pas. Je sens mes forces me quitter. Thomas s'arrête et prends ma tête dans ses mains.
-« Juliette, ho, Juliette » il tapote mes joues mais je regarde dans le vide et n'arrive pas à lui répondre. « Reste avec moi, on est presque arrivé. »
Voyant que je ne réagi pas il me prend sur son dos. Il se dirige vers l'arrière d'un bâtiment, je ne connais pas cet endroit. Enfin arrivé, je vois qu'il n'y a personne je souffle de soulagement. Thomas va au fond du carré d'herbe, il me dépose au sol contre le mur. Il enlève sa veste et la dépose sur moi, il allait repartir mais je retiens sa main. Il pose ses yeux dans les miens qui sont remplis de peur qu'il remarque.
-« Je ne t'abandonne pas, ne t'inquiète pas personne ne viens ici et de la bas on ne peut pas te voir. Je vais chercher Agathe et je reviens. » Il me parle en essayant de me rassurer ce qui marche a peu prés, mais je finis par lâcher sa main et il part dans la direction prise il y a quelques minutes.
Je le regarde partir, il s'éloigne de plus en plus me laissant seule. Je laisse ma tête basculer contre la paroi froide derrière moi, je ferme mes yeux et les bras de Morphée m'accueillent à bras ouvert et je m'y laisse entrainer.
Une voix familière mais je n'arrive pas à définir qui c'est, atteint mes oreilles froides. J'ouvre petites à petits mes yeux, je ne sais pas combien de temps j'ai dormi mais je pense que c'est très peu car Thomas a dit qu'il allait chercher Agathe. Il commence à faire froid je mets alors la veste de celui ci.
Je tourne la tête afin de voir qui est cette personne qui m'appelle. C'est à ce moment que je la reconnais. Je souris ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu.
Bonsoir/Bonjour, je suis désolé de ne pas avoir publié avant mais je le fais donc aujourd'hui. J'espère que mon histoire vous plait toujours ci c'est le cas dites le moi en commentaire ça me fait toujours plaisir :)
Ps: Je ne sais pas encore quand je publierai le prochain chapitre.
~ Manon ~
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Le Refuge.
RomanceTout commence par une simple visite familiale. Un problème est survenu on a était séparer. Je pensais que tout irais bien mais se fut l'inverse. Après cet épisode de ma vie qui dura plus longtemps que je ne le pensais. Quand tout allait se finir e...