Les cours étaient terminés pour tout le lycée sauf pour ma classe. Le prof parlait mais j'en avais tellement rien à faire, cette leçon je la connaissais par coeur alors j'y accordait peut d'importance et préférais regarder ce qui se passait à l'extérieur. J'étais positionnée juste à côté de la fenêtre qui donnait sur la cour arrière du Lycée et je voyais Peter se faire sauvagement frapper dessus par trois membres l'équipe de foot du lycée dont les jumeaux Cameron qui ne cessaient de le piétiner avec toute leur force possible ces enculés. Peter ne pouvait pas se défendre cette fois ci car Steve Martin le meilleur ami des jumeau Cameron le tenait fermement et comme si mes prières avaient marchés la sonnerie retenti, ils s'en allèrent en le laissant parterre. Je brandi je mon siège et sortie de la salle de classe en courant.
Une fois derrière l'école je ne le vis pas alors je commença à m'inquiéter pour ce mec à qui je n'avais adresser la parole qu'une seule fois de ma vie. Je décida de retourner là où il y avait une foule d'élève afin de me rendre chez moi et une fois de plus je le vis perché sur le mur de l'école avec une cigarette au bec. Lorsqu'il me vit il descendi aussitôt.
-Je t'attendais.
Je fus surprise par cette phrase qui me paraissait tellement déplacée, depuis quand il m'attend? Son t-shirt blanc de ce matin était devenu beige avec plusieurs tâches de sang, il avait revêtu son gilet pour masquer autre chose je suppose. Je me demande bien ce que ses parents peuvent bien penser de lui lorsqu'il rentre à la maison.
-Tu m'attendais?
-Ouais, j'ai besoin de ton aide. Declara-t-il en crachant un nuage de fumé devant moi.
Je mis aussitôt mon pull sous le nez afin de ne pas respirer cette odeur toxique qui assechait les poumons.
-Quoi?
-La cigarette, l'odeur.
-Oh tu supporte pas? Fallait me le dire plus tôt !
Il jeta sa chose à terre et l'écrasa vivement avant de me tendre sa main, je ne comprenais pas mais je la saisie. Il m'emmèna loin à l'abri des regards dans une sorte de ruelle qui ne m'avait pas l'air fréquentable. Aussitôt il retira son gilet enleva son T-shirt et s'assit dos à moi. Un énorme hématome sur son dos, ces idiots ne l'avaient pas rater! Il avait du gravier incrusté dans sa peau je ne comprenais même pas comment. Je m'approche lentement et effleure de mes doigts ses blessures qui ornait son pauvre dos. Il se crispa et je m'excusa aussitôt.
-Tu penses que tu peux faire quelques choses? Demanda-t-il inquiet.
-Je sais pas.. Je vais essayer en tout cas.
Je fouillais dans mon sac ma trousse de secours que je garde toujours, mon père dit que ça peut servir à tout moment. Avec ça je sortie du parfum et une pince à épiler puis commença à lui retirer le gravier avant d'asperger ses plaies de parfum spray parce que ça contient de l'alcool, j'avais pas trouvé mieux. Je voyais bien qu'il se retenait de hurler et ça me faisait mal pour lui. À la fin je recouvri ses plais avec du bondage et des sparadrap. Il pouvait respirer maintenant.
-Ça fait un mal de chien putain! Se plaignait-il. Un simple merci m'aurait suffit.
-Désolée.
-C'est pas grave. Merci. Dit-il en remettant son t-shirt.
Je lui arborais un sourire niait en rangeant mes affaires que j'astiquais avec des mouchoirs et de l'eau.
-Je t'aime bien Mary-Rose. Tu es différente. Admit-il.
On est tous différents, c'est la façon d'agir qui donne l'impression que nous sommes pareils. J'aurais voulu lui dire ça mais à quoi bon, il s'en fou probablement.
-T'as un truc à faire là maintenant?
Je secouai la tête en refermant la fermeture éclair de mon sac à dos. Je n'avais rien à faire et n'avais franchement pas envie de rentrer maintenant alors tout idée pour éviter ma maison était bonne.
-Viens.
Pour la deuxième fois de l'après midi il m'avait traîner dans la ville, je ne sais pas où nous étions en train d'aller mais lui avait l'air de savoir. Je tenais fermement sa main afin de ne pas me laisser porter par la foule que nous traversions de temps à autre mais surtout pour ne pas le perdre. Il marchait tellement vite et moi j'étais si fatigué mais j'essayais de suivre et après une vingtaine de minutes nous nous sommes retrouvés face à un immeuble qui m'avait lui aussi l'air pas très fréquentable. Il avait un faible pour les endroits sinistres apparemment. On entra à l'intérieur et nous montons jusqu'au dernier étage, aucun ascenseur, mes pieds ont tout subit.
On finit par entrer dans une sorte de studio complètement aménagé. Il me lâcha la main, laissa tomber son sac puis enleva son gilet avant de se placer devant un énorme piano. Il avait l'air excité à l'idée de me montrer son monde à lui. Quant à moi j'étais complètement perdu, il y avait toute une panoplie d'instruments c'était magnifique j'avais l'impression d'être dans un amphithéâtre mais je commençai à méfier, tout cela était-il vraiment à lui? Je m'avancais au milieu de la pièce toujours en regardant autour de moi, j'en avais la tête qui tournait.
-Tu sais jouer d'un instrument? Il m'interroge en souriant.
-Euh.. du violoncelle mais j'ai arrêté les cours il y a deux mois.
-C'est parfait! Il y en a un juste derrière toi, je te donne le ton et tu fais-
-Tout compte fais je préfère faire de la batterie.
-Encore mieux!
Il souriait comme un gamin de six ans, je ne comprenais pas son état d'esprit mais je souriais aussi avec lui. Je m'assois derrière la batterie et lui derrière son piano, j'ai toujours rêvé de faire partie d'un groupe de musique. Je m'étais vite aperçu que sur les baguettes était gravé son nom mais je ne me posa pas plus de questions et décidais juste de jouer autant que je ne pouvais. Au final je m'étais bien amusée, jamais je n'aurais pensé que le Peter Hernandez de l'école qui avait toujours le front fermé était en fait un gamin de six ans quand on le plaçait à côté d'un instrument de musique. D'ailleurs il jouait parfaitement bien au piano, j'aurais aimé l'entendre chanter mais il ne l'a pas fait mais une chose est sûre c'est que le moment que nous venions de partager signait définitivement mon amitié avec lui.
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Till The End [Bruno Mars]
Fiksi Penggemar"Parce que ton amitié est précieuse pour moi et que je ne veux pas tout gâcher." Before the fame, before the glory Before the applause, before the money, Before the fans, before the flashlight, Before the drugs the bitches and all them shit you wer...