Chapitre 7 : On quitte son foyer.

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NDLR : la honte m'envahit, cela fait une semaine et demie que je n'ai répondu à aucun message et aucune review, je suis en plein travail et entre deux villes donc pas évident de gérer le temps.

Il commence à y avoir quelques modifications un peu plus flagrantes pour ceux qui ont déjà lu la fic dans sa première publication, mais la trame va prendre un autre tournant surtout dans les prochains chapitres. Pour ceux qui en sont à leur première lecture, et bien j'espère qu'elle vous plaira comme ça :)

Ce chapitre n'est pas vraiment équilibré par rapport au reste au niveau longueur, mais j'avais beaucoup de choses à développer à l'intérieur sans pouvoir couper la poire en deux ^^

CHAPITRE 7 :

«Tu es complètement folle! »

Cela faisait une heure qu'ils se disputaient. Ginny voulait revenir habiter avec lui et reprendre leur vie en main. Harry essayait de lui expliquer qu'il ne voulait plus être avec elle, du moins pas pour le moment, qu'ils ne pouvaient pas cohabiter tous les deux dans ces conditions. Elle soutenait qu'il suffisait qu'ils fassent des efforts tous les deux pour bien s'entendre.

«Bien s'entendre ? C'est ça pour toi un couple ? Bien s'entendre... Si c'est à ça que tu réduis notre relation à quoi tu veux qu'on aboutisse Ginny ? demanda-t-il en passant une main sur son front crispé.

-Oh ça suffit Harry, personne n'est parfait et tous les couples ont des problèmes, tu cherches juste à fuir les tiens comme d'habitude.

-C'est toi qui fuit les problèmes en voulant faire comme s'il n'y en avait pas. Depuis le début on ne fait que ça, essayer de faire comme si de rien. J'en ai ma claque de ces arrangements, ma claque de supporter tes petites magouilles. Non mais regarde-toi, tu cherches toujours à me rabaisser. Dès que je prends une décision c'est Harry tu fuis, Harry c'est une mauvaise idée, Harry arrête de dire des bêtises, Harry tu t'es encore monté le bourrichon, la singea-t-il avec un voix aiguë.

-Oui, mais c'est la vraie vie Harry, c'est trop facile de me faire passer pour la petite bourge ennuyeuse qui se prend pour ta mère! Tu me donnes toujours le sale rôle pour en ressortir blanc comme linge et te faire passer pour le pauvre mari qui a une atroce mégère paranoïaque pour femme. Regarde les choses en face, c'est toi-même qui m'a mise dans ce rôle, tu voulais que je sois ce que je suis aujourd'hui. Et moi je l'ai fait pour toi! Parce que tu le VOULAIS! hurla Ginny au bord des larmes.

-Mais je ne t'ai jamais demandé de changer pour moi, c'est toi qui t'ai mis ça dans le crâne. Qu'est-ce que tu en sais de ce que je veux, moi-même je ne le sais pas! Je ne sais pas si je veux être un écrivain toute ma vie, je ne sais pas si je veux avoir un enfant, et je ne sais pas si je veux rester avec toi et faire l'expérience de la vraie vie comme tu dis. C'est quoi pour toi cette entité, la vraie vie, qui a l'air d'être si difficile à appréhender pour moi, pauvre rêveur insouciant que je suis ? Être une petite secrétaire entretenue par son mari écrivain, et avoir une relation digne d'un couple de 70 ans?

-Ne me parle pas comme ça! Où tu as vu que tu m'entretenais d'abord, je vis ma vie seule et comme je l'entends!

-Attends réfléchis deux secondes, avec quel argent on a payé cette maison ? Tu veux que j'ai un vrai travail puisque soit disant écrivain ne l'est pas? Et après? On déménage dans un appartement de 25 m² alors? Et puis si tu vis ta vie seule, et bien raison de plus pour qu'on stoppe tout immédiatement. Ça a assez duré.

-Je ne l'ai pas dit dans ce sens-là Harry! Ne détourne pas mes phrases pour en faire ce que tu veux me faire dire, ce n'est pas comme ça qu'on va résoudre nos problèmes!

-Je vis ma vie seule, fin de citation. Pour toi je ne suis qu'un pantin dans un coin de ton décor en carton pâte que tu agites quand bon te semble.

Les lèvres d'un garçon.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant