Les humains de ce monde n'ont pas eu besoin de l'arrivée d'Erwan pour fabriquer les instruments nécessaires à leur activité principale : l'élimination, la destruction, l'écrabouillement de leurs contemporains.
Parmi ceux-ci, se trouve la hallebarde (harpon long pour sa version simplifiée)
Longue de près d'une toise, une toise et demie avec son trait enfiché, la hallebarde est l'arme par excellence de la cavalerie lourde des unités impériales, latines ou carthaginoises ainsi que des chevaliers vassaux indépendants. (hallebarde modifiée par Erwan en 715)
Ce long tube de bois, renforcé de métal permet de violemment propulser un lourd trait de bois surmonté d'une pointe de métal. Un hallebardier peut transpercer un cavalier en armure à quarante toises ! Les hallebardiers montés sur les puissants erkis sont capables de désorganiser n'importe quelle formation militaire, cavalerie comme infanterie.
La charge des escadrons de hallebardiers est l'élément déclencheur de la défaite de l'adversaire poursuivit ensuite par les harponneurs et les unités de cavalerie légère.
Cette arme est longue, lourde et nécessite une force musculaire impressionnante pour être utilisée. Un homme bien entraîné peut tirer un coup par minute, rarement plus.
Avant de disposer de ses armes à feu, Erwan a modifié cette hallebarde et imaginé un système de réarmement bien plus facile à utiliser, améliorant la cadence de tir.
Il suffit de tourner la manivelle seulement six fois, ce qui demande tout de même un puissant effort, pour que le ressort soit remonté à bloc. La portée des hallebardes ainsi modifiées est améliorée d'une dizaine de toise, ce qui n'est pas rien et un cavalier bien entraîner peut tirer trois coups en deux minutes.
Ce modèle de hallebarde (ou de harpon) est réservé aux fédérés, les vassaux pyrénéens de son père adoptif et de son oncle, le roi Wélaxix, mais près de dix mille modèles ont été construits en un peu plus de trois ans.
La hallebarde est aussi utilisée pour propulser une flammèche à tête incendiaire ou explosive à une trentaine de toises, offrant aux troupes d'Erwan, ses dragons) ou celles de Tranit un appui d'artillerie lors de coups de main.
(HLF 60 - Harpon lance flammèche de 60 points, arme lourde d'appoint pour les dragons ou les groupes d'assauts des régiments du Barcus et de l'Etxalar. Portée de 30 toises, 3 coups toutes les deux minutes)
Erwan a aussi proposé une version réduite de sa hallebarde modifiée qui permet de propulser à trente toises un fin trait d'acier semblable à une dague de jet. Le principe d'utilisation est la même que pour la hallebarde longue et un tireur entraîner peut tirer six traits en une minute tout en s'abritant derrière son bouclier.
Long d'une coudée, le harpon de poche fonctionne exactement sur le même principe que les hallebarde. La remontée de son ressort est bien plus aisée et un soldat peut le faire à l'abris d'un bouclier, ce qui n'est pas possible pour les arbalétriers.
C'est moins rapide qu'une arbalète à répétition, qui peut lancer une bonne quinzaine de traits par minute, mais plus puissante que cette arme très répandue, mais malheureusement moins puissant qu'une arbalète de chasse qui dispose d'une meilleur portée et d'une puissance d'impact supérieure.
Néanmoins cette arme offre un bon compromis et sert d'arme d'appoint à des officiers des unités classiques du prince Awèl et permet aussi d'habituer les élèves officiers au tir au pistolet tout en faisant l'économie des munitions.
***
Merci de votre lecture.
Vos avis, vos remarques et commentaires sont toujours les bienvenus.
Vixii
VOUS LISEZ
La géographie de Tranit
FantasyLe monde dans lequel Tranit et Erwan évoluent est quelque peu différent du nôtre..... mystère des mondes parallèles. J'espère pouvoir inclure dans ce volume quelques informations qui pourront être utiles aux courageux comme aux courageuses tenta...