Chapitre 12

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Bonjour à tous ! me voilà avec le chapitre — enfin. J'espère que ça va vous plaire ! Désolé pour l'attente, j'en suis vraiment désolé, mais disons que je voulais qu'il soit parfait et j'ai aussi eu quelques difficultés pour l'écrire et me décider sur certaines choses.

Je voulais aussi vous remercier, pour vos votes et vos commentaires, qui d'ailleurs me font absolument plaisir à lire et me motivent dans la continuité du roman.

J'espère que l'histoire vous intéresse encore. Normalement, je devrais poster plus de chapitre en ce moment parce que je me suis rendu compte que je ne pouvais pas arrêter l'histoire comme ça sans l'avoir fini et cela vaut aussi pour mes autres livres.

N'hésitez pas me laissait des commentaires si vous avaient des questions et à me dire s'il y a des choses qui ne marchent pas dans l'histoire pour que je puisse remédier à cela.

Bonne lecture!!!

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                        Jason

Allongé sur mon lit, les yeux fixés sur le plafond de ma chambre, je repense à ce qui s'est passé un peu plus tôt dans la journée avec Nate.

Au début, je voulais juste le provoquer comme d'habitude pour le déstabiliser et voir la peur traverser ses yeux verts. Mais bien sûr, je n'avais pas pu m'empêcher de faire qu'à ma tête et une fois seul, tous les deux, je n'ai pas pu retenir la question qui me brûlait les lèvres depuis presque deux jours : pourquoi était-il seul dehors ce samedi soir. Je ne sais pas pourquoi ça me perturbe autant et pourquoi je veux absolument savoir la raison.

À l'entente de cette question, il m'avait regardé droit dans les yeux et, j'avais vu l'air de défi ci refléter. Sur le moment, j'avais été surpris, car c'était bien la première fois qu'il osait me regarder de cette manière, au lieu de se taire et de suivre mes ordres, comme à son habitude. Bizarrement, ça m'avait plu. L'audace qu'il avait eu l'a rendu moins insignifiant. Mon estomac s'était soudainement crispé et une sensation étrange m'avait envahie, quand il s'était énervé, oubliant à qui il s'adressait. C'était bien la première fois depuis que je le connaissais — enfin si on peut dire ça- que je le voyais avec une telle confiance en lui, et c'est sûrement ça qui m'a le plus étonné. Puis, sans m'en rendre compte, mon corps s'était rapproché du sien, ma tête s'était penchée vers la sienne et mon cœur avait commencé à battre la chamade. Quand je mettais rendu compte de notre proximité, la panique avait pris possession de mon corps et j'avais dit les premiers mots qui m'étaient venus à l'esprit.

Voilà pourquoi depuis plus d'une heure maintenant, je suis là à broyer du noir pour une raison inconnu, et ça m'énerve plus qu'autre chose. J'ai beau essayer de comprendre la cause, rien. Je pousse un long soupir, évacuant toute l'aire dans mes poumons et me relève paresseusement en position assise. J'étire les muscles de mes bras, un peu engourdi dû à mon inactivité, et mon dos, avant de passer une main sur mon visage. Fatigué de ne rien comprendre et découragé de toujours penser à cette même personne jour après jour, plus précisément deux jours, alors que je suis supposé le détester et surtout penser à tout sauf à lui.

Le bruit d'une porte qui claque, se fait entendre à travers les murs, suivit par des bruits de pas sur le plancher en bois, qui recouvrent toute la superficie de la maison. Quelques instants après, la voix de ma mère retentit dans l'entrée de la maison :

- Jason ? Chéri, tu es là ? Je suis rentré !

J'entends le bruit de ces talons s'approcher de ma chambre, puis s'arrêter juste devant la porte. Elle l'entrebâille, laissant seulement passer sa tête. En me voyant, elle m'adresse un sourire.

Apparence trompeuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant