Chapitre 18

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Pdv Gabrielle:

Je pris possession de ses lèvres encore un instant, me remémorant leur saveur inédite, et leur douceur incroyable. Elle se cambra, dévoilant et mettant en valeur son corps parfait, athlétique, mais tout aussi féminin. Ses cheveux bruns, qui d'habitude étaient lisses se retrouvaient maintenant emmêlés, lui donnant un air de sauvage, qui la rendait encore plus exitante.
Elle se redressa, et me regarda de ses yeux noirs, dans lequels je me perdais de temps à autre. Elle se mordit la lèvre, et je lui caressai la joue.
Elle se rapprocha de moi, mais, avant de pouvoir m'embrasser, je me reculai. Elle arbora un air surpris, et frustré, ce qui me fit sourire. Je me dirigeai vers la porte, et me retournai vers elle.
"-Yolanda..."
Elle ouvrit grand les yeux, choquée par le fait de m'en aller si subitement, et tourna la tête hors de mon champ de vision.
Je ricanai, et me rapprochai d'elle, ayant comme vue son dos dénudé. Je mis mes mains sur son dos, et les fis glisser le long de sa colonne vertébrale, lui arrachant un frisson.
Elle se cambra vers l'avant, en essayant d'échapper à mon emprise.
Mais, je continuai, et dirigeai mes mains vers son cou.
Puis, je me rapprochai d'elle, jusqu'à ce que nos corps ne firent plus qu'un, et lui embrassai son cou gracieux.
Puis, lui soufflais dans l'oreille ces quelques mots.
"-Je m'en vais, je reviendrai dans quelques heures. Je t'aime."

Je marchais à travers la horde de marchands se trouvant sur le bord des rues, à cheval entre les trottoirs et la route, le tout entouré d'une mer plutôt calme et grise, qui allait de pair avec le ciel.
Je regardais de gauche à droite, à la recherche de nourriture, ainsi que quelques cadeaux pour Yolanda.
Yolanda, était ma compagne, ma confidente, la seule personne ici en qui j'avais confiance, plutôt, la seule personne en qui j'avais confiance tout simplement. Je l'avais rencontrée huit mois de ça, au bord d'une plage. Elle bronzait, sur le bord d'une plage éclairée par une haute luminosité, ainsi qu'ensoleilée.

Elle était là, lunettes de soleil, et était totalement détendue. Son corps de déese était bronzé, lui donnant un teint hâlé,à la limite du marron. Ses longs cheveux noirs descendaient le long de son dos, et elle regardait le ciel.
Je m'étais approchée d'elle, étant comme attirée par sa beauté, et c'est ainsi que nous nous étions rencontrées. Une chose est sûre, jamais je n'oublierai cette rencontre...

Je me rapprochais d'un étalage, regardant la marchandise qui m'était proposée, quand, je sentis que quelque chose clochait. Je pris un joli collier en forme de vague, en argent, et quelques fruits, et me depechai de retourner chez moi.
Les rues étaient maintenant désertes de gens, et les commerçants qui restaient semblaient tous nerveux.
Ils regardaient de gauche à droite, sans jamais s'arrêter, craignant que quelque chose ne se produise.
Je m'arretai un instant, et regardai à mon tour les alentours, à la recherche de quelconque danger.
Le vent soufflait contre ma peau, envoyant mes cheveux sur le côté. Ne voyant rien, je continuai mon chemin vers ce qui était depuis quelques temps déjà, chez moi.
Je ne pus faire que quelques pas avant que trois hommes apparaissent dans mon champs de vision. Ils portaient tout les trois un costume noir très sobre, ainsi que de petites lunettes noires.
Je plissais les yeux, cela ne m'inspirait rien qui vaille.
Je continuai de marcher, les dépassant, et continuai comme si de rien était mon chemin.
Je jetai un regard en arrière, et pus m'apercevoir qu'ils me suivaient.
Je posais mes courses par terre, en tenant fortement le collier dans ma main, et me retournai. Je devais affronter mon destin. Et je pense que celui ci m'avait rattrapé.

Peut importe combien de temps on se cache, ou combien nous fuyons,le destin nous rattrapera toujours. Car, sans destin, que sommes nous? A part des êtres sans vie et sans but ?

Un Véritable EchecOù les histoires vivent. Découvrez maintenant