♥ Chapitre 7 & Chapitre 8 ♥

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"Une femme, est comme une peinture sur toile,

elle a besoin d'être caressée au pinceau,

d'être regardée avec attention,

et d'être aimée pour être belle...

pour qu'à la fin, celle-ci ressemble à une œuvre d'art."

—Jennifer. L —

VII.

En une seconde, des tas de choses me sont passées par la tête.

A savoir, un mariage carrément sublime avec Austin.

Bon, il fallait vraiment que je me range dans le droit chemin. Je défaillais une fois que mon esprit était saturé par lui.

Le problème étant, qu’il était constamment dans cet état dès lors que j’avais croisé Austin.

J’étais intriquée par tout un tapon de réflexions. J’avais toujours fait en sorte que tous mecs rentrant dans mon périmètre rebroussent chemin en cinq sec. Mais Austin, je l’avais laissé entrer VIP. Et la partie qu’il occupait le plus en moi, c’était mon cœur.

Je ne savais pas ce qu’il  ressentait exactement pour moi mais je n’arrêtais pas de penser à lui. Je n’avais jamais été aussi amoureuse de toute ma vie !

J’étais à la fois certaine de le faire tomber dans mon jeu de séduction (qui n’avait pas encore commencé) mais ça me foutait une sacré trouille de savoir que ses sentiments pour moi n’étaient pas pareils, qu’ils relevaient juste de l’amitié, ou même du non-existentiel.

Et si je lui annonçais que je l’aimais ?

Mouais, non. Valait mieux pas. On venait à peine de faire connaissance. Et encore, à part son nom et quelques trucs, je ne savais pas trop de choses sur lui.

—T’es dans la lune ?

La réalité m’a frappée. J’ai sursauté convulsivement – comme de froid. J’ai eu une chair de poule quand j’ai quitté le dossier « Il faut pêcher Austin ».

Mon boss, mon ami, Liam Peets, m’a regardé avec étrange.

Super, maintenant, il me trouvait louche.

J’ai pris le petit paquet de cinq feuilles qu’il tendait vers moi.

—Je fais les photocopies ? ai-je roucoulé comme si de rien était.

Il a approuvé, le sourcil toujours levé.

Je me suis levée du bureau et je suis allée vers le photocopieur. Penchée sur la machine à encre, j’ai soupiré. Je ne m’égarais jamais au boulot.

—T’as l’air préoccupé. Je devrais m’inquiéter ?

Je me suis retournée vers lui.

—Pas le moins du monde, ai-je broyé en souriant.

Ça n’a pas empêché son inquiétude de monter à quatre-vingt-dix-huit pour cent.

—Britney, tu peux tout me dire, tu le sais.

Le téléphone a sonné et comme c’était mon boulot, de réceptionner les appels, j’ai levé le combiné téléphonique et écouté la personne à l’autre bout du fil. Après avoir opiné du chef à plusieurs reprises, j’ai raccroché et me suis tournée vers Liam pour lui communiquer :

—Madame Parker, elle voudrait te revoir. Je vais l’inscrire dans l’agenda des rendez-vous, ai-je dit en prenant le registre de ce pas. Pour cette après-midi, quinze heures.

BREF, j'ai une touche !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant