Bio Tranit (3)

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Depuis  le début de son apprentissage comme écuyère chez un seigneur local, peu après ses quinze ans, Tranit n'a jamais cessé de parcourir la région dans tous les sens. Elle n'est pas aussi frêle qu'elle en à l'air et si elle ne passe plus autant d'heures sur le terrain d'exercice que pendant son apprentissage, la chasse et l'entraînement au combat la conservent dans une forme excellente.

Notre jeune amie envisageait avec plaisir de déclore, devenir réellement femme, et pouvoir envisager le mariage. Un camarade d'apprentissage devenait à ses yeux un candidat sérieux à l'entrée dans le monde adulte. Même son père appréciait le jeune page à l'esprit vif, au caractère enjoué et à l'allure avenante.

C'est la terrible inondation de l'équinoxe de primeval 714, une catastrophe jamais vue auparavant, qui mit fin à ces rêves. Deux décades après les fêtes et quelques baisers échangés comme promesses d'accordailles, le jeune homme se noya dans le flot dévastateur de l'Adour qui pour des raison  mystérieuses  dévala des hauteurs  emportant tant de gens et causant tant de dégâts.

Après un bref chagrin qu'elle enfoui au plus profond d'elle-même, Tranit se lança dans son métier avec bien plus de vigueur qu'auparavant pour devenir la chevalière que nous connaissons. 

Elle ne déclot pas, les quelques signes annonciateurs disparurent ;  mais toute à sa tristesse, elle ne s'en soucia guère.

Lorsqu'elle ne chasse pas, Tranit passe cependant beaucoup de temps à l'extérieur des murailles d'Outre-berge, lors de longues patrouilles avec une section de miliciens

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Lorsqu'elle ne chasse pas, Tranit passe cependant beaucoup de temps à l'extérieur des murailles d'Outre-berge, lors de longues patrouilles avec une section de miliciens. 

Toute à sa fonction, Tranit passe de longues heures en selle sur la jeune femelle dorkis qu'elle a réussi à s'acheter en partenariat avec son camarade Alèr. En plus de s'assurer de la sécurité des environs; cela permet de rendre visite à ceux qui malgré les dangers préfèrent vivre à l'écart de la communauté. Des familles; des célibataires font ce choix de vie; préférant devenir forestiers plutôt que de supporter  la promiscuité. 

Le dorkis est vraiment l'animal idéal pour se déplacer vite et loin. Son élevage est assez aisé et il existe des montures pour tous les goûts et toutes les bourses. Les animaux de traits; plus puissants et placides, les montures de guerre : grandes et combatives. Le seul reproche que Tranit ferait à la sienne est qu'Alèr ait choisi un animal idéal pour la course, mais guère à l'aise dans un roncier; où sauter de branches en branches et grimper parfois en hauteur peut s'avérer vital pour la survie.

Mais l'animal est fiable, d'agréable compagnie et ne rechigne jamais à de longues heures de trot dans les plaines herbeuses en portant le lourd bagages qu'une patrouille de plusieurs jours nécessite.

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Vixii



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