# 11.

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Nous nous sommes dirigé vers une école maternelle après avoir fait 2 magasins pratiquement vide en ce qui concerne les affaires pour bébés. 

Nous sommes entrés par la fenêtre, dans le plus grand calme.. Enfin, jusqu'à ce que, maladroitement, je renverse un pot de marqueur par terre. 
Daryl m'a fusillé du regard. Ce n'était pas volontaire, c'est juste que les décorations sur le mur et les dessins laissés à l'abandon par les enfants m'ont perturbée. 

« - Fouille cette pièce, j'vais faire les autres. »

Je hoche la tête en fouillant les placards. J'y trouve quelques couches, mais rien de bien utile en ce qui concerne la nourriture pour bébé. 

Je ne peux m'empêcher d'enfoncer une peluche au fond de mon sac. Un bébé à besoin de s'occuper, il a besoin de peluche... Enfin je crois. 
Je n'ai pas eu le temps d'avoir des frères et sœurs, ni d'avoir de neveux ou nièce, filleul/lle, et encore moins d'avoir mes propres enfants. Ce n'était pas dans mes plans, d'avoir des enfants... Mais si j'avais su.. 

« - Qu'est - ce tu fous ? »

Je tourne la tête vers Daryl qui me fixait avant de porter son attention sur la peluche que je tenais en main. 
Et je ne sais pas pourquoi, je me dois de me justifier. 

« - Je crois qu'elle ne refusera pas une peluche ou deux.. 

- Mh.. _Fit - il en fuyant mon regard._ 

- C'est vraiment adorable ce que tu fais pour elle. 

- Elle peut pas mourir maintenant. »

Je hoche légèrement la tête en le regardant. Nous sommes restés plusieurs secondes comme ça, à se regarder sans dire un mot. 

On dirait bien que, sous ses airs de dur à cuire, Dixon à un cœur tendre.. 

« - Tu as trouvé des choses utiles ? _Lui demandais - je._ 

- C'qui faut pour un gosse.. J'crois. 

- Montre. _Dis - je en tendant la main vers son sac._ »

Au même moment, les grognements de rôdeurs se font entendre. Daryl se retourne brusquement et relève son arbalète. J'abandonne l'idée de regarder ce qu'il a trouvé pour la petite et sors mon couteau de ma poche. 

« - On devrait y'aller. Ils vont sûrement pas tarder à s'ramener ici. »

Je hoche la tête en le regardant passer devant moi. Je le suis quelques secondes après, toujours mon couteau en main. 

« - Tu crois qu'elle a une chance ? J'veux dire.. C'est qu'un bébé. Déjà grandir dans le monde dans lequel il était avant, c'était assez difficile.. Alors grandir dans un monde comme celui là..? »

Je tourne la tête vers lui lorsque je vois qu'il lève la main pour me faire signe de me taire. 
Plusieurs rôdeurs étaient près de la moto de Daryl... En train de dévorer ce qui devait être y'a plusieurs minutes, des personnes comme nous. 

Daryl lève son arbalète après m'avoir donné son sac et s'approche des rôdeurs les plus proches de sa moto pour les tuer. 
Mais lorsque l'un d'entre eux relève la tête, son visage change. Il en vient même a abaisser son arbalète et la laisser tomber sur le sol. 

Il baisse la tête lorsque le rôdeur s'approche de lui et le repousse en laissant échapper un cri. Je devine qu'il devait connaître cette personne de son vivant. Et il devait y être pas mal attaché.. Pour se mettre à pleurer devant lui.. En tant que rôdeur. 

Lorsqu'il s'approche à nouveau, Daryl sort son couteau et lui plante dans le crâne, sans même hésiter une seconde. 
Le rôdeur tombe sur le sol et Daryl avec. Il s'acharne dessus avant de se laisser tomber en arrière en pleure. 

Cette image de Daryl me brise le cœur... Je ne pensais pas le voir pleurer un jour.. Et pourtant... Je ne savais pas quoi en faire en le voyant comme ça. Je n'ai fait que rester planté derrière lui, à le regarder pleurer et souffrir au bord des larmes.

~

Nous sommes rentrés à la prison en silence. Je ne dirais rien aux autres de ce qui s'est passé lorsque nous étions dehors. Ce n'est pas à moi à leur dire, c'est à lui. 
Et s'il ne veut pas en parler, alors je garderais le silence par respect pour lui... Et pour la personne devenu rôdeur qu'il connaissait. 

« - Tu m'as l'air bien pensive. Ça va pas ? »

Le sourire de T-dog me fait sortir de mes pensées et me ramène à la réalité. Je lui souris faiblement avant de baisser les yeux sur mes mains, que je frottais nerveusement sur mon pantalon. 

« - Non, ça va. »

C'est tout ce que j'ai trouvé à dire. Et heureusement pour moi, T-dog n'est pas insistant. 

« - Je suis là si tu veux parler de quoi que ce soit. »

Je hoche la tête avant de lui dire : 

« - Je sais, merci T-dog. 

- C'est normal. _Sourit - il._  On est une famille. »

Je souris en l'entendant dire ça. C'est vrai qu'on est une famille. Rick ne cesse de le répéter. Je pose mon regard sur Daryl, qui vient d'entrer dans la prison, suivit de Carol. 

Il lui a sûrement parlé... Ou elle a vu qu'il n'allait pas bien. Ils sont plutôt bien connecté, ces deux là. Ça serait pas étonnant que Carol ait senti qu'il s'était passé quelque chose et que Daryl n'allait pas bien.

905 mots.

I'm a survivor.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant