~ Chapitre 21

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Hello tout le monde j'espère que vous allez bien ! :)

J'ai failli oublier de vous publier un chapitre OMG je sais pas où est ma tête, quand on a plus cours on a plus la notion des jours ...

Pour une fois je ne suis pas d'humeur bavarde alors je vous laisse avec ce chapitre sans plus attendre et comme d'habitude on se retrouve à la fin !!

Enjoy !

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Victoria : 

C'est la vibration de mon téléphone portable qui me réveille. Avec un grognement incompréhensible, je le prends sur ma table de nuit. La luminosité m'aveugle pendant quelques secondes, et je grogne encore plus. J'y trouve un sms de Nate.

Je peux venir chez toi ?

Je soupire. Je savais qu'il reviendrait à la charge, pourtant.

Oui, si tu veux.

Je fusille mon téléphone du regard comme si il était responsable de tous mes maux.

Maintenant ?

Laisse-moi le temps d'émerger, quand même. Nate semble vraiment pressé. Je n'arrive pas à deviner si c'est bon ou mauvais signe.

Donne-moi 30 mn.

Nate ne répond pas à mon dernier message mais je ne m'attends pas à ce qu'il le fasse. Je m'extirpe de mes draps tièdes et file dans la salle de bain. J'ai vraiment mauvaise mine, mais je me sens bien mieux que ce que je mérite. Pas de gueule de bois en vue. Sous la douche, je tâche de me détendre en évitant de penser à la visite de Nate. Cela a le mérite de me détendre. L'espace de quelques minutes. 

Une fois propre et revigorée par la douche, je brosse soigneusement mes cheveux jusqu'à aplatir les ondulations récalcitrantes de ma nuque. Vaincue, j'opte finalement pour un chignon sur le sommet de mon crâne. J'enfile une tenue confortable –jogging gris souris et haut en coton blanc- et me glisse pieds nus dans la cuisine. Je lance automatiquement un café et l'odeur du breuvage envahit la pièce. Je me sens immédiatement relaxée.

J'allume la télévision et baisse le volume de façon à obtenir un rythme sonore apaisant. Au moins, s'il y a des blancs, la télé les comblera. Pendant que la cafetière se remplit, je jette un coup d'œil à l'horloge murale -10 mn avant l'arrivée de Nate- et me sers un petit déjeuner digne d'un champion –fruits rouges, omelette aux champignons et toasts au blé complet-. Je dévore le tout, affamée, et me sers une grande tasse de café brûlant. Le goût est fort, comme je l'aime.

Lorsque j'entends qu'on frappe à la porte, je garde ma gorgée de café brulante dans la bouche, figée, avant de la recracher peu élégamment dans ma tasse. Je m'essuie distraitement le menton.

Lorsque j'ouvre la porte, Nate semble immédiatement sur ses gardes, même si il essaye de se la jouer « ça m'est égal » ; ses narines sont dilatées, tout comme ses yeux et sa bouche forme une ligne mince que j'interprète comme étant de l'appréhension. Heureusement pour moi –ou lui-, les règles de la bonne conduite et de l'hospitalité me reviennent et je lui propose un café qu'il accepte en hochant la tête silencieusement. Je me remercie intérieurement d'avoir allumé la télé. De toute évidence, la discussion s'annonce difficile.

Malheureusement pour lui, je n'ai pas l'intention d'être la première à parler ; je lui laisse cet honneur. Nate prend une profonde inspiration, bois une longue gorgée de café, grimace, se pince le nez, passe une main dans ses cheveux, regarde autour de lui nerveusement avant de finalement poser son regard sur le mien.

Manibus RetortaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant