D'accord, d'après Alfred Korzybski « la carte n'est pas le territoire ». Elle n'est que notre représentation d'une réalité.
Mais dès 722 et le lancement des unités régulière de la flotte aérienne, Erwan dira à ses enseignes « Dessinez-moi le monde et il sera nôtre ! ».
L'une des missions principales de ces unités, corvettes, chaloupes puis avisos flottantes, sera de cartographier le plus précisément possible l'immensité des territoires aquitains.
Des baïssa landaises de l'embouchure de la Gironde au nord, jusqu'à la faille du Drasterezh (ou du Hondamendi) au sud, derrières les Pyrénées ; ainsi que des rivages de l'océan l'Atlantique à l'ouest à ceux de la Mediterrani à l'est.
Des milliers de cahiers, de quartz seront minutieusement remplis lors des décennies suivantes pour que la volonté de leur prophète soit faite.
Ce monde est divisé en trois parties. Bien entendu, les conditions climatiques changent de nord au sud, de l'est à l'ouest, mais les terres peuvent être réparties en 3 catégories :
Les 3 différents types de terrains :
Les baïssa : Les « basses terres », les plus nombreuses, malheureusement. Parce que toutes les régions, toutes les micros-régions sont différentes de leurs voisines, il est malaisé d'instaurer une frontière fixe entre les terres habitables et les terres inondables. Néanmoins, les terres situées sous la limite de 50 ménèz d'altitude sont le plus souvent considérées comme inhabitables.
Mais on peut trouver des baïssa en altitude, entre deux vallées ou à proximité d'un torrent connu pour déborder fréquemment. Les exemples sont extrêmement nombreux.
Les Hommes étant ce qu'ils sont, il y a toujours des aventuriers, des exclus, des fugitifs qui utilisent ces vastes étendues pour tenter d'y faire fortune, d'y vivre ou de s'y cacher. De toute façon, les baïssa sont un point de passage obligé pour rejoindre une autre région. On préfèrera certes utiliser un navire qui descendra ou remontera le cours d'un fleuve, d'une rivière ou même, au printemps et en automne, des innombrables ruisseaux qui surgissent de terre et deviennent navigables pour quelque temps.
Les annezus : (parfois les bizigarria, dans l'ouest) Les terres habitables, colonisables. Rarement nommées parce que la plupart des gens y vivent. Le terme est le plus souvent employé dans des documents officiels. Certains endroits très favorables aux implantations humaines sont nommés les kevannzus, les « hospitalières » ou les « fréquentées ». Ces annezus, les terres habitables sont le plus souvent situées à plus de 90 ménèz d'altitude et peuvent selon les régions atteindre 1600 ménèz.
Les spontus : Les terres terribles, effrayantes, les cimes. Toutes les terres à plus de 1600 ménèz d'altitude sont invivables. La culture y est impossible, la chasse dangereuse. Les conditions climatiques, les vents y rendent même les passages encore plus dangereux que dans les baïssa. Les oiseaux de proies y règnent en maître.
Quelques fauconniers aventureux tentent parfois d'y trouver un oisillon avec lequel ils pourront former un lien et ainsi apporter de sang frais au cheptel.
Quel monde charmant !
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La géographie de Tranit
FantasíaLe monde dans lequel Tranit et Erwan évoluent est quelque peu différent du nôtre..... mystère des mondes parallèles. J'espère pouvoir inclure dans ce volume quelques informations qui pourront être utiles aux courageux comme aux courageuses tenta...