Chapitre 4

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Salut tout le monde ! Voilà — enfin- le chapitre" 4. Dans ce chapitre, il y a une petite surprise. J'espère que ça va vous plaire. Je s'excuse aussi pour les fautes.  Donc bonne lecture à tous.

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                                                                                     Nate


Le dos toujours collé contre la porte du casier, une forte douleur se fait sentir au niveau de mes omoplates et à ma colonne vertébrale, dû à la fermeté avec laquelle il m'a cogné contre le métal froid dernier moi. Je le regarde dans les yeux, le cœur battant et le souffle saccadé. Dans ses prunelles, je perçois de la colère, du dégoût, mais surtout, je me vois moi. Je vois mon reflet. J'ai l'impression de voir un lapin piégé, telle une proie facile. En voyant ça, une envie de vomir me prend et mon ventre se tord. Je me sens mal. Comme si quelque chose me broyait l'intérieur.

- Alors la tapette, il est où mon devoir ? 

J'ai un léger sursaut quand j'entends sa voix rauque vibrée dans l'air. Ma respiration s'accentue et j'ai l'impression d'être dans une pièce où il n'y a ni porte ni fenêtre, plongée dans le noir. Je me mets transpiré. J'essaye de faire rentrer de l'air dans mes poumons, mais rien à faire, je suffoque et par réflexe, je porte ma main à mon cou, comme si ça allait m'aider à mieux respirer. Tout ça, sous le regard insistant de Jason, qui me regarde maintenant avec une curiosité non dissimulée, les sourcils froncés et une ride, à peine perceptible, barre son front. Si je ne le connaissais pas, j'aurais presque — je dis bien presque — cru qu'il s'inquiète pour moi, mais bon, on sait tous que c'est impossible. On parle de Jason là. Mon pire ennemi, mon pire cauchemar. Celui qui me pourri la vie, sous prétexte que je suis gay. Mais bon, je le comprends un peu. J'ai gâché la vie de plusieurs personnes. Même moi, je me dégoûte.

Je sens petit à petit mon esprit se soustraire de la réalité. Les voix, les bruits, qui d'habitude sont assourdissants, s'affaissent peu à peu pour devenir seulement un doux bruissement de fond. Des petites taches blanches viennent envahir ma vision. Ma tête se met à tourner et, pour ne pas choir par terre comme un vulgaire déchet, j'attrape la première chose qui me tombe dans les mains.

Juste avant de sombrer complètement, je pressens quelque chose entouré ma taille.

*

J'entends du bruit ou plus tôt des voix, mais très faiblement. J'essaie de soulever mes paupières pour voir pourquoi il y a tant d'agitation, mais elles ne veulent pas. Elles me paressent si lourde, comme si les pèsent une tonne.

Je fais des efforts pour me souvenir ce qui s'est passé, mais un mal de tête atroce me prend. Je tente de me redresser, mais mon corps ne bouge même pas d'un centimètre, restant coucher sur la surface dure, ou je suis installé.

Super. Je peux même pas remuer, j'entends des voix, mais je ne sais pas, c'est quoi le sujet de conversation et pour couronner le tout, je suis couché sur un truc aussi dur que la roche. À moi les courbatures !

Je souffle intérieurement et roule des yeux, exaspéré par la situation dans là quelle je me trouve et aussi par moi-même.

Dans quoi je me suis fourré.

Je perçois des pas se rapprocher de moi, puis je sens une main se poser sur mon front.  Je remue un peu, ensuite vois un petit filet de lumière à travers mes yeux entre-ouvert, qui comme par magie, avait décidé qu'ils étaient tant de s'ouvrir.

- Comment te sens-tu ?

Non, mais sérieux, quelle question !

Je grogne une réponse incompréhensible et bas des cils pour m'habituer à la lumière aveuglante. Je ressaie de relever le haut de mon corps, qui décide enfin de m'écouter, et prend appui avec mes mains pour me redresser.

Apparence trompeuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant