Mon inconnue.

Hello ?

Pdv de Jo'

-Quoi ?? Attend mais quoi ??
-C'est ma meilleure amie, et toi tu as conseillé à Julien de ne pas le dire à Charlotte ! Je peux pas être avec quelqu'un qui serais capable de faire une telle chose à la personne qu'il aime.

-Tu ne comprend rien, vraiment rien, tu sais ce que cet enfant va faire ? Il va les séparer, rien ne seras plus jamais pareil entre ces deux là. Ecoutes je n'ai jamais vu Julien aussi heureux et aussi attentif auprès d'une fille de toute ma vie, et ça fait un bout de temps que je le connais. Alors je ne peux pas lui dire de tout déballer à la femme qu'il aimes, pas aussi tôt, il faut qu'il en profite, encore un peu. Et si tu tenais vraiment à ta meilleure amie tu voudrais aussi qu'elle profite de lui.

Elle était loin de moi, les bras croisés à me fusiller du regard. Je savais que ce que j'avais fait était bien, mes conseils pour Julien sont toujours réfléchis, et celui là l'était en particulier. Elle repliqua

-C'est grave, la situation est grave, et on dirait que tu ne le vois pas.
-Mais si bien sur que si je le vois ! Contrairement aux autres j'observe, et ce que j'ai vu c'est bien que mon meilleur ami est heureux, plus que jamais et je ne veux pas qu'il souffre à cause des erreurs de ses parents
-Ils ont un demi frère Jo' ! Merde tu voudrais embrasser la personne avec qui tu as un parent commun ?? Non bordel ! Bien sur que non ça ne lui fait pas du bien de ne rien dire à Charlotte.
-Si c'est une personne à qui je tiens plus que tout non ça ne me ferais rien.
-Et si c'était moi hein ? Si on avais un frère en commun tous les deux est ce que tu m'aurais emmener ici ? Sur cette falaise ? Est-ce que tu me regarderais avec les mêmes yeux quand je parles ? Est ce que tu aurais ris de la même manière à mes blagues le premier jours où on se s'est vue ? Si tu savais que mon père et ta mère avaient un enfant ensemble ??

Je ne savais plus quoi dire. Elle avait peut être raison au fond.

Pdv de Charlotte

Ahhh j'ai tellement hâte de partir de cette ville pourrie, sérieusement il n'y a rien du tout ici bahh, enfin sauf Julien, chez qui je dors ce soir d'ailleurs, j'étais devant sa porte, je suis rentrer sans même sonner, je commence à avoir l'habitude de venir ici maintenant. Arrivée dans le salon je deposa mon sac au pied du canapé et cria son nom pour l'avertir de mon arrivée. Aussitôt une petite tête venant de la cuisine fit son apparition et je me mis à rire.

-Bonjour Mademoiselle, vous êtes magnifique, puis-je vous inviter à diner à ma table ce soir ?

Il me fit une révérence et pris ma main avant d'y déposer un baiser. Ce qui me fis encore plus rire.

-T'es con tu le sais ça ?
-Tant que je te fais rire c'est le principal.

Il m'enlaça et embrassa doucement mes lèvres.

-Plus sérieusement j'ai préparé à manger, tu as faim ?
-Tu me connais pas vraiment apparemment, j'ai toujours faim.

Il m'emmena dans la cuisine. Sur la table ce trouvait plusieurs pétales de roses, une jolie nape blanche et un service de table qui paraissais presque neuf, au milieu il y avait mis une chandelle qui illuminer la pièce

-Julien ! C'est magnifique !
-Merci ! Me dit une petite voix venant de la porte. En me retournant je vis Jenny la petite soeur de Julien qui à force de venir tous les jours ici, était devenue une très bonne amie à moi.
-Ah ah c'est toi qui as fait ça ? Merci beaucoup.

Je la pris dans mes bras et elle me serra en retour

-Bon aller je vous laisses je vais chez Antoine, vous avez la maison pour vous comme ça, bonne soirééé

Nous dit-elle avec un regard légèrement pervers. On se mis à rires. Avant de s'attabler.
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L'heure passait sur la petite horloge de la cuisine et nous avions presque finis de manger.

-Te moque pas j'ai essayé de faire un gâteau aux chocolats. Dis Julien en me posant une assiette devant moi
-Waw c'est génial, j'arrive las à croire que t'es cuisiner tous ça pour moi.
-Honnêtement j'ai du mal à le croire moi aussi !
-J'aurais jamais pu imaginer  que nous deux ça serais possible, je veux dire si quelqu'un m'avait dit que Julien Smith me ferais un gâteau au chocolat je pense que j'aurais traiter ce quelqu'un de fou !

Il me regarda de ses grands yeux charmeurs auxquels je ne pouvais pas résister et m'embrassa.
J'avais acquis au fur et à mesure une confiance aveugle en Julien, il avait su me redonner ce sourire, un vrai sourire qui m'avait quitter depuis quelques années. Il était mon prince charmant.

Nos cerveaux d'adolescents boutonneux avait apparemment décidé pour nous de ne pas manger le dessert puisque quelques minutes plus tard nous étions dans sa chambre.

PDV de Jo'

-Qu'est-ce que tu vas faire ?
-Il faut que je lui dise, je ne peux pas la laisser là sans qu'elle sache ce qu'il lui cache. Elle est trop fragile. Je vais aller chez elle et tout lui dire en face. Me répondis Marie
-Laisses moi faire ok ? Je vais m'en occuper.
-Tu ne le feras pas si je te laisses en parler à Ju', tu ne vas en faire qu'à ta tête.
-Laisses. Moi. Le. Faire.

Elle réfléchit une seconde avant de me lancer un

-Non.

Elle partit alors sur la route que nous avions emprunter pour venir, mais cette fois-ci en courant.

-MARIE NON, REVIENS BORDEL

PDV de Charlotte

-Je vais prendre ma douche, bouges pas. Me dis Julien en embrassant mon front
-Mais où veux tu que j'aille ? Dis-je en riant

Il rentra dans la salle de bain et je me laissais tomber sur le lit en regardant le plafond un sourire aux lèvres. J'étais dans mes pensées lorsqu'un téléphone sonna. C'était celui de Julien. En voyant le nom de contact je ne pu m'empêcher de répondre. J'appuyais donc sur le bouton vert de l'appareil et le déposa sur mon oreille. Mais avant même que j'eu le temps de dire "Hello ?" 

-Julien, c'est Jo', Marie à entendu notre conversation à propos du demi frère que tu partage avec Charlotte, et elle veux le dire à Charlotte justement, elle est en direction de chez elle, alors je sais que tu ne voulais pas lui dire et que je t'en ai aussi dissuader mais là mon pote il faut que tu lui dises, dis lui tous sinon tu vas la perdre. C'est ta dernière chance bro'. T'es là ? Allo ? Tu m'entends ?

Je raccrochais l'appareil avec un goût  de dégoût dans la bouche. Mon estomac été noués, ma tête avait du mal à analyser ce qu'il venait de de passer. Mais une chose était clair maintenant.

Le prince charmant est un connard.