GOLDEN FOXY/ELLIOT, LA VIE D'UN ANIMATRONIC

Chapitre 96 : Célébrité

Lorsque j'ai saisi le micro, j'ai tout de suite senti quelque chose monter en moi. Une vague d'énergie pure. Et là, les petits ont commencé un rythme que je connaissais bien. Le chant des Shadows, inspiré de celui des enfants. J'en connais les paroles par cœur. Enfin, c'était clairement le même rythme malgré des différences notables. J'ai commencé à chanter sans réfléchir.

Léo : c'était GÉANT !
Vyx : impressionnant en effet. Sans vouloir paraître trop confiant, c'était d'un niveau quasi-professionnel.
Ylma : monsieur Marks... Wouha. Vous aviez raison.
Ritz : je ne douterai plus jamais de toi tonton.
Moi : merci les enfants. Remercions surtout mon programme musical qui fonctionne encore après toutes ces LOOOOOOOONGUES années. Très longues.
Léo : hey, je viens d'avoir une idée pour notre concert amateur de demain à l'école !
Ylma : non.
Ritz : trop risqué.
Vyx : et bien, étonnamment... Ça pourrait marcher. Après tout, c'est un miracle que ton oncle qui est très loin d'ici ait eut accès à ce prototype de machine incroyablement révolutionnaire, reproduisant les mouvements à un degré quasi-humain.
Moi : euh... En français ?
Ylma : il veut vous faire passer pour un robot reproducteur de mouvement dernière génération.
Moi : aaaaaah. Je comprends mieux.
Léo : moi non.
Ritz : nous dire que tonton être robot controlé par tonton. Capiche ?
Léo : aaaaaaah. Là oui.
Ylma : je suis surprise d'entendre ça de toi Vyx.
Vyx : justement, si je le dis, c'est que ça a plus de 87% de chances de fonctionner.
Ritz : t'en dis quoi tonton ?
Moi : on a combien de chansons ?
Après ça, ça a été l'envol de ce petit groupe. Ils m'ont donné leurs chansons, je leur ai donné celles des animatronics. On a répété, encore et encore et encore et encore et encore et... Vous avez compris le truc.
Le jour du concert, on a joué Break my mind, une chanson des Nightmares.

Les camarades des enfants ont apprécié, ils ont tous applaudi. Même quelques professeurs semblaient avoir passé un bon moment. À partir de là, on est rentré à la maison et on a encore répété en boucle. Petit à petit, concert par concert ( gratuit ou payant, tout dépendait de l'occasion ) on a fini par atteindre un petit niveau de célébrité. Et encore, ce n'était rien face à l'immense succès qu'on a eu suite à notre participation à un festival sur le thème de l'horreur. Il me qu'on y avait joué This is the end, une autre chanson des Nightmares.

Après ça, nous sommes devenus, je cite, "des classiques dans la musique effrayante, sachant parfaitement manier les instruments, le chant et l'horreur." d'après un célèbre critique en ligne.
Petit à petit, on s'est fait un nom. "Les Mécaniques", c'est sous ce nom qu'on est devenu assez célèbre. Une bonne partie de la population connaissait au moins notre nom.
Après un certain concert, c'est la quasi totalité de la planète qui connaissait MON nom suite à mon... Arrestation.