Mercredi 26 aout
Apparemment, il y a des jours avec, et des jours sans. Aujourd'hui devait être un jour avec. En effet, lorsque je me suis réveillé, je me suis rendu compte que je n'avais pas dormi aussi tranquillement depuis quelques nuits déjà. Je regarde autour de moi en me redressant. Darcy n'a pas investit mon lit, mes volets sont encore fermés et le silence de l'appartement confirme que mon père dort encore. Je jette un coup d'œil au réveil; 9h20, un mercredi matin, et tout est tranquille autour de moi. Oui, aujourd'hui est un jour 'avec'.
Je me lève, prépare rapidement des affaires, juste de quoi trainer un mois d'aout, puis pars à la salle de bain. Une fois ma douche, rapide mais relaxante, finie, je file à la cuisine préparer du café et un chocolat chaud pour ma nièce, avant d'aller réveiller cette dernière. Je me rends dans sa chambre, ouvre doucement les volets, avant d'aller m'allonger dans son petit lit simple, à ses cotés. Je caresse doucement son nez, dépose un bisous léger sur son front, et, la voyant sourire discrètement (avec toute la discrétion possible à son âge, bien sur), la chatouille légèrement. Darcy ouvre alors les yeux, découvrant ses dents manquantes.
"Aller princesse, viens déjeuner, je t'ai préparé du chocolat chaud.
-Merci Harry. Tu as vu, cette nuit je suis restée dans mon lit.
-Oui princesse, j'ai vu, c'est très bien, on ira voir tata Cara au magasin si tu veux."
Alors que ma protégée part vers la cuisine pour déjeuner, et après avoir amasser les quelques jouets qui traînaient, je vais récupérer mon téléphone et m'installe auprès de Darcy, devant ma tasse de café, surveillant distraitement qu'elle n'en mette pas partout. En regardant les notifications sur mon smartphone, je tombe sur un message qui me surprend, et je dois m'y reprendre à deux fois pour avaler ma gorgée de café. Aïe, ça sent pas bon tout ça. J'en profite pour envoyer un message à ma meilleure amie.
A : Déesse de ma Vie (je soupire en souriant, apparemment elle est passée sur mon téléphone hier)
"Je passe avec la puce dans l'après-midi si mon père est en forme, truc à te raconter. Bisous "Déesse", ahah!"
En parlant du loup, mon père arriva quelques minutes après que j'ai installé Darcy sur le canapé. Je le regarde s'installer en souriant, attrape une tasse sur l'évier, sort un verre que je remplis d'eau et pose le tout sur la table, en face de lui. Puis, je sors son traitement, que je pose également devant lui. Ensuite, je m'assois en face de lui et entame la conversation.
"Comment ça va ce matin, papa? Tu as bien dormi? Tu te sens bien? Pas trop fatigué?
-Non Harry, ça va, je ne suis pas fatigué, oui, j'ai bien dormi, oui je me sens bien ce matin." Il me répond en exagérant sur chaque réponse. Puis il me regarde en souriant sagement, me couvant d'un regard qui se voulait protecteur. "Tu sais mon fils, c'est moi qui suis censé prendre soin de toi, et te protéger, j'aimerais que tu détendes de temps en temps." Il reprend avant que je ne puisse le couper. "J'apprécie tout ce que tu fais, vraiment, mais aujourd'hui, c'est un bon jour, alors laisse moi reprendre mon rôle de père, et d'oncle, au moins aujourd'hui." Je soupire légèrement, avant de sourire timidement.
"-Cet après-midi, j'embarque Darcy, je lui ai promis qu'on irait voir Cara, puis c'est prévu. Mais ce matin, à 11h, il faut que j'aille passer mon dernier entretien à l'école, tu te souviens? Alors si tu veux je te laisse avec ta nièce ce matin, mais cet après-midi j'aimerais que tu te reposes, ne tente pas l'impossible. Si vraiment tu te sens bien, il me semble qu'il y a quelques courses à faire. Mais s'il te plaît, ne force pas trop." Je me lève, dépose un bisous sur le front désormais chauve de mon père, et me dirige vers ma chambre en précisant "D'ailleurs, j'y vais avant d'être en retard. Darcy est devant la télé, il faut juste qu'elle fasse son lit, s'il te plaît. Mais enfin, tu sais gérer une enfant!"

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Big Fake Smiles | LS.
Fiksi PenggemarUn crissement de pneu, des cris, du verre. Une dizaine de seconde qui change tout. Une dizaine de seconde, sa vie bascule. * Encore les cris assourdissants, encore la musique trop forte, encore les verres qui s'entrechoquent. Une dizaine de seconde...