~ Chapitre 28

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Hello tout le monde j'espère que vous allez bien ! 

Je commence sérieusement à flipper il ne me reste plus qu'une soixantaine de pages d'écrites à l'avance pour ce tome. Heureusement il ne me reste qu'une dizaine de pages à écrire et ce tome 1 est fini aha !

Je suis ravie de vous retrouver pour le chapitre 28 du point de vue de Victoria !

Enjoy your reading ! 

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Victoria : 

J'ouvre les yeux et bats des paupières car je sens Nate se tortiller sous moi. Je suis endolorie au niveau de la nuque et relève la tête, complètement paumée. Nate a bien meilleure mine et on dirait presque qu'il ne s'est rien passé la veille au soir. Je rougis en songeant à notre rapport tardif et à la sensation que cela m'a procuré.

- Désolé Victoria mais il faut vraiment que j'aille pisser.

Il m'adresse un petit sourire et embrasse le bout de mon nez. Pendant qu'il est aux toilettes, j'enfile ma chemise de nuit, avant de me rendre compte qu'elle est déchirée jusqu'au sommet de ma cuisse. Derechef, je rougis et me dirige vers la cuisine. Il me faut du café.

Lorsque je pénètre dans la pièce, June est là, prête à partir. Son visage est bouffi, ses yeux enflés et rougis, comme moi ce week-end. Cela me fait de la peine de la voir comme ça et j'ai vraiment envie de lui parler pour savoir ce qui ne va pas, mais avec Nate dans les parages cela risque d'être compliqué. Elle boit de longues gorgées de café et lorsque j'entends des pas derrière moi, je me fige.

Je n'ai aucunement envie que Nate balance des horreurs à la figure de sa sœur, elle en a déjà assez bavé comme ça. Je me sers une tasse de café frais, ne sachant pas trop quelle attitude adopter dans cette situation qui à la base ne me regarde pas. Lorsque j'entends Nate se racler la gorge, je cesse carrément de respirer.

- Je suis désolé pour hier soir, June. Je te rachèterai de la peinture et une robe, dit-il d'un ton bourru.

Je lève discrètement les yeux vers June et la voit tout comme moi retenir sa respiration. Ses beaux yeux se remplissent de nouveau de larmes et elle inspire profondément.

- Je comprends, Nate, dit-elle doucement. C'est compliqué pour moi aussi.

Une fois encore, j'ai l'impression de débarquer dans une conversation qui ne me regarde pas, et je meurs toujours autant d'envie de savoir ce qui se passe. Sans un mot, June prend ses affaires et sors de l'appartement. En jetant un coup d'œil à l'horloge murale, je me rends compte que j'ai loupé ma première heure de cours. Mais je ne parviens même pas à réagir. Je suis comme paralysée, ma tasse de café à la main. Comment ma vie a-t-elle pu se transformer en une succession d'évènements quotidiens harassants, je l'ignore, mais je ne serai pas contre quelques jours de calme.

- Je vais prendre une douche, j'annonce d'une voix blanche.

Je me déshabille rapidement, balance ma chemise de nuit à la poubelle –de toute façon, elle est fichue-. J'entre dans la cabine de douche alors que l'eau est encore froide mais cela m'est égal. J'ai besoin de m'éloigner physiquement de tout cela. Je tente encore de comprendre sur la quoi la conversation de la veille portait, mais à croire qu'ils faisaient exprès de parler en langage codé, je n'ai rien compris.

Tout à coup, sans un bruit, je sens une présence derrière moi. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir que Nate est là –qui d'autre ?-. C'est comme si mon corps était hautement sensible à sa présence. Je prends le risque de me retourner, et lorsque je le fais, je suis subjuguée.

Manibus RetortaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant