L'Alpha meurtrier

Chapitre 4 :

Précédemment :

- Je dois t'avouer que tu m'as surprit, je ne pensais pas que tu voudrais continuer le défi après la connexion (nom donner au moment où deux âmes-sœur se regarde pour la première fois). Mais tes mouvements étaient trop prévisibles, la manière de placer tes jambes disait clairement que tu comptais aller vite et bas.

- Euh ... et bien je ferai plus attention lors de mon prochain duel.

- Quand ta plaie ira mieux tu pourras t'entrainer si tu veux. D'ailleurs, tu devrais aller voir Gwenaëlle, c'est elle qui soigne les plaies. Et tu ferais mieux de prendre une douche aussi, tu es couverte de sang. Conseilla-t-il.

- Pourquoi pas. J'irai tout à l'heure. Et la prochaine fois dis que je pue ! Il quitta la chambre et je partis prendre une douche.

*****

J'étais propre et j'avais mangé. Je cherchai Gwenaëlle dans la maison, il y avait tellement de portes et deux étages, comment allais-je me repéré dans ce labyrinthe ? Au bout de cinq minutes de recherche il ne me restait plus qu'une solution : crier son prénom jusqu'à ce qu'elle m'entende et me vienne en aide.

- Gwenaëlle ! Gwenaëlle, t'es où ?

- Juste derrière toi ! Pouffa-t-elle en me faisant sursauter. Excuse moi je te suis depuis tout à l'heure, tu as vraiment un très mauvais odora pour une louve.

Je rigolais à mon tour, je n'avais même pas pensé à me retourner mais j'étais sûr de ne pas avoir senti son odeur et pourtant j'avais essayé.

- Aller suit moi, je vais te soigner tout ça.

Je m'exécutai avec un petit sourire aux lèvres, j'aimais bien cette fille. Elle avait un petit côté détaché de la réalité qui était très agréable. Je la connaissais à peine mais elle avait déjà une partie de ma confiance. On s'installa dans une pièce à juste deux portes de ma chambre, c'était une pièce où deux lits simples et une grande armoire la meublaient. Les murs étaient blancs cassé ce qui donnait un air d'hôpital à la pièce. Gwenaëlle me demanda de retirer mon t-shirt afin de pouvoir soigner ma plaie qui s'entendait de mon cou jusqu'au centre de mon dos.

- Tu es donc la soigneuse ici ? Demandais-je.

- Oui, à défaut de pouvoir faire autre chose. Mais j'aime bien soigner les gens, je trouve ça apaisant.

- Tu vis ici depuis longtemps ? Je veux dire tu es humaine donc ...

- Depuis ma naissance oui. Ce n'est pas commun d'avoir une humaine dans un clan je sais sauf si elle est l'âme-sœur d'un loup ou si c'est de la famille. Répondit-elle.

- Tu es l'âme-sœur de l'un deux ?

- Quoi ? Non ! Tous les loups d'ici se prennent pour mâle dominant alors qu'ils sont plus bêtes les uns que les autres ! J'adore mon cousin mais il faut dire ce qui est, il se croit imbattable depuis quelques temps. Un jour ça lui coutera un duel, voir plus ... Je rigolai de nouveau.

- Bah dis donc ce n'est pas joyeux tes pensées ! Tu sais moi aussi j'ai de la famille humaine. Mais ils ne vivent pas dans le clan, ils connaissent notre existence par contre.

- C'est dommage ... Je sentais de la tristesse dans sa voix.

­- Tiens je sais, cette après-midi, ça te tente de me faire visiter ce village ? A ma requête, je la vit blêmir. Tu n'es pas obliger tu sais !