L'Alpha meurtrier

Chapitre 11 :

           

Précédemment :

- Hm, hm, dis-moi ça te dirai de manger chez moi ce midi avec ton âme-sœur, j'ai fait des crêpes et si je me souviens tu aimes bien ça ... je pris un ton joueur, je savais que comme moi elle adorait les crêpes. Je vis même un petit sourire passer sur son visage mais elle se reprit vite.

- Oui pourquoi pas, je n'avais rien à faire cette après-midi de toutes façon. Il faudra juste que je demande à Killian s'il veut bien venir, elle gardait son ton froid mais je voyais dans son regard que ça lui faisait plaisir.

- Bien je t'attends à 11 h 30 chez moi.

Sur mes mots je sortis de chez Léna et continuai ma visite du village.

*****

9 ans plus tôt

Je sortais de ma chambre en courant, j'attendais ce jour depuis des mois, aujourd'hui j'allais découvrir le monde humain accompagné de ma mère et de ma meilleure amie Léna.

- Maman ! Maman, Léna est arrivée ! Vite ouvres la porte s'il te plaît !

- Calme toi Loana, gloussait ma mère, je sais que tu as hâte de rencontrer les humais, mais calme toi.

Ma mère, une femme d'un mètre soixante, aux yeux d'un bleu profond et aux longs cheveux noir, comme les miens. Elle avait un visage et une voix qui apaisait tout le clan : l'exemple parfait d'une Luna. Elle savait tout ce dont j'avais besoin sans rien ne lui demander. Par la déesse qu'est-ce que je l'aime, je ne me vois pas vivre sans elle. Ma mère ouvrit la porte à une fillette de huit ans aux cheveux blonds avec de grands yeux marron qui me sauta dessus. Ses petits bras me serrèrent fort, comme si elle avait peur de me perde, cette pensée me fit rire, jamais tu me perdras.

- Léna, tu m'étrangle, lui disais- je.

- Ho, pardon, elle desserra son étreinte. Non mais tu te rends compte ?! On va voir des humains, criait-elle !

Elle me lâcha puis nous nous tournâmes vers ma mère en faisant des têtes angéliques.

- Maman ? Je fis le plus grand sourire que je pus. On peut y aller maintenant que Léna est là ?

Elle me rendit mon sourire et s'accroupit pour se mettre à notre hauteur.

- Vous me laissez cinq minutes le temps de prévenir ton père puis on décolle.

Mon père et ma mère. Avec eux je voyais ce qu'était l'amour, ce n'était pas seulement leur loup qui s'aimait mais les humains aussi. Moi aussi j'avais envie de trouver mon âme-sœur. Et quand je l'aurai trouvé, je l'aimerai aussi en tant qu'humaine. J'avais tellement envie d'être grande comme eux, d'aimer comme ils s'aimaient.

Je montais dans ma chambre, Léna me suivait de près, on s'installait sur mon lit, je croisais mes jambes en tailleurs et Léna faisait de même. On commençait par se dire ce qu'on voulait voir en premier chez les humains, Léna avait envie de voir leur vie : comment était leur quotidien, leur mode de vie et leurs âmes - sœurs. Ma mère m'avait expliqué que les humains n'avaient pas d'âme - sœur, ils pouvaient être amoureux de plusieurs personnes dans leur vie des fois même en même temps. Certains s'amusaient et jouaient avec cela, ceux qui faisaient souffrir d'autres humains. Dommage que leur Dieu ne leur donne pas d'âme - sœur, ils devaient être malheureux.

Ma mère nous appela ce qui me fit sortir de mes pensées. Nous descendîmes comme des fusées. On arriva devant la voiture de ma mère. Ce n'était pas la première fois que je la voyais mais je n'étais jamais montée dedans. C'était un 4×4 vert foncé, ma mère adorait cette couleur. Léna monta dans la voiture avec crainte, ma mère lui souris en voyant la peur dans ses yeux, je grimpai dans cet engins puis ma mère mis le contact une fois Léna et moi attachées.