~ Chapitre 27

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Hello tout le monde j'espère que vous allez bien !

Moi c'est avec un temps qui laisse plus qu'à désirer que je vous retrouve pour ce chapitre.

Merci encore mille fois d'être toujours au rendez-vous le vendredi, ça me touche beaucoup. 

Je vous laisse donc avec un chapitre made-in Victoria.

Bonne lecture !!

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Victoria : 

Le lundi matin, je me lève plus tôt que d'habitude afin de créer mon masque de sérénité. Je prends une longue douche et m'observe dans le miroir pendant que je me brosse les dents. Mes yeux sont enflés d'avoir tant pleuré et mon visage bouffi. Je n'ai même pas l'air humain. Je boucle mes cheveux et les laisse dévaler artistiquement dans mon dos en douces vagues. J'enfile un slim noir et un large pull blanc avec des Converses assorties. Je ne prends pas de café afin de garder tout mon calme et ma sérénité en stock. Je me fais du porridge et mange lentement. Chaque bouchée est difficile mais je suis plus sereine que je ne le pensais.

Après ma crise, June et moi avons longuement discuté. Elle m'a avoué savoir ce qui avait rendu Nate aussi « craintif » en amour, mais a refusé de me raconter. Elle m'a aussi conseillé de faire ce que je pensais être le mieux pour moi. Par pour lui. Ou pour nous. Juste pour moi. J'ai donc décidé d'être une fervente adepte de l'adage Carpe Diem.

Maintenant que je sais que mon amour pour ce garçon est bien réel, je compte l'aimer de tout mon saoul. Et Carpe Diem. Et je vais tout faire pour savoir ce qu'il me cache, même si cela doit me pomper mes dernières ressources. Je suis trop engagée là-dedans.

Je préfère souffrir que me passer de lui et je suis tout à fait consciente de l'idiotie dont je fais preuve.

Le trajet pour me rendre sur le campus est devenu routinier, familier, réconfortant. Je résiste à la tentation et ne m'arrête ni au Starbucks, ni au Café Nerro ni à Kilau ou n'importe quelle enseigne vendant une boisson à base de caféine.

Ce lundi est banal, presque morne, et je suis soulagée de constater que je suis toujours autant perdue dans la foule, quasiment inexistante.

En poussant la porte de l'amphithéâtre, je me dirige vers le premier rang, ma place attitrée ainsi qu'à Darwyn. Il est déjà là, et malheureusement pour moi, m'attend avec un café. Je lui adresse un petit sourire et le remercie. La première gorgée apaise mon souffle heurté.

- Comment tu vas ? demande-il gentiment.

Darwyn est vraiment un chic type. Il est originaire de Chicago dans l'Illinois et a quatre petites sœurs dont il s'occupe comme la prunelle de ses yeux. Il a l'intention de devenir professeur des écoles. Je le vois bien là-dedans.

- Je vais bien, merci.

- Ah ouais, vraiment ?

Ce n'est pas son genre d'insister et je le regarde à travers mes cils.

- Oui, Darwyn, je vais bien, je t'assure.

Je reporte mon attention sur le cours qui est en train de débuter et je prends mes notes avec application. Le nez rivé sur mon carnet de notes, je sens mon téléphone vibrer dans ma poche mais l'ignore. Au bout d'une deuxième vibration, je grogne et me tortille sur ma chaise afin de l'extirper de ma poche. J'ai deux sms, qui viennent de Nate. Je sens mon cœur battre plus fort et mon sang accélérer sa course.

Manibus RetortaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant