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Une journée commence et le Soleil est déjà bien élevé dans le ciel. Hermione se réveille doucement d'un sommeil bien lourd, la troupe de Scroutts à Pétard qui fait la fête dans son crâne lui rappelle qu'elle a trop bu la nuit dernière. Mais peu importe, les regrets sont pour les faibles. Elle doit bien se féliciter de la réussite de sa première année à l'Académie d'Aurors.
Elle sourit, regardant la belle journée qui commence. Le cadran lui donne l'heure et elle décide qu'il est bien temps de se lever pour en profiter. Les couvertures volent sur le côté et elle saute dans ses pantoufles en pattes de chat. Ouf! Elle va y aller plus doucement à l'avenir; étourdie, le mal de tête qu'elle a, lui donne la nausée.
Hermione se dirige vers la salle de bain de son appartement et dès qu'elle voit son salut, elle se précipite sur la pharmacie pour quelques aspirines. Tant pis pour la potion anti-gueule de bois ce matin, elle n'a surtout pas le temps de la préparer ni la force d'attendre qu'elle mijote dans son chaudron.
Une douche s'impose et c'est avec plaisir qu'elle laisse l'eau ruisseler sur sa peau laiteuse, sur ses courbes de femme et dans sa crinière broussailleuse qui malgré les années, n'a pas encore pris une meilleure forme. Mais elle n'en a cure! Ça la différencie de Jessy Marysue Johnson, la garce qui fait tourner la tête de plusieurs apprentis Aurors, Ron et Harry en tête – bien que ce dernier n'a que d'yeux que pour la sœur de l'autre quand elle se trouve près de lui, mais reste qu'un gars a le cerveau bien souvent en dessous de la ceinture.
Dès qu'elle termine, elle ferme les jets d'eau et se prépare lentement à la journée qui lui sourit. Elle se brosse les dents et les cheveux, puis retourne dans sa chambre pour s'habiller, mettant un jeans et un gilet qui lui donne ce confort moldu bien connu.
Le téléphone sonne.
Elle va dans la cuisine et répond, « Allo? »
« SALUT, HERMIONE! »
Elle retire vivement le combiné de son oreille dont les tympans ne tiennent plus qu'à un fil et dont quelques poils auditifs ne sont plus. « GINNY! Parle normalement! »
« Oups, désolée, » s'excuse la jeune femme à l'autre bout du téléphone. « Je ne suis pas encore très, très habituée. »
« Pas grave, alors tu m'appelles en quel honneur? »
« OH! OuiiiiiIIIiii! » s'excite la rouquine et Hermione l'imagine très bien faire une danse, s'emmêlant dans le fils de son téléphone. « Tu as vu la dernière édition du Playwitch?! »
Hermione sans pouvoir le prévenir, rougit légèrement et est tentée de répondre, « Ginny, je ne reçois pas cette revue! » Par contre, elle répond, « Je n'ai pas encore reçu ma copie. »
« Oh mon doux Merlin! J'arrive! Retire la protection de ta cheminée! »
Elle repose l'appareil et va chercher sa baguette magique dans la poche du blouson qu'elle portait la soirée d'avant et qui maintenant, gît au sol à l'entrée de sa demeure. Un contre sort plus tard et voilà que la belle Ginny apparaît et la saisit par le bras pour l'entraîner vers le divan le plus proche dans son salon.
Elle fait peur à Hermione. Le regard aussi brillant que la première fois qu'Harry lui a demandé de retenter l'expérience du couple qu'ils formaient à Poudlard. Le souffle plus court que cette fois où elle lui a dit qu'avec Harry, elle avait franchi Zhe third base.
Ginny lui met dans ses mains la revue mentionnée plus tôt. Un 'gasp' s'échappe de sa bouche alors qu'elle salive en excès sur le corps de la page couverture, mais pire encore lorsqu'elle voit que ce corps dénudé appartient à un certain blond arrogant et prétentieux qui lui pourrit la vie même après Poudlard.