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Passons maintenant trois jours. Je les ai passé, dans cet sorte d'isolement oú on m'a enfermé après ma dispute avec le fameux Chafik.

Les seules fois où j'ai eu le droit de sortir de ma chambre, c'était pour prendre ma douche chaque matin. Je n'avais pas de droit d'accéder au réfectoire donc on m'apporter mes repas dans ma chambre.

Ce bâtiment, l'aile I, dans lequel on m'avait transféré durant ces trop jours est comme le trou dans le prisons. On y emmène les patients les plus "dangereux" et c'est censé être un punition pour eux car on leur prive de tout les pseudos privilèges qu'ils avaient dans le bâtiment principal.

Certains patients sont la pour deux ou trois jours comme moi, et d'autres passent tout leur séjour là-bas. Les pauvres...

Les trois jours que j'ai passé là-bas étaient censé être dur, mais ils se sont déroulé assez rapidement pour moi grâce à l'infirmier, celui qui m'a apportait a manger.

Il passait me voir deux à trois fois par jour et me ramener souvant de quoi grignoter. Il m'a aussi laisser utiliser son téléphone et j'ai tenté de joindre Myriam, mais malheuresemnt il n'y avait pas de réseau dans le bâtiment. Je me suis donc contenté de jouer à des jeux et comment ça m'avait manqué.

Je n'avais jamais passé autant de temps sans toucher à un appareils électroniques.

J'ai passais beaucoup de temps avec cet infirmier, mais je connais même pas son prenom...

Bref, il est 9h et je vient de retrouver le bâtiment principale.

Un homme de sécurité me conduit jusque ma chambre puis s'en vas s'en m'adresser la parole.

Je me jette sur mon lit et ferme les yeux afin de savourer la sensation d'être allongée sur un vrai lit. J'ai du dormir sur un minuscule matelas pendant trois jours, et c'était vraiment désagréable.

Au bout de je ne sais combien de temps, ma montre se met à bipper.

Il y quelques jours, la directrice m'a expliqué que ma montre se mettait à sonné si je n'étais pas présente au réfectoire lorsqu'on faisait le compte des patients.

Sachant qu'elle ne va pas s'éteindre, je me lève à contre coeur de mon lit et me dirige jusque le réfectoire.

Dans les couloirs, je croise la directrice qui ne m'adresse pas la parole mais qui tappe quelques chose sur son téléphone, faisant arrêter de sonner ma montre.

Je me demande combien l'hôpital psychiatrique à dépenser pour ses montres. Je trouve que c'est inutile, mais bon, visiblement il veut contrôler nos moindres faits et gestes.

Plateau à la main, je cherche une place vide dans le refectiure où je pourrai m'installer.

Au fond de la pièce, je vois Alice assise seule. Je part donc m'installer à ses côtés.

Moi : Hey!

Elle lève la tête et me souris.

Alice : Oh une revenante. Comment ça ce fait que je t'es pas vu pendant trois jours?

Moi : La directrice m'avait transféré dans l'aile I.

Alice : L'isolement? Sérieux?

Moi : Bah ouais, pourquoi?

Alice : On dit que c'est lenfert là-bas.

Moi : Lol! C'est pas un truc de ouf hein. C'est dur mais c'est supportable.

《 Amina - La Folle & Son Schizo 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant