Nouvelle vie

Interlude 1

Coucou les gens! Alors je précise tout de suite, non je ne suis pas tombée du lit et non ceci n'est pas un vrai chapitre. Explication: ceci est un interlude, facultatif à lire mais intéressant dans le sens où il permet de mieux connaître un personnage. Personnage que vous chercherez car je n'ai pas donné de nom ni de genre (enfin, essayé) pour que vous vous demandiez a qui appartient cette histoire. Précision n°2; elle appartient à un OC pas à un personnage déjà créé par les auteurs d'Assassination Classroom, de Durarara (sait-on jamais avec vous bande de dingues) et de Kuroko no Basket. Dernière précision: les interludes sont très courts! (~800 à 1000 mots). J'ai choisi de faire une interlude car maintenant que toutes les bases de l'histoire de Nouvelle Vie ont été posés, on passe à une autre partie qui comportera entre 5 à 10 chapitres. En gros, l'interlude est un prologue à une nouvelle partie! 
Bon, vous connaissez le principe avec  la musique, mettez la en route quand il y aura la phrase magique! Enjoy et désolé pour les fautes d'orthographe!

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Tout était parfait ; le temps était magnifique, l'endroit splendide, la température agréable pour l'hiver. Rien n'avait été laissé au hasard pour organiser cette fête ; le lieu avait été choisi par ses soins -la forêt bordant l'extérieur de la ville- tout les amis et la famille étaient présent. Une fête, en l'honneur de sa meilleure amie, que dire, de sa sœur de cœur, Megumi. Celle-ci devait partir en voyage dans un pays étranger -la France- pour deux années, dans une semaine à peine. Elle avait été l'heureuse élue choisie pour le programme d'inter-échange entre les collèges.

Pâle, cheveux longs ébènes et yeux noirs, fragile d'apparence, son physique s'opposait avec son prénom, Megumi. Des deux elle était celle qui possédait le plus de force mentale et physique. Elle était d'une beauté à couper le souffle et avait un charme qui la rendait indescriptible. Elle réprimandait souvent avec douceur, le complice de ses blagues sur sa naïveté que les gens utilisaient à mauvais escient.

Rencontrés à la maternelle, ils se sont vite trouvés et, le lendemain de leurs rencontre, on les avaient retrouvés, bras dessus bras dessous, sans plus jamais se quitter. Des âmes sœurs qui, malgré les crises de colère d'une rare violence, se réconciliaient dans la minute qui suivait, oubliant la raison de cette crise de nerf passagère.

En robe bleue à la jupe patineuse, Megumi s'amusait près du ruisseau, proche des vieux arbres, avec les enfants. La fête battait son plein, tout le monde riait, dansait, chantait et la reine du moment s'amusait. Tout était parfait.

Une odeur de grillade s'aventura à ses narines et, la faim emportant sur son contentement, la personne se dirigea vers les barbecue tenus par les adultes. Gardant un œil sur son amie, elle mangea allègrement tout en discutant avec tout le monde.

Après que tout le monde aient mangé, des jeux se succédèrent, souvent proche de l'eau et dans le bord de la forêt. Adapté aux petits et aux grands, tout le monde prenait cœur à l'événement. À la fin de l'après-midi s'organisait une grande chasse au trésor qui devait durée jusqu'à la tombée de la nuit.

Le début du printemps annonçait une partie longue avec le coucher de soleil de plus en plus tard et, sans attendre, l'idée était apparue claire comme le jour dans l'esprit des organisateurs.

Dès le sifflement poussé par un des parents présent, tout les enfants s'élancèrent en courant dans la forêt. Côte à côte sur la ligne de départ, Megumi se retrouva séparé de la personne avec qui elle était la plus proche mais ne s'en inquiéta pas, la journée était parfaite et l'euphorie du moment ne la mis pas en grande vigilance. Personne ne pensait que quelque chose arriverait.

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{INSERTION MUSIQUE}

L'heure du rendez-vous était dépassé depuis longtemps, pourtant, la reine de l'événement n'était pas présente. Tout le monde était inquiet, son acolyte en premier. On organisa rapidement une battue pour la retrouver. Prévoyant que la fête s'allongerait, les adultes avaient prévus des lampes torches. Ils en fournirent aux volontaires les plus âgés et commencèrent à la chercher dans la nuit.

Des cris prirent rapidement la place des bruits de la nuit. Megumi pouvait sûrement les entendre, la forêt n'était pas grande. Mais aucune réponse, rien, elle dédaignait se faire entendre. Les lumières se baladant entre les arbres créaient des ombres fantomatiques et, bien des fois, on crut la voir, avant de se rendre compte que ce n'était qu'une illusion.

Pendant les minutes affreusement longues pour tout le monde, on la chercha, encore et encore, jusqu'à ce que son acolyte voit un bout de tissu sur une branche. Un tissu bleu et soyeux, provenant du ruban se trouvant dans le dos de la robe de son amie.

Courant le plus vite possible, elle suivit les indices laissé un peu partout, elle avait couru c'était sûr, mais pourquoi ? Haletant tel un animal épuisé, elle découvrit son amie.

Plus tard, alerté par les cris de l'organisateur n°1 de la fête, on découvrit Megumi sur le sol, à moitié-dénudée, les larmes coulant encore sur ses joues légèrement rebondie et gravement blessée. Elle était morte, les paupières fermées, le visage tourné vers son alter-ego, la bouche encore entrouverte, comme si elle avait parlé à la seule personne qui était là pendant son agonie, d'ailleurs, sa main tenait fermement celle de Megumi. Le manteau fin couvrant son corps, elle semblait apaisée d'avoir eu à ses côtés, la personne qu'elle considérait comme de sa propre famille. Celle-ci hurlait son chagrin et sa peine, ne pouvant arrêter les larmes de couler malgré les derniers mots de sa sœur qui partageait toute sa vie.

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Ses yeux s'ouvrirent brusquement, et, dans un sursaut, la personne releva son buste tout en laissant un cri silencieux s'échapper de ses lèvres. Les yeux écarquillés, elle posa ses mains sur sa tête et planta sans douceur ses ongles dans son cuir chevelu. Tremblant comme une feuille, elle peinait à retrouver son souffle.

Pendant de longues minutes, elle resta dans cette position sans que rien ne vienne le sortir de son état. Finalement, elle laissa doucement ses mains se poser sur ses draps et, se laissa tomber sur le matelas confortable. Les bras en croix, haletant encore, en sueur et le regard dans le vide, elle revoyait passer tout ce que son cerveau lui avait fait souvenir. Enfin, dans un souffle elle lâcha un :

« Encore ? »

Avant de se rendormir, épuisée par son réveil, dans les tissus en coton blanc froissés et humides de sueur.

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Alors? Vous avez aimés? Contenus un peu trash sur la fin mais il fallait bien un peu de drame dans cette fiction ^^. 

Et la grande question: qui est la personne qui possède ces souvenirs? (Vous avez de chance, vous avez peu d'OC)