Le Soldat Maudit +Réécriture Prévue+

Chapitre 9

Ils sont tous en train de vouloir faire parler mon Soldat, avec leur rapport de mission, moi je me suis échappée pour quelques heures. Je marche sans destination, à la recherche de tout ce qui se rapproche à "Bucky", je tends l'oreille et je suis attirée par une voix grave. Je marche vers cette voix et découvre un grand bâtiment, décoré aux couleurs de cet homme, le blond. Je fronce les sourcils et rentre sans payer, attirée par quelque chose, une voix, je regarde autour de moi et vois plein de diapositive traçant sans doute la vie de Captain America, d'après le nom.

Voix Robotisée: James Buchanan Barnes appelé aussi Bucky était le meilleur ami de Captain America, il est aussi le seul des Commando Hurlants à être mort au combat.

Bucky ? Je regarde la photo et vois le Soldat de l'Hiver, il est donc meilleur ami avec la cible ? Super, vraiment super. Je sors du bâtiment en précipitation ayant entendu des pas arriver dans ma direction, des pas lourds et surtout le bruit du pistolet qui frottait contre les clés. Je marche vers ma voiture et allume celle ci à toute vitesse, la seule chose que j'ai pu entendre avant de démarrer était: "J'ai repéré le Soldat, je répète j'ai repéré le Soldat". Je roule vers la base d'HYDRA et me gare dans les garages comme tout les autres membres, je cours presque jusqu'à la chambre de Bucky, je vais l'appeler comme ça comme c'est son vrai nom. Je pousse les quelques agents sur mon chemin et en arrivant à sa chambre je la découvre vide, il est trop tard.. Je m'assois sur son lit, découragée, j'aurais pu l'aider. Des bruits de pas me font lever la tête, Bucky se tient au coin de la porte, frissonnant de peur, ils ne lui ont pas effacé la mémoire ? Je me lève, le prend par les joues et cherche une blessure faites par HYDRA, aucune. Je souffle et le prends dans mes bras, il passe ses bras autour de ma taille et je sens quelque chose d'humide sur mon épaule, il pleure. Je lui soulève la tête et lui souris de toutes mes dents.

Moi: J'ai trouvé. C'est ton nom, James Buchanan Barnes alias Bucky.

Il me sourit et me reprend dans ses bras, je resserre son étreinte, il semble heureux. J'esquisse un sourire en le voyant si heureux, je crois que le remaniement du cerveau par HYDRA ne marche plus, soudain dans mon cerveau une lumière s'allume. Je desserre mes bras et plonge mes yeux dans les siens en disant le plus sincèrement possible mon idée.

Moi: On va s'enfuir, toi et moi.

Bucky: On pourra jamais, ils vont nous rattraper..

Moi: Avec qui ? Nous sommes leurs meilleures armes, jamais ils ne réussiront.

Il plonge dans ses pensées, pesant sans doute le pour et le contre, moi c'est tout fait, si je peux sauver une vie, je fonce, si je peux sauver la mienne, je fonce. Il relève la tête et me sourit, sérieux ?! On va enfin partir ?! Il hoche la tête en réponse à ma question mentale, je saute dessus et le prend encore dans mes bras, je pense qu'on s'en ira dès ce soir, quand tout le monde dormira. J'esquisse un sourire et m'installe sur son lit, puis je me pousse pour qu'il y vienne aussi.

Moi: C'est le grand soir, Bucky.

Bucky: Et comment dois je t'appeler ?

Je réfléchis en me tapotant le menton et lui répond le plus sincèrement possible:

Moi: Dieu ?

Il rigole et je m'endors au son de son rire, on va enfin s'en aller, vivre notre vie, ensemble, loin d'HYDRA.
..
Je me réveille secouée par quelqu'un, je prends cette personne par la gorge et quand je remarque que c'est Bucky je le relâche. Il me tend la main et je l'attrape pour me lever du lit, trop fatiguée pour le faire moi même. Il me tend un sac contenant des armes, les siennes et les miennes, son sac contient nos quelques habits. Je marche vers la sortie, lui tenant toujours la main, stressée, nous sommes à quelques mètres de la porte du garage, je l'ouvre grâce à un crochet et pénètre à l'intérieur, les yeux grands ouverts. Je remarque ma moto 2 places et la montre à Bucky, il acquiesce et l'enfourche je me place derrière lui, lui agrippant les hanches, puis il démarre après avoir ouvert la porte et roule comme un dingue, je m'accroche aussi fort que je peux à lui, sentant l'adrénaline couler dans mes veines. Nous sommes libres !!