Chapitre 13 ~ J'ai besoin d'aide.

66 6 3
                                    


PDV Juliette

Je suis toujours dans cette salle. Allongé, je ne fais rien de mes journées. Je faibli de jours en jours, en ce moment j'ai peur. Les Blouses blanches viennent voir si je suis encore en vie, non pour me tenir compagnie évidemment. Après avoir fini leurs visites du matin ils repartent comme des fantômes.

Je me rendors.

Quand j'émerge de mon sommeil j'entends une conversation, qui se passe de l'autre côté de la pièce.

-« Nous la surveillons depuis une semaine et un jour. Elle est toujours en vie. Ce qui est incroyable. Son système immunitaire contrattaque depuis tout ce temps, même si il est de plus en plus faible il combat encore.»

Il combat quoi ? que m'ont-ils administrés ? La conversation se poursuit.

-« Non, il n'y a pas qu'elle. » Je connais cette voix, Mme. Joe « Il y en a une autre, moins résistante que Juliette mais elle est toujours en vie. »

-« Vous parlez surement de votre fille ? Elle est moins forte que Juliette et nous voyons que son corps lutte tant bien que mal mais résiste. Je pense qu'elle lâchera avant mademoiselle Winster. »

-« Elle est tout de même encore la. Mettez la dans cette pièce à côté de Juliette. Et ne me contredisez pas, faites juste ce que je vous dis. »

Elle avait une fille ? Et elle lui inflige ça ? Mais quelle mère dégoutante. Comment peut-elle faire toutes ces choses horribles à sa fille ? C'est un monstre.

Leur conversation se finit. Quelques minutes après les grandes portes s'ouvrirent pour laisser entrer un lit, j'en déduis que c'est la fille de Mme. Joe.

Je suis installé au fond de la pièce, ils la placent à environ deux mètres de moi. Elle dort, je ne vais pas la réveiller pour le moment. Je la rejoignis en m'endormant à mon tour.

A cette époque j'avais On était mardi après midi, je n'ai rien à faire donc je décide donc de rentrer « chez moi » si je puis dire. Ce n'était pas tout à fait ma maison, puisque c'est la maison du « petit ami » de ma mère, je sais que c'est faux, elle me fait croire qu'ils s'aiment mais je sais très bien pourquoi elle reste avec lui. C'est pour rester au prés de moi mais aussi pour d'autres raison qui me sont inconnues. Une fois arriver la ou je vis, j'entre et dépose mon sac a l'entrée. Il n'y a pas encore ma mère j'espère qu'il n'est pas ici. Je prends une pomme dans la panière à fruits et me dirige vers ma chambre. Pour atteindre ma chambre je dois passer devant son endroit de travail, la porte est ouverte, normalement elle est toujours fermé. Il est surement quelque part. Je décide de me précipiter vers ma chambre sans faire pour autant du bruit.

-«Juliette, ma petite Juliette, essaies tu de me fuir ? » Il souriait et avait un verre de whisky à la main.

Je me retourne lentement vers lui. Il me fait peur et j'ai surtout peur de ce qu'il va m'arriver à ce moment.

Il marche en ma direction, tétanisé je ne bouge pas. Il est de plus en plus prés. A présent il est à quelques centimètres de ma tête, il pue l'alcool. Il commence à lever sa

Je me réveille d'un bout, essoufflée de ce rêve, que dis-je cauchemar.

-« Je suis désolé si je t'ai fait peur, je ne voulais pas. »

-« non ne t'en fais pas ce n'est pas de ta faute. J'ai juste fais un mauvais rêve. » Je lui fais un sourire « Quel est ton nom ? »

-« Je m'appelle Maeva et toi tu dois être Juliette Winster. »

Quand elle parle elle coupe les mots par maque d'oxygène je suppose. Elle est si faible, elle est beaucoup plus faible que moi.

-« Oui c'est bien moi, beaucoup de monde me connait apparemment. » je l'entends lâcher un petit rire qui me fait sourire a mon tour. « Sais-tu pourquoi on est la ? Je veux dire pourquoi on nous enferme et nous fais passer tout ces tests plus absurdes les uns que les autres ? »

-« je sais des choses mais pas tout dans les détails. S'ils nous ont enfermés c'est car ils ont surement besoin de nous pour quelque chose que j'ignore. Ensuite, je sais qu'à notre arrivé ils nous ont placés une puce dans le cou. Mais cette puce, je ne sais pas ce qu'elle devait nous faire faire. »

-« Une puce tu dis? Et seulement nous deux sommes dans cet état la? Qu'est-il arrivé aux autres enfants, qui disparaissent depuis quelques temps ? C'est assez bizarre... je dois découvrir ce qu'il se passe. Je vais avoir besoin de toi.» Je la regarde en souriant et elle hoche la tête en signe acceptation de ma proposition.

J'étais sur le dos et fixais le plafond qui était blanc sans aucune traces de moisissures, ni fissures pour montrer que le bâtiment est vieux.

Je me demande ce qu'il se passe pour les autres... comment vont Agathe et Benjamin, si tout ce passe bien pour eux et qu'il ne leur arrive rien de mauvais. Je songe ensuite a Bastien, il me manque, sa voix me manque, son rire, son réconfort quand je vais mal ou alors son humour quand tout va bien, ses bras me manquent aussi en bref, il me manque. Tu l'aimes vraiment Juliette... Surement conscience, surement mais lui m'aime t'il ? Je ne crois pas.

-« Maeva, tu es la fille de Mme. Joe n'est ce pas ? »

-« Oui, comment le sait tu ? »

-« ils l'ont dit sans pour autant dire ton nom. C'est pour ça que tu sais toutes ces choses. Ne trouves tu pas tout cela étrange ? »

-« C'est bien plus anormal que ce que tu penses, ici il se passe des choses inconnu de tous, ils font des choses illégales. Comme par exemple nous garder ici, enfermés les uns avec les autres, sans nous dire pourquoi ni jusqu'à quand. Si j'en avais la force et le moyen, je partirais d'ici et préviendrais quelqu'un à l'extérieur de tout ce qui se passe ici. Mais j'en ai aucun des deux... je dois me résigner à rester ici et obéir si je ne veux pas être disputé plus tard, tu peux penser qu'être la fille de la patronne donne des privilèges mais bien au contraire, c'est surement vous qui êtes privilégiés par rapport a moi. »

-« Maeva, je te promets que l'on va sortir d'ici. Peu importe le temps que ça prendra, mais je sais que un jour on partira. Je te le promets. »

On s'endormit jusqu'au petit matin. La porte de la pièce s'ouvre, je regarde vers celle-ci et par la même occasion Maeva, elle est toujours la. Les Blouses blanches se dirigent vers moi, ils sont trois un d'eux prends la parole.

-« La personne que vous avez demandé à voir est arrivé, nous allons vous accompagné jusqu'à la salle et quand vous aurez fini on viendra vous chercher et nous vous ramènerons ici. »

Quand il eut fini sa phrase, je commençais à ouvrir la bouche afin de lui répondre mais je n'eus pas le temps que l'on m'emmena directement dans la salle.

Il était la comme la dernière fois, toujours habillé d'un costard, bleu nuit cette fois ci, il se tient comme un homme d'affaire.

-« Je savais que tôt au tard tu m'appellerais. Alors Juliette, dis moi pourquoi as-tu demandé à me voir ? »

-« J'ai besoin de vous Darell. »

Le Refuge.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant