Chapitre bonus: Un week-end chez Izaya

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Salut les gens! Comme des personnes ont réclamé ce fameux week-end à Shinjuku, je me suis fait un plaisir de l'écrire ! Au passage les personnages ne m'appartiennent pas, désolé à l'avance pour les fautes et enjoyez cette histoire!
Karma: c'est quoi ce mot bizarre.
Moi: un néologisme, et retourne dans l'histoire toi!
Karma *sors de la pièce en marmonnant *
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Son front collé contre la vitre, Karma regardait le paysage passé à une vitesse phénoménale. Ses yeux dorés s'arrêtèrent sur le panneau qui aurait dû être illisible pour les humains normaux et lut : Tokyo 50 km.
Au même moment, le train ralentît et annonça leur arrivée à Ikebukuro dans une vingtaine de minutes. Karma pouffa en silence, se demandant ce qu'il se passerait si Shizuo voyait deux Orihara dans la place. Il y aura sûrement une explosion.

Franchement, son cousin n'aurait pas pu choisir un train avec un arrêt à Shinjuku plutôt que ce quartier ? Il soupira, sachant parfaitement ce que répondrais son cousin si il lui posait la question. Il le voyait déjà en train de sourire de toutes ses dents en lui annonçant que ce ne serai pas drôle sinon.

Son arrivée fut étrangement calme. Il alla dans le hall, Izaya l'ayant certifié qu'il n'irait pas sur le quai. Karma soupçonna que c'est parce que l'informateur avait trop d'ennemis et qu'il ne voulait pas se retrouver sur les rails par l'un d'eux.  Un accident était si vite arrivé....

Remarquant le premier son cousin, c'est d'un pas sûr et déterminé qu'il marcha jusqu'à lui et s'arrêta.
Izaya n'avait pas changé en trois ans, en fait, son physique était resté le même depuis la première année de lycée de l'informateur. Il n'avait pas grandi, ou subi de vieillissement. Ses yeux sanguins cherchaient activement le rouquin. Ses cheveux corbeau détonnaient sur sa peau pâle et son manteau bougeait de façon fluide, suivant les mouvements de son corps presque frêle.

Karma sourît et lui adressa un signe de main qu'Izaya ignora. Ennuyé, il reprit son ancien caractère et décida qu'il ferait tourner son cousin en bourrique. Il réajusta ses lunettes et alla lui parler:

" Izaya Orihara? Je pourrais vous parler ? C'est TRÈS important."

Izaya l'observa quelques instants, intrigué. Finalement, il lui fit un signe de main, désignant le parc qui bordait la gare et plus particulièrement un banc à l'ombre d'un arbre et plutôt bien caché.
Karma le suivit en souriant, devinant aisément que les transactions d'informations devait se faire au même endroit. Ils s'assirent côte à côte et un silence s'installa.

Izaya commençait franchement à perdre patience mais Karma abrégea ses souffrances avant qu'il n'explose.

" Le monde ne serait rien sans nous et notre cerveau.... Commença Karma

- C'est pourquoi les humains-... Izaya s'arrêta brusquement et d'un mouvement fluide, il sortit son couteau et le pointa sur la gorge de Karma tout en prenant son visage en coupe d'une main. Qui es-tu et qu'as-tu fait de mon cousin ?"

La voix était basse, menaçante et n'acceptait aucune entourloupe. Karma sentit la pointe du couteau qui lui perçait la peau et la main lui serrant la mâchoire commençait à lui faire mal. D'une main tremblante, il désigna l'informateur du doigt et lui répondit :

" Je... Je suis... Ton père..."

Un blanc accompagné d'un ange passèrent. Suivis d'une dizaine d'autres.

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