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Au moment où je prononce "frères", je le voit perdre son contrôle.

Sa respiration s'accélère tout d'abord. Le blanc de ses yeux devient ensuite rouge et ses pupilles se dilatent.

Il se lève de sa chaise en poussant la table devant lui, ce qui fait beaucoup de bruit et allerte tout le réfectoire.

Tout le monde nous regarde sans rien faire.

Il m'attrape par les cheveux et me lève de force.

Il ne parle pas mais me regarde avec de la haine dans le regard. Moi, c'est de la peur qu'il y a dans mon regard. Je ne suis pas le genre de meuf peureuse, mais la, limite je vais me faire pipi dessus.

Il prend un couteau dans sa main et le pointe vers moi.

Je tient a préciser qu'on nous fournis de vrais couverts, donc c'est un couteau tranchant qu'il a à la main.

Pourquoi ils fournissent des vrais couteaux à des fous? Ils n'ont pas pu se dire qu'un schizophrène allait tenter de poignarder une pauvre fille interné contre ici contre son gré?

Mais il lui arrive quoi? J'ai seulement prononcé le mot frère et maintenant un couteau est pointé sur moi.

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Il est positionné debout, face à moi, et j'ai véritablement peur. Son couteau est pointer en direction de mon ventre et moins de cinq centimètres les séparent.

Je le regarde effrayé et tremblante.

Il est vraiment fou ce mec, c'est grave!

D'une voix tremblante, je lui dit :

Moi : Cha...fik, pause le... le... couteau, tu va te blesser.

Il me regarde avec un regard sadique, avant de rigoler.

Chafik : C'est plutôt toi que je vais blesser avec!

Moi : Arrête ton délire et pause le s'il te plait.

Mes larmes se mettent à couler, je m'imagine déjà morte.

Jamais une telle situation m'ai arrivé.

Certes, je me suis déjà fait du mal avec un couteau, mais c'était moi même qui l'ai fait. Là, ce n'est pas pareil du tout car c'est lui qui s'apprête à le faire.

Je tente de le regarder dans les yeux, malgré le fait que ma vue soit brouillé par mes larmes, pour essayer de le calmer. Au bout de trois secondes interminables, je le vois verser une larme, puis deux.

Euh... il est bisard. C'est compréhensible que moi je pleure, mais lui non.

C'est pas lui qui a une couteau pointer en sa direction?

Je commence à reculer lentement pour m'éloigner de Chafik, tout en sanglotant, quand je le vois s'écrouler par terre.

Je m'éloigne alors un maximum de lui et tente de me calmer

Sarah, ayant une seringue à la main, ainsi que de autres infirmier se trouvent à côté de lui.

Elle m'a sauvé! Il aurait pu me tuer.

C'est dans ce genre de moment que je me rend compte que la sécurité de cet hôpital est minable! Les hommes sécurité servent à quoi sérieusement ? Ils auront du intervenir et me protéger. Mais au lieu de cela, j'en vois deux d'entre eux parler à la directrice, à quelques pas de la.

《 Amina - La Folle & Son Schizo 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant