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Chapitre 8

Point de vue de Thomas :

Lorsque le taré de clown a fait irruption, nous nous sommes tous les trois séparés, je ne sais pas où sont passés les filles, il me semblent qu'elles sont sorties dehors... J'en avais profité pour aller au sous-sol, voir si il y avait de quoi se défendre et c'est là que Cameron est tout de suite descendu, revêtu et heureusement, merci Dieu. Je le regardais étrangement en voyant qu'il était en morceau, comment il avait fais pour venir me rejoindre tranquillement sans tomber sur l'autre fou ?

« - J'ai entendu un cri et des rires chelou !

- A vrai dire, on a un putain de clown chelou et pas net du tout qui veut nous faire la peau ! grognai-je.»

Dans quelques caisses éparpillées au sol, j'y trouvai un briquet, un vieux fusil de chasse et... du déodorant ?

« - Tu comptes faire quoi avec ça ? demanda-t-il en haussant un sourcil.

- Ça ne se voit pas ? Un lance-flamme, mec !

- Euh...

- Bref.»

Il se racla la gorge avant de se mordre la lèvre inférieure.

« - Et c'est quoi ton plan, Sangster ?

- Aller dans la cuisine sans nous faire prendre, histoire de prendre quelques couteaux et ensuite trouver le malade mental et le butter.

- J'aime bien ton idée, ça a l'air sympas dis comme ça ! dit-il avec ironie. Tu ne veux pas appeler les flics ? Ce serait déjà bien.

- Je te rappel qu'on est perdu dans la montagne, il neige énormément et que le réseau est super pourris.

- Ouais... Bon, disons qu'on le but et on attends l'aube pour appeler les flics ? proposa-t-il. C'est de l'auto-défense, il a voulu nous réduire en miette donc on aura pas de problèmes.»

J'acquiesçai avant de me dépêcher de sortir de ce sous-sol avec Cameron, me suivant de près, ce dernier n'avait même pas d'arme... 

Raison de plus pour aller en cuisine, lorsque nous passions dans le salon, il n'y avait pas un bruit puis nous nous dépêchions de rejoindre la cuisine où il prit un couteau de taille moyenne et un autre un peu plus... style boucher, il pourrait faire des massacres avec ça. Après cela, je le vis s'apprêter à monter à l'étage, je l'attrapai par le bras avant de chuchoter assez fort.

« - T'es malade ou quoi ? Pourquoi tu vas là-bas ?

- J'ai laissé Hailey dans son bain, je veux juste m'assurer qu'il y est, qu'elle en sorte et s'habille pour partir avec nous. Je ne vais pas la laisser en danger, toute seule dans cette immense baraque !»

Je soupirai doucement avant de le suivre, je n'avais pas tellement envie de faire comme dans les films en nous séparant et finalement en crevant. Oui, dans tous les films d'horreur ils ont cette idée totalement stupide alors qu'on sait tous que l'union fait la force.