I'm a survivor.

# 8.

10 jours que je suis là. 10 jours interminable. J'ai perdue toute espoir que Rick et le groupe me retrouve un jour.. Alors je subis. Je les vois passer un par un, pas toujours pour me toucher. Parfois il pense à me donner à boire et à manger... Même si je refuse souvent de boire ou de manger. 

Je préfère me laisser crever de faim et de soif plutôt que de rester ici. J'ai tenté de m'échapper. Deux fois. Mais les deux tentatives ont été des échecs minable. 

Ils m'ont punit pour ça. J'ai reçu des coups de ceinture sur les fesses pour avoir essayé de m'enfuir.. C'est vraiment fou. Ces types sont vraiment malades... 

Je suis en train de devenir une loque humaine. Je n'ai plus goût à rien, j'ai juste envie de mourir. Je n'en peux plus d'être leur joujou. Je n'en peux plus de me faire gifler quand je ne veux pas manger ou boire. Je n'en peux plus de me faire traiter de salope ou de pute quand ils me violent. Je n'en peux plus de vivre.. 

~

Ils m'ont laissé tranquille aujourd'hui. Ils étaient bien trop occupé avec les rôdeurs pour venir m'emmerder. Enfin, c'est ce que j'aurais cru.... Jusqu'à ce que je vois la porte s'ouvrir. 

Mon cœur fait un bond et ma respiration s'accélère automatiquement.

« - Comment tu vas aujourd'hui ? _Me demande celui que l'on surnomme Coco._ »

Je le regarde paniquée avant de tourner la tête vers la seule et petite fenêtre qu'il y avait dans cette pièce. 

« - T'inquiète pas, on s'occupe des morts. _Dit - il avec un sourire aux lèvres._  Ils ne pourront pas entrer tant que Mike et Josh sont dehors. »

Il retire sa veste et la laisse tomber au sol. Je ferme quelques secondes les yeux. J'ai parlé trop vite. Ils vont m'emmerder aujourd'hui. Ils ne me laissent aucun jour de tranquillité.. 

L'homme me détache les mains et me plaque contre la table. Je pose doucement ma tête contre la table lorsque je le sens défaire mon pantalon et me l'abaisser. 

« - T'aimes ça hein salope ! _Dit - il en baissant son pantalon._ »

Je ferme les yeux et laisse échapper une larme en sentant la douleur lorsqu'il entre en moi. 

« - Pitié... _Marmonnais - je._ 

- La ferme !! _Hurle - t - il en tirant sur mes cheveux._ »

Je laisse échapper un gémissement de douleur lorsqu'il tire sur mes cheveux. Je me suis laissée faire sans broncher. Je l'ai laissé prendre son pied et m'humilier à nouveau. 

Je me suis redressée lorsqu'il s'est r'habillé. Il m'a longuement regardé avant de m'ordonner de me r'habiller en vitesse. Ce que j'ai fais. 

Il m'a ensuite demandé que je m'installe sur la chaise pour m'attacher. J'ai regardé vers la fenêtre avant de lui obéir. 

Ce soir, pendant qu'ils dormiront, j'essayerais à nouveau de m'enfuir. Je ne peux pas rester en leur présence une seconde de plus. Ils me tue à petit feu... 

~

La pièce est plongée dans le noir. J'essaie de me détacher les mains depuis des heures, mais j'ai l'impression de ne pas avancer du tout.. Jusqu'à ce que mes mains s'écarte d'un coup. 

Je lève les sourcils surprise, avec un petit sourire aux lèvres. Je me lève sans faire de bruit et m'approche de la fenêtre pour vérifier qu'il n'y en ai pas un dehors. La voix est libre. Je m'avance doucement vers la porte et l'ouvre aussi doucement. Je grimace lorsque je l'entend grincer et me faufil dans l'espace que j'ai créée en ouvrant la porte et regarde partout, pour m'assurer qu'ils ne sont pas là. 

Je m'avance dans les couloirs sombre avec la peur au ventre et m'arrête net au moindre bruit. Je me colle au mur et vérifie qu'il n'y ait personne pour m'avancer vers la porte de sortie. Je l'ouvre lentement, en essayant de ne pas faire de bruit mais au moment où je les entend parler, je ne peux m'empêcher d'accélérer la chose et de l'ouvrir brutalement. 

« - Merde, les gars elle se barre !! _Hurle - t - il._ »

Je cours à l'aveuglette dans la forêt. L'un d'eux me suit à la trace... Et arrive à me rattraper. Il me fait chuter et s'installe à califourchon sur moi. Je gigote dans tous les sens en hurlant, ce qui le fait rire.

« - Vas - y, hurle. Tout ce que t'arriveras à ramené c'est les morts. _Fit - il en riant._ »

Je pleure, abandonnant tout espoir que je puisse retrouver le groupe un jour. L'homme se lève et s'empresse de me relever en me tirant par les cheveux. 

Je fus surprise lorsque je l'entend hurler de douleur et relâcher mes cheveux. Lorsque je relève la tête, il se tient le bras, auquel il y'a une flèche. 

Tout l'espoir que j'avais abandonné revient alors en moi. C'est une flèche de l'arbalète de Daryl. J'en suis sûre. Je regarde autour de moi, le cherchant du regard, mais je ne le trouve pas. 

« - Putain ! _Crie - t - il._  Ramène toi salope ! »

Une autre flèche vient se planter, dans sa jambe cette fois, ce qui le fait s'écrouler. Et cette fois, Daryl apparaît. Je m'empresse de me diriger vers lui pour ne pas revivre cet enfer. 

L'homme sur le sol rit doucement en me voyant faire. 

« - Vous formez un magnifique petit couple. _Fit - il en laissant tomber sa tête sur le sol._  Vas - y, tue moi, t'en meurs d'envie. »

Je pose ma main sur le bras de Daryl pour lui montrer les rôdeurs qui étaient en train d'arriver. 

« - Qu'est - ce que t'attends ? _Demande - t - il._  Tu veux peut - être que je te dise ce qu'on lui a fait ? _Fit - il avec un sourire sadique aux lèvres._  Ah elle nous a bien servit, ça c'est sûr ! »

Daryl s'avance, menaçant vers l'homme sur le sol qui rit légèrement. 

« - Fallait bien que quelqu'un s'occupe d'elle, tu n'étais pas là pour le faire. _Continue - t - il._ 

- Daryl.. _Dis - je en appuyant sur son bras._  Ils arrivent.. »

Daryl ne lâche pas l'homme du regard. L'homme tourne la tête vers les rôdeurs qui s'approchaient de nous avant de demander à Daryl : 

« - Aller, tue moi ! _Hurle - t - il._ »

Daryl attend un petit moment avant de baisser son arbalète et de récupérer ses flèches. 

« - Ils s'en chargeront. »

Je suis Daryl de très près. L'homme hurle après nous, il crache des nom d'oiseaux à Daryl, qui n'a pas voulu le tuer... Laissant les rôdeurs s'en charger. 

Il n'a que ce qu'il mérite. Ça aurait été trop beau que Daryl le tue. Il n'aurait eu aucune douleur... Et il n'aurait pas eu le temps de regretter ce qu'il a fait. 

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