Un Véritable Echec

Chapitre 17

Pdv Inconnu:

-MERDE MERDE MERDE ET MERDE.
Il tournait en cage, tel un fou furieux, prêt à bondir à tout instant.
-QUE S'EST IL PASSÉ POUR QUE ÇA FOIRE À CE POINT LÀ? MON PLAN ÉTAIT PARFAIT!
Il mit un grand coup de poing sur la table, la cassant au passage en deux morceaux de bois.
-J'AVAIS TOUT PRÉVU, TOUT!
Il marchait de plus en plus vite, et ne faisait que souffler, tel un animal prêt à attaquer.
Il était furieux, et il n'attendrait pas longtemps avant de déchaîner sa fureur.
-TOUT ÉTAIT SOUS CONTRÔLE, COMMENT A T-ELLE PU S'ÉCHAPPER?
Il se mit les mains sur la tête, et fermait un bref instant les yeux.
-ELLE ÉTAIT LA SEULE À POUVOIR TOUT CHANGER, LA SEULE QUE JE DEVAIS DÉTRUIRE MAIS ELLE S'EST ENFUIE! RAAAAAH.
Il prit toutes les affaires se trouvant sur les étagères, et les balança à travers la fenêtre, produisant un bruit étourdissant.
Puis, il sortit de sa poche une petite boîte, fit expulser le bouchon, et avala deux trois pilules. Il ferma les yeux, souffla, puis reprit son calme quelques minutes. Il sortit de son bureau à moitié détruit, et se dirigea vers la salle d'opération.

Dès qu'il entra dans la pièce, la dizaine de scientifiques se trouvant sur les lieux se retournèrent brusquement vers lui.
Il souffla, reprit son calme, puis les regarda droit dans les yeux.
-Où en est on ?
Les scientifiques, sursautèrent, du au ton sec employé par leur employeur.
Ils se retournèrent brièvement vers lui, puis reprirent leur attention sur leurs écrans de contrôle.
-Nous essayons toujours de la localiser, mais malheureusement elle est toujours introuvable.
Il serra fortement la paume de sa main, jusqu'à la faire saigner. Il fit craquer son cou, puis regarda la femme qui lui avait parlé.
-Et où en sommes nous avec nos deux précieux cobayes ?
Il se mit à sourire d'un air sadique, et craqua qes doigts.
-Eh bien ils se trouvent toujours au même endroit, leur constante est stable et ils ne savent toujours pas que nous les observons.
Il entrelaça ses doigts, et hocha la tête.
-Enfin une bonne nouvelle. Préparez un assaut. Nous allons les faire se réveiller un peu. Tout ça manque un peu d'action ne trouvez vous pas ?

-Nous devons le lancer maintenant ?
Il s'appuya sur la tour de contrôle.
-Non, laissez leur un peu de temps pour profiter de la vie comme ils l'entendent.

La vie, comme nous nous la résumons, est assez complexe. Certes, les choix et les décisions font de nous ce que nous sommes, mais cela ne fait pas tout. Il y a des choix, que nous ne faisons pas. Des choix qui nous sont fait, sans notre avis. Des choix, qui, eux aussi, feront ce que nous sommes présentement. Que cela soit en bien, ou en mal...
Cela peut être n'importe qui, à n'importe quelle échelle. Que l'on décide pour vous de commander un plat, jusqu'à vous commander la vie.
Que se soit votre mère qui choisisse vos vêtements, jusqu'à votre âme soeur qui détruit votre vie.

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PDV Guillaume:

Je la regardais dans les yeux, un sourire aux lèvres. Je lui replaçai une mèche de cheveux rebelle, et m'approchai pour l'embrasser.
Elle me laissa faire, et couïna.
Elle prit ma tête contre ses mains, et l'approcha.
Qu'est ce qu'elle était belle...
Elle avait tout d'un ange, à sa manière. Ses cheveux bruns, à la limite du noir entouraient son visage, mettant en valeur ses traits gracieux et découpés. Ses yeux, étaient grands et lumineux, reflettant une jolie couleur noisette, où se trouvaient par-ci par la quelques pointes de vert. Ses lèvres, elles, étaient tentatrices. Elles étaient parfaitement dessinées, et étaient pleines. Je n'avais qu'une envie, c'était de prendre possession de ses lèvres. De les mordre, de les embrasser, de les sentir contre moi, contre ma bouche. 
Je soupirai et elle se mit sur moi, non sans rire.
Elle me surplombait de toute sa hauteur, comme une déese grecque. Inaccessible mais en même temps proche. Déroutante, mais oh combien magnifique. Tentatrice, mais étonnament compréhensive.
Je la regardai encore comme ça quelques minutes, puis, je me renversai sur elle, la rendant à ma merci.