~ Chapitre 9

264 35 12
                                    


Re-bonsoir tout le monde ! Alors comme promis voici dans la foulée le neuvième chapitre ! Je tenais à vous le publier car il est différent des autres mais aussi parce que je tenais à vous remercier des 500 lectures que cette histoire a atteint en 20 jours seulement. Vous vous rendez compte ? J'ai l'impression que le chiffre augmente à vue d'œil.

Je vous suis extrêmement reconnaissante de faire vivre mes personnages ... J'espère de tout cœur que la communauté va s'agrandir alors surtout n'hésitez pas à en parler autour de vous et à en parler sur les réseaux sociaux. C'est vous qui avez tout ça entre vos mains.

Je vous aime, Blandine.

//

Nate :

Sous la douche, je songe à comment va se passer la soirée. Je lui ai demandé si je pouvais passer boire un verre, mais il est évident qu'elle comme moi ne pensons pas vraiment à ça. Enfin moi, en tout cas. Putain, cette fille me rend dingue.

J'étais tellement content quand June m'a annoncé qu'elle quittait l'appartement. Je me suis dis que j'allais enfin pouvoir baiser qui je voulais en faisant le maximum de bruit sans me dire qu'elle pouvait tout entendre à travers la fine cloison. Comme exemple fraternel on peut quand même faire mieux. Quand je lui ai demandé avec qui elle allait vivre, elle s'est contentée de me dire "une frenchie ultra conventionnelle et riche" et elle a rigolé. Dans ma tête je me suis imaginé une coincée du cul avec un col Claudine d'un ennui mortel. Pas cette délicieuse créature sur qui j'ai renversé ma vodka amoretto. Je me suis excusé en marmonnant et j'ai croisé ses stupéfiants yeux couleurs automne. Je me suis plongé dans ces derniers comme un poète à deux balles, ouais, j'assume. Tout comme moi elle semblait porter la vie comme un fardeau, une tâche dont elle se serait bien acquittée, tout comme moi encore une fois. C'est en tout cas la première impression que j'ai eu.

Je l'ai observé du coin de l'œil toute la soirée en la détaillant du regard. Elle ne portait pas du tout un col Claudine, mais une tenue féminine un brin provocante. Ce qui était encore plus provocant c'était ses petites dents blanches qui mordillaient sa bouche pulpeuse. Immédiatement, comme un mec en chien, je me suis autorisé à imaginer sa bouche autour de la partie favorite de mon anatomie. Je ne pouvais pas arrêter de penser à son corps sans vraiment le voir. Pulpeuse, un ventre plat, de large hanches et des fesses ... des fesses rebondies, magnifiques.

En revanche, je ne m'étais pas tellement trompé sur la partie coincée du cul quand elle a annoncé pendant ce jeu débile qu'elle n'avait jamais embrassé un inconnu en soirée. J'ai rigolé dans ma barbe pendant cinq bonnes minutes. Les femmes me donnent rarement envie de rire, mais ça me faisait vraiment marrer de la voir aussi gênée. J'ai moins rigolé quand ce connard de Jace lui a fait du rentre dedans. Bas les pattes. Ce n'était qu'une petite question de temps avant que je la possède et je ne suis pas du genre partageur. Quand elle s'est éclipsée, ça m'a un peu saoulé parce que je voulais continuer à l'observer alors j'ai fait le parfait petit gentleman en lui demandant si ça allait. Ouais, je l'ai suivi dehors comme un toutou, mais ça valait la peine. Même ivre elle avait toujours cette classe qui n'appartient qu'aux françaises et cette pointe de méfiance propre aussi à la gente féminine tricolore. Enfin, pour ce que j'en sais ... J'ai parlé avec elle, un petit moment, et j'ai été étonné de trouver ça agréable. Mais quand je me suis souvenu de ce que je voulais vraiment, je me suis fermé et je l'ai laissé en plan. Ça, c'était moins gentleman mais bon, on s'en fou c'est bon.

Le soir même, enfin, quand je me suis couché, je me suis touché en pensant à toutes les sensations que ce délicieux corps pourrait me faire endurer. Bien entendu, j'aurai pu l'aborder dans un coin sombre et l'affaire aurait été conclue, mais j'avais le sentiment qu'avec elle ce n'était pas la stratégie à adopter. Chaque fille est différente, et Victoria l'était définitivement.

Manibus RetortaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant