Chapitre 23. Freetown state forest.

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Je vois un panneau avec le nom de la forêt.

Freetown state Forest.

J'ai comme l'impression d'avoir déjà entendu ce nom...
Ça ne me revient pas. Tant pis.

Je m'enfonce dans les bois et il commence à faire de plus en plus sombre.
Des frissons parcourent tout mon corps. J'ai envie de m'enfuir mais je ne peux pas. C'est comme si je me faisais tirer de force.
Alors je continue.

Mon portable vibre pour annoncer un message.

De : Inconnu

Il est trop tard maintenant.

Heu..... De quoi il parle lui ??
J'ai la trouille je veux partir !
Tout ça à cause d'un putain de connard qui me demande de quitter la ville !
Et moi je n'ai pas de meilleure idée que de me balader dans une forêt pendant la nuit ! Et s'il y a un gros psychopathe dans les parages !?

Je me sens trop nulle...

Je prends mon téléphone et tape un message pour Josh. Je veux qu'il vienne me chercher. Mais je n'ai pas le temps de finir car mon portable s'éteint.

Il avait 86% de batterie....

Putain de merde ça fait chier !
Je me rends compte que quand la panique s'empare de moi, je suis très vulgaire... Mais bon ce n'est pas grave je vais peut-être mourir là, maintenant, tout de suite, d'une mort lente ou rapide.

Mon portable se rallume et il y a un nouveau message.

Instinctivement, je me cache les yeux avec ma main libre et jette le combiné par terre. Sauf que mon corps se retrouve propulsé au sol et mes doigts agrippent le téléphone.

Au secours !

Je ne contrôle plus rien ! Mes membres bougent tous seuls !

C'est impossible. Je dois rêver.
Pour vérifier si c'est le cas, j'enlève ma main de mes yeux et me pince.
C'est la réalité pure et dure... J'y ai été un peu trop fort mais ce n'est pas ce qui m'inquiète en ce moment.

Je regarde le portable et vois un message s'écrire en direct.

De : Inconnu

Ailly... Ta mort...ne sera...que très brève... si tu le souhaite.

Chaque mot s'est écrit lentement. Trop lentement.

Je reste figée. Je ne réalise pas ce qu'il vient de se passer.

Sans savoir pourquoi, je me mets à courir pour semer quelqu'un ou quelque chose. Je ne sais même pas s'il y a une présence avec moi.

Mes larmes dévalent mes joues mais ce n'est pas à cause de ce qui se passe.

J'ai juste l'impression d'être seule et de n'avoir personne.

Je m'arrête de courir car je suis épuisée.
Merde je n'ai plus la lampe.
Il fait très noir et seule la lumière de la lune me permet de ne pas foncer dans les arbres.
Certains sont gigantesques et majestueux mais d'autres sont effrayants.

Je continue de marcher mais j'entends des hurlements.

Je dois juste faire une crise...

-Pars Ailly ! Ne fais pas la même erreur que moi.

Je me tiens fermement la tête car elle me fait mal.
Finalement mon corps se relâche entièrement et je tombe sur les genoux avant de m'allonger. Je me mets en boule près d'un arbre et attends que tout ça se finisse.

Je lutte mais finalement, je me sens sombrer et partir, après avoir lâché un cri aigu qui voulait sortir à tout prix.

La pire nuit de ma vie [ En Réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant