tapis sur table

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Fatima

Je suis dans la chambre de ma cousine attendant que ces gens sonnent pour descendre. Ma mère et ma tante sont à la cuisine pour préparer du thé.
Je suis perdu dans mes pensées ,j'appréhende cette rencontre je ne pense être prête saurai- je contenir cette colère que je ressens en son encontre depuis ce fameux nuit.
Je sursaute en sentant une main me secouer. Je me tourne pour faire face à ma mère. Elle me prend dans ces bras

Ma mère : ils sont en bas ( en me caressant la joue ) je suis là

Ces mots me touchent même s'ils n'ont aucun effet sur mon état. Je prend un souffle avant de descendre la dernière marche des escaliers.
J'entre dans le salon au moment où ils lève leurs yeux sur moi.

Saïd

La voiture s'est arrêtée depuis un moment devant cette maison mais je n'ose pas sortir me voici en face de mon passé. Après quelques seconde à cogiter je descend suivie par Zain. On sonne et une dame vient nous ouvrir elle nous regarde à tour de rôle sans un mot.
Zain : bonjour nous somme bien chez docteur Fatima

Elle hoche la tête et se décale s'est sûrement sa manière de nous inviter à entrer.
On s'installe dans un salon qu'elle nous a désigné plus tôt et sort nous laissant seul dans cet ambiance austère.
Elle revient quelques minutes après et se met sur le fauteuil nous faisant face.
Personne n'ose briser ce silence.
La dame: lequel de vous deux à détruit la vie de ma nièce

Direct voilà ce qu'elle est.
J'essaie de prendre la parole mais les mots meurt au fond de ma gorge.
La dame: quels sont vont intentions à vouloir la harceler.

Je commence à essayer de bafouiller des mots mais elle m'arrête par un signe de main.

La dame : elle ne voulait pas vous voire mais avec sa mère on a jugé cette rencontre nécessaire pour qu'elle puisse  aller de l'avant et tourner la page définitivement car pour construire son futur il faut combattre son passé et non la fuir
Elle n'a pas le temps de rajouter quoique ce soit qu'une autre dame un peut plus âgé entre au salon et prend aussi place en face de nous. Elle regarde à l'encadrement du salon et on suit son regard.
Elle est là devant moi j'ai besoin d'air le regard de ses deux femmes  à mon encontre ne facilite  pas également les choses.

Elle s'assoie entre les deux dames dans toujours nous jetés aucun regard.

La dame qui est rentré en dernier : je pense que des présentations s'imposent je suis la mère de Fatima et ( en désignant la femme qui nous a accueilli) elle c'est ma soeur Ouraya c'est vous qui avait voulu parler à ma fille l'occasion se présente donc on vous écoute.

Comment se sentir misérable en quelque mot je me présente comme le violeur de votre fille.
Je prend une grande inspiration.

Moi: je m'appelle Saïd ben Karfin et lui ( en désignant Zain) c'est mon cousin Zain je...suis le responsable de ce qui est arrivé à votre fille ( c'est comme si je me poignarder en disant ces mots à cette mère j'image ce qu'aurait été mon état si les places étaient inversé si j'avais en face de moi l'homme qui aurait abusé de ma soeur ou fille)

Elles me regardent comme si elles m'incitaient à faire le récit de cette nuit.
Je jette un regard à Fatima c'est comme si seul son corps était fans la pièce son esprit ailleurs.

Moi : Je traînai avec des amis on enchaîné soirée à faire la fête et importe quoi à cet époque je ne me soucié de rien et ce soir là ça en fut un je venais de finir une dernière tournée avec mes amis ça devait être la 4 ième ou 5 ième je ne savais même plus tellement j'étais soûle
sort sans prévenir mes amis ils ne sans rendrez même pas compte ils sont pires que moi soûle. Je marche en tubitant vers ma voiture garé au parking c'était désert quand j'aperçus une silhouette un peu familier même si je trouvait qu'il y avait une différence au niveau des couleurs des yeux des forces et de cette pureté quelle dégagait ( je ne peut lever les yeux pour voire leur réaction car je n'aurai plus le courage de continuer mon récit ) je le suis demander ce que je raconter  même j'ai mis  ça sur le compte de l 'alcool et vu que je m'était un peu défoncé.
C'est ainsi que je continué mon récit la gorge nouée.

Je termine plongeant toujours la pièce dans un silence inconfortable.

Moi: demander pardon ne va pas apaiser la douleur que votre fille et votre famille peut ressentir et j'accepte toute les punitions que vous allez m'affliger si cela peut...Elle peut contacter la police....

Je suis interrompu par un vacarme comme une vase qu'on propulse.
J'ose lever la tête ce que je vois fait couler mes larmes sans que je ne puisse rien y faire. Sa mère et sa tante ont le visage embués de larmes et Fatima n'est plus là. C'est elle la cause des bruits de casse provenant d'en haut. Sa tante se lève pour aller voire alors que sa mère se redresse pour nous affronter.

Ils Nous Opposent Et Nous Unissent Où les histoires vivent. Découvrez maintenant