Juste Un Sentiment

14 avril

Alors, le collège, que dire sur ce fameux lieu où tout adolescent passe le plus clair de son temps à rien faire ?

Bon, déjà, bonjour à vous, bel(le)inconnu(e).

Je suis en ce moment même au collège,dans la cour plus précisément. C'est la pause du midi, j'ai deux heures tranquilles aujourd'hui. Enfin, tranquille si vous aimez entendre et voir vos camarades se prendre pour les rois du monde, ou pour les reines de la mode, ou le champion de catch... Vous avez sûrement compris, mes camarades sont loin d'être mature et authentique. Pas tous ! Mais ceux qui le sont, sont victimisés par les plus fort. Comme le dit Ésope ou Jean de la Fontaine :La raison du plus fort est toujours la meilleure. Je dirais plutôt :où force règne, raison n'a pas lieu. Dit ainsi, l'expression correspond mieux à la situation.

Et les professeurs n'ont pas autant de force que des adolescents en crise qui détestent l'école. Ils se font donc dominé par leur élèves. Vient alors deux types de réaction : Dépression, ou Passivité.

Pour les dépressif, ils disparaissent sans un mot. Les autres ont cette mentalité : « Ils sont grands, ils savent se débrouiller. Tant pis s'ils échouent, ce n'est pas mon problème ».Mais il suffit de les regarder 30 secondes après la sonnerie pour prouver qu'ils ne sont pas grands. Ce ne sont des gamins pleins d'énergie, qui se bagarrent, se chamaillent pour un rien. Juste pour leur plaisir, ils pourraient aller agresser un surveillant. Vraiment,ils sont violents.

Ce sera dur pour les intellos ou les bien-élevés, comme le dit si bien l'administration, de survivre ici. Ce serait un miracle s'ils finissent leurs années de collège sans aucune blessure. Mentale ou physique ! Les deux y passent.

Vous vous demandez sûrement quel est mon cas. Eh bien, avant, j'étais la'protégée' de Jason, bien que je sache me défendre toute seule. Et lui, était le mec le plus respecté de la ville. Que ce soit les profs, les intellos, ou les mini-gangsters. Je sais pas trop comment il a fais, mais être intelligent et bien bâti fais la plus grosse part des choses. Maintenant, je ne sais pas ce qui va se passer,peut-être qu'on me laissera tranquille, peut-être que je serais une victime. Aucune idée. Mais vous pouvez être sûre que je ne me laisserais pas faire. Je peut être gentille, aimable, généreuse,mais faut pas abuser. Je sais être tout le contraire, devenir un monstre pour ma propre défense. De plus, là où je vis, on survit par la force. Rares sont les fragiles qui restent.

Et si on parlait des cours ? On vient de passer les examens trimestriels la semaine dernière. Je peut vous dire que je me suis bien raté ! En littérature, on est tombé sur le sujet que je voulais absolument pas parce que j'avais aucune notion dessus. Les autres matières où j'excelle qu'en rêvant, je n'en parle pas. Mes copies étaient catastrophiques, j'en étais sûre. J'attends juste de voir combien j'ai eu et où j'aurais eu bon. Normalement, on les aura cet après-midi, je suis impatiente de voir la tête de ma prof quand elle me les rendra. Je pense que je vais bien rigoler. Puis je vais bien pleurer quand mes parents sauront que j'ai échoué mes examens...

Ou bien, je ne pleurerais pas parce qu'on m'accuse d'avoir volé un énoncer de l'évaluation trimestriel, de l'avoir communiquer à certains élèves qui ont de meilleurs résultats que d'habitude. La rumeur part du riche petit garçon des nobles du quartier, et l'administration le croit. Comme c'est étonnant !

Non,mais ils ont raison ! Je dis pas le contraire ! Je suis exactement celle qui oserais tricher pour ce genre d'examens !

Le pire dans tout ça, c'est que je n'avais même pas répondu à toutes les questions. Si j'avais toute mes réponses juste, OK, j'aurais pu comprendre le malentendus, mais c'est pas le cas. C'est injuste ! Je ne peux même pas me défendre. Jason n'est plus là, à un jour près !Je ne peux compter sur personne pour m'aider à faire comprendre que c'est un mensonge. Ce sera sûrement pas mes parents qui vont m'aider.

Ma punition : soit l'exclusion définitif, soit l'interdiction de passer mes examens. Ils ont pas été cléments, pas vrai ? Personnellement,je préférais largement l'exclusion. Ça sert à rien d'aller encours pour le reste de l'année si c'est pour redoubler et refaire les mêmes choses l'année suivante. En plus de supporter ceux qui vous ont accusé.

Du coup, mes camarades vont devoir repasser l'examen dans les jours qui viennent. Ils sont tous contre moi maintenant. Je suis contente d'être chez moi à attendre un coup de fil du collège pour savoir ce qui m'attends... Je croise les doigts pour l'exclusion...

Appel du collège... interdiction de passer mon examen et obligation de retourner en cours...

Ils ont cru ?! Hors de questions. J'y vais pas ! Autant rester chez moi à faire ce que je veux ! Y retourner ne sert à rien !De toute façon, y aller ou pas n'allait pas changer grands choses à ma vie.

Vous savez ce qui m'enrichirais ? Voir autre chose que des imbéciles se disputer. Même chez moi, je vois la même chose. J'ai besoin d'air, de nouveauté ! Et sûrement pas de cours que je reverrai l'an prochain !

Je ne sais pas vous, mais je ne vois qu'une seule solution :

PARTIR

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Voilà une toute nouvelle version de ce chapitre.

J'espère qu'il vous plais

et merci d'avoir lu.
^^