Chapitre 7

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Hello, it's me... me voilà de retour avec le chapitre 7- enfin. Désolé pour le temps, j'ai été assez occuper la semaine dernière, du coup, je n'ai pas pu publier la chapitre. Et puis sans vous mentir, j'ai eu un peu de difficulté pour ce chapitre. Je voulais que vous l'aimiez. Vraiment désolé. Ce n'est pas un très gros chapitre et il y a peu d'action, mais dans le prochain, il y en aura.

J'ai réfléchi et je me suis enfin dit qu'il serait temps que je me trouve une journée pour publier les chapitre et ça sera le lundi. Si je vois que j'arrive à tenir le rythme, je vais mètre deux chapitres.

Bref bonne lecture.

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                                                                                Nate


Le bruit trident de mon réveil me tire de ma somnolence. Par réflexe, je regarde autour de moi, les yeux à moitié ouverts, et remarque que je suis encore habillé avec les mêmes vêtements qu'hier.

- Merde. Je me suis endormi en rentrant.

Je regarde mon cadrant et vois qu'il fait sept heures du matin. Je m'étire, faisant craquer tous les os de mon corps, les uns après les autres, puis me soulève, avec le peu de force que j'ai, et me dirige vers la salle de bain. Comme d'habitude, je fais attention à ne pas croiser mon regard dans le miroir. Je me déshabille, laissant traîner mon linge par terre et me glisse sous la douche.

J'attrape mon gel douche et me met à savonner mon corps, le recouvrant de mousse. Une odeur d'agrumes vient chatouiller mes narines. Au moment où ma main passe sur les plaies de mon poignet gauche, je ressens une légère piqûre et fait une grimace.

Tout à coup, je me fige en repensant à un truc. Hier, en rentrant de l'école, je ne me suis pas mutilé, et ça pour la première fois depuis plusieurs semaines, même plusieurs mois. Je suis tellement étonné, que je reste debout sans faire le moindre geste à regarder mes poignets. Comme tétanisé. Puis une autre pensée fait son apparition dans mon cerveau. C'est le weekend. Je déteste les weekends. Ça me rappelle des mauvais souvenirs. Ma vie d'avant, surtout. Cette vie que j'ai gâchée par mon égoïsme et par ce que je suis.

Je pousse un soupir, dégoûté et découragé de moi-même. Je sors de la douche, où un nuage de buée en sort et se répand dans la pièce pour ensuite disparaître.
Je m'empare de la serviette suspendue sur le barreau en métal et m'enroule dedans. Je ramasse la pile de linges par terre et les met dans le panier à linge sale, qui traîne dans un coin de la pièce.

Une fois que j'ai fini ma toilette, je pars dans ma chambre et m'habille d'un simple jogging noir et un t-shirt à manche longue de la même couleur que mon bas.

Un bruit venant de mon ventre me fait savoir que j'ai faim. Je me dépêche de finir de me préparer et descend dans la cuisine. Je prends un bol que je remplis de lait, une boitte de biscuits aux pépites de chocolat et va m'asseoir sur une des chaises du comptoir.

Je prends un biscuit, le porte à ma bouche, mais juste avant de le mordre, je le passe sous mon nez, laissant l'odeur de chocolat envahir mes narines, provocant ainsi mon premier sourire de la journée — ou de la semaine. Une sensation de bien-être vient remplir mon ventre. Je saisis le verre de lait devant moi et avale une gorgée. Je ferme les yeux et sens le liquide couler tranquillement dans la partie intérieure de mon coup et descendre jusqu'à mon estomac.

Une fois le tout ingurgité, et dans mon ventre, je me lève de mon banc, puis débarrasse les affaires pour les ranger et dépose mon verre utilisé dans l'évier.

Je sors de la cuisine, borde le mur du couloir et, une fois à destination, m'arrête devant la porte en bois, peinte en blanc. Je frappe un petit coup et attends. Mais rien ne vient. Je ressaye une seconde fois, mais frappe un peu plus fort. Et comme la première fois, aucune réponse. Finalement, je pose ma main sur le poignet et la fait tourner. Je pousse la porte dans un léger grincement et entre dans l'habitacle.

Les rideaux, dans la pièce, sont tirés, ne laissant aucun rayons de soleil entrer et la plongeant, par ailleurs, dans un noir complet. Debout à l'entrée de la chambre, j'attends que mes yeux s'habituent à la noirceur, puis dirige mon regard vers le lit, où une forme indéfinie se voit à travers la couverture.

Sur la pointe des pieds, je m'approche doucement du meuble au milieu de la pièce, ne lâchant pas du regard la bosse difforme qui s'y trouve. Une fois au bord du lit, je m'arrête, plus vraiment sûr si je dois faire ce pourquoi je suis venu faire et la regarde de plus près.

Une tête blonde dépasse du drap, qui lui recouvre le reste corps. Les cheveux cachent le visage, ne permettant pas de distinguer les traits de la personne. Je me penche un peu au-dessus du corps, puis, prudemment et légèrement hésitant, approche ma main de la tête. Je glisse mes doigts dans les cheveux et leur finesse m'étonne, comme à chaque fois que je les touche. Ils sont aussi doux que la soie. Ce qui me rappelle les miens, dont la texture et la couleur sont pareilles. Délicatement, je les écarte, laissant place à un doux visage.

- Maman, je murmure, brisant le silence de la pièce.

Aucune réponse se fait entendre. Je pousse un soupir, découragé, puis recommence. Et encore une fois rien. Je déplace ma main, qui est sur le haut de la tête, et la dirige vers ce qui me semble être l'épaule. Je l'empoigne délicatement, puis commence à l'agiter de droit à gauche, tout en répétant le même mot que tout à l'heure. Au bout de trente secondes, un faible gémissement résonne dans la pièce, me faisant arrêter tout mouvement.

- Maman... il faut que tu te lèves. On est samedi.

Tout en disant ça, je tourne ma tête pour regarder l'heure afficher sur le cadrant à ma gauche. 11 h 45. Dans moins de 15 minutes, la sonnerie de la prote d'entrée, va sonner, comme chaque samedi.

Tranquillement, ma mère se réveille. Et, bien sûr, comme il fallait si attendre, elle ne m'adressa pas un mot. S'étirant et bâillant. Je la regarde, et malgré les cernes sous ses yeux, elle reste toujours aussi belle. Ses grands yeux bleus fixés sur moi me regardent sans aucune émotion. Vitreux. Puis, elle se détourne, fixant quelque chose droit devant elle, le dos courbé. La voir comme ça me fait de la peine, car tout est ma faute. La femme devant moi ne ressemble en rien à la femme d'avant. Avant que mon égoïsme et moi viennent tout gâcher. Si je n'étais pas celui que je suis, mon père n'aurait pas quitté la maison, et encore moins, ma mère. Mais, bien sûr, j'ai tout raté. Complètement. J'ai gâché des vies. Je donnerais tout pour revenir en arrière et tout recommencer. Mais c'est impossible. Il ne passe pas une journée sans que je regrette la stupidité que j'ai commise. Par ma faute, j'ai répandu le malheur autour de moi. Pas étonnant que le monde ne m'aime pas.

Un son me sort de mes pensées. Je pousse un soupir, me lève et sort de la chambre à ma mère, après avoir vérifié une dernière fois que tout est correct du côté de ma mère. Je traverse le couloir jusqu'à la porte de la maison et l'ouvrir.

- Bonjour, mon poussin !

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Qui est-ce d'après vous ?

Vous en pensez quoi ?

Apparence trompeuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant