L'Alpha meurtrier

Chapitre 9 :

NA importante sur le rythme de publication à la fin !!!

Précédemment :

Quoi, mais pourquoi avais-je dit ça ? Pourquoi ma langue se dénouait ? Pourquoi voulais-je lui raconter mon passé ? Je m'étais jurer de ne plus jamais dire à qui que ce soit ce secret. Et là pour je ne sais quelle raison j'allais briser ce serment ! Noa ... J'allais vraiment tuer cette louve un jour elle me faisait faire trop de connerie. Bien puisque mon corps s'emblait mourir d'envie de lui raconter ; je sentais que j'allais regretter amèrement cette décision. Je pris une grande inspiration. Mon corps lupin tremblait au souvenir de tout cela. Ce fut comme ça que je commençai le récit de ma nuit du 21 septembre 2015, cette nuit où j'ai tué ...

*****

Je sortais de la boîte de nuit accompagnée de Nolwenn, Roan, Valérie, Laura, Mathis et de celle qui fêtait son anniversaire : Clarisse. Elle avait seize ans aujourd'hui, le 21 septembre 2015.

Tout le monde avait bu excepté Laura qui ramenait Clarisse, sa sœur, en voiture ainsi que Nolwenn. Roan et Valérie rentraient ensemble, ils étaient âmes-sœurs. Quant à moi, je préférais rentrer à pied alors Mathis, un oméga du clan de mon père, c'était dévoué pour m'accompagner. Il était l'un de mes meilleurs amis, j'avais beaucoup d'amis, trop peut-être mais qu'importe j'étais jeune et heureuse. Et puis il faut dire qu'être la fille de l'Alpha aidait pas mal.

Mathis est un jeune homme de dix - sept ans, grand, brun et musclé, c'était le type de mec qui faisait fondre les humaines lors de leurs soirées. Ces êtres humains étaient des faibles, ils tombaient amoureux facilement et jouaient avec l'amour. Pff ... il faut dire que Mathis est plutôt mignon, comment en vouloir à ces humaines. Pensais-je.

- Ce n'est pas ton âme-sœur, alors ne fais pas de connerie !

- Tais-toi Noa, j'ai le droit de m'amuser un peu avant d'avoir mon âme-sœur.

Cette louve avait le don de m'énerver avec ses leçons de moral. J'avais quinze ans, je faisais ce que je voulais quand je le voulais et ça n'allait sûrement pas être une louve qui allait dicter ma vie.

On marchait depuis trente minutes, parlant de tout et de rien. A l'angle d'une ruelle, Mathis tourna brusquement à gauche me tirant par le poignet.

- Ça te dirait de rester avec moi ce soir ? Me susurra-t-il.

- Voyons, c'est comme ça que tu drague les filles ? Tu me déçois Mathis, le taquinais- je.

- Pitié Loana, ne fais pas ça !

J'ignorais ce que disais Noa et me concentra sur Mathis. Ses mains glissèrent le long de mon dos, passèrent sur mes hanches, il me tira vers lui, un sourire illuminait nos deux visages, alors que nos lèvres allaient se toucher et commencer notre soirée à deux, un coup de feu me vrilla les tympans.

Le corps qui m'enlaçait quelques instants plus tôt s'écroula au sol. Mon cœur se mit à tambouriner dans ma poitrine ; l'adrénaline montait. J'hurlais à plein poumon de surprise, de peur et de tristesse. Des larmes roulèrent sur mes joues, mes pommettes étaient trempées. Je me tournai en direction du coup de feu, un homme âgé de la quarantaine, aux cheveux noirs se tenait devant moi, un rictus cruel au visage.

- Ce n'est pas prudent de jouer dans la rue pour une jolie, jeune fille comme toi.

Le ton amusé qu'il prit me glaça le sang. Il s'approcha de moi en jouant avec son arme de sa main gauche. Un humain venait de tuer un oméga de mon clan d'une balle dans la tête et maintenant il me menaçait. J'étais en panique, la peur paralysait mes membres. L'homme passa sa main sur ma joue humide, elle continua de descendre jusqu'à ma cuisse, ma respiration était saccadé.