STOP ! Avant que vous ne lisiez, si vous avez déjà lu le premier jet, je tiens à vous prévenir que certains détails majeurs ont été changé. Tels que les relations qui unissent certains personnages et ce qu'est devenu ce livre ensuite. J'ai commencé à l'écrire à 14 ans, j'en ai 18. Donc mon point de vue sur certains personnages, certaines situations et certains conflits va être drastiquement différent. L'histoire post-réécriture n'a quasiment rien à voir avec l'histoire pré-réécriture. Cependant je ne supprime pas les parties, pour que vous puissiez lire si vous voulez le premier jet. Parenthèse terminée. Je vous souhaite une bonne lecture !
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Les yeux grands ouverts, je regarde le monde qui m'entoure. Beaucoup de personnes gravitent autour de moi, touchant des boutons ou branchant des fils. Je peux en compter deux qui restent à peu près dans la même zone, échangeant des regards lourds de sens, un qui fait la navette entre ces gens, deux gardes postés à la porte, deux autres dans mon dos à bavarder et un autre qui me fixe sans relâche. Je sais que je ne le connais pas , que nous ne partageons aucun lien. Pas comme avec ces gens enfermés dans les capsules d'hibernation tout autour de moi. Je sais que je les connais, je pourrais décrire leurs visages avec une précision qui me surprend sans même savoir leurs noms. Je sais que le plus au fond a une cicatrice qui zèbre son cou que je lui ai faite en combat singulier, que celle deux capsules à sa droite a eu un nez cassé à cause d'un autre homme. Je sais que nous avons fait partie du même programme mais que je ne suis pas comme eux. Cependant, je ne sais pas pourquoi.
Un homme âgé entre et se place à côté de celui qui me fixe sans relâche, s'adonnant à la même action. Un médecin prend une chaise et s'installe devant moi tandis que les autres commencent à me brancher sur la peau des patchs reliés à des fils. Je sais que j'ai déjà fait tous ces tests fastidieux et inhumains, mais je ne sais pas quand. Le médecin me fixe quelques instants avant de noter quelque chose sur un calepin et de s'adosser à la chaise.
- En quelle année sommes-nous ? Me questionne-t-il.
- Il faudrait que vous évitiez de noter vos putains de réponses sur mon bracelet la prochaine fois. Raillé-je l'homme agressivement. Nous sommes en 2014.
Je vois l'homme noter mes grossièretés sur son calepin et il se lève pour laisser la place à un second médecin. Je me retiens de ne pas leur faire part de mon point de vue sur l'inefficacité de m'interroger à plusieurs, ni même de l'inutilité d'être cinq gardes à graviter autour de moi comme une ruche d'abeilles, parce que je ne compte pas m'en aller et qu'ils n'ont aucune chance de me retenir. À la place, je me redresse sur ma machine et croise distraitement les bras. Je sais à quoi sert cet engin de torture barabre et je sais que je devrais y passer parce que, pour avoir un monde parfait, il faut que je ne me souvienne que de ce qui importe: la Mission.
- Je m'appelle Alexandre Hemmington, et toi ?
Je jauge l'homme des pieds à la tête. Il a une vingtaine d'années et doit exercer ce travail depuis quelques mois ou peut-être moins. Ou pire, peut-être que c'est un stagiaire. Il ne sait pas comment s'adresser à l'un d'entre nous et encore moins à moi, l'anomalie.
- On ne fraternise pas avec ses patients, et encore moins avec les monstres comme nous.
Mon ton froid a dû lui faire peur parce qu'à peine quelques secondes plus tard, il sort de la pièce pour aller vomir dans le couloir. J'attrape mon verre d'eau et sans quitter la porte par laquelle il est sorti des yeux, je bois une gorgée à sa santé. De tout temps, les gens ont toujours réagi de la même manière lorsqu'ils apprenaient nos origines, nos conditions, nos anormalités. Et je devais avouer que ça nous a toujours amusé de les voir détaler en apprenant notre nature atypique. Les médecins hésitent à savoir qui sera le suivant pour reprendre l'interrogatoire soporifique et l'homme qui me fixait depuis mon réveil s'installe devant moi, faisant baisser la tête des scientifiques. Je devine qu'il exerce une profession et un pouvoir supérieur à ceux qu'ils ont parce que sinon, ils n'auraient pas réagit. Physiquement, cet homme est quelqu'un qui correspond à mes critères: un soupçon de chaos dissimulé sous la surface glacé de ses yeux bruns et inspirant le respect et la terreur chez ses contemporains. La seule chose qui semble lui manquer, et pour une raison qui m'échappe totalement, c'est un bras métallique. Je hausse les sourcils lorsqu'il pose les mains sur ses genoux et se penche en avant, comme pour me dire un secret que seule moi avait le droit d'entendre.
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Le Soldat Maudit +Réécriture Prévue+
FanfictionSujet: censuré Affiliation: niveau 10 nécessaire Nom de code: Soldat Maudit alias l'Unique Grade: niveau 8 Localisation: Base secrète d'Hydra en Russie Statut: Dormante Note: Transfert exigé de deux milliards avant la réception du colis à New-York.