Chapitre 38 : Scarlett

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Wwooww ! On approche de la "fin" à grand pas. Je n'en dirais pas plus mais je tiens à vous remercier pour votre GRANDE patience qui j'espère est récompensé. Je ne sais pas si la suite vous plaira mais bon, on ne peut plaire à tout le monde. Mille merci et bisous à vous tous ! Vos commentaires et messages me vont droit au cœur. Pour les derniers autres chapitres, je verrais pour les poster dans la semaine sinon ce sera le w-e prochain si j'ai le temps. Je vous laisse me dire ce que vous penser et surtout ce que vous imaginer pour la suite dans les commentaires. Je réfléchis encore à une éventuelle suite. 

Ps. On approche des 50k lectures c'est fou ! Je n'y crois pas ! <3  Une étoile = si vous aimez

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Je le vois s'éloigner de moi et perds pieds. Non ne pars pas, ne me quittes pas.. pas cette fois je t'en prie ! Papa je t'en prie !

Il ne se retourne pas et me laisse dans le noir dans cette pièce sans vie. Je me retrouve devant un miroir. Je penche la tête sur le côté et cette enfant fait de même, je sais pertinemment qui elle est. C'est moi, plus jeune, plus innocente et surtout naïve. A cette âge, je pensais que mon père allait revenir, qu'il ne m'avait pas abandonné mais qu'il était juste parti pour faire quelques courses ou alors travailler. Mais je me trompais. J'ai finis par comprendre et arrêtait de pleurer seule dans ma chambre chaque soir. Je me cachais toujours dans ma penderie car il avait l'habitude d'y venir me chercher. Personne ne venait. Personne ne viendrait me tirer de ce monde atroce, m'enlever ce poids dans le cœur. La petite fille a disparu et n'a laissé que son doudou au sol. Je vois dans le reflet qu'elle part vers une porte.. La penderie. Je lui dis de ne pas y aller mais ne m'écoute pas me faisant signe de venir. Je m'avance donc vers elle et atteint donc cette porte. Elle me prends la main et on part s'asseoir à l'intérieur de celle-ci. La porte se referme et j'entends que quelqu'un arrive vers nous. Je tiens fermement la main de l'enfant et ferme les yeux. J'entends le cliquetis de poignée, je n'ose plus bouger. Une main se pose sur mon épaule et sursautant, lâche un grand cris.

Un rêve..

Je suis à bout de souffle, en sueur et complètement perdue. Je sens des larmes sur mes joues, je porte une main sur ma poitrine qui se soulève rapidement et qui, tout doucement retrouve un rythme régulier. Pourquoi rêver de ça ? Comme si c'était le moment.. J'entends qu'on frappe à ma porte et me redresse rabattant la couette contre ma poitrine. Mon père enfin l'inconnu entre et me sourit finement. Je ne lui rends pas et regarde ailleurs.

-Est-ce que tout va bien ? Je t'ai entendu crier et ta mère m'a dit de venir te parler aujourd'hui.

Je sentais comme une pointe de stress dans sa voix, il n'est pas à l'aise mais je n'y suis pour rien. C'est lui qui m'a abandonné, qui m'a laissé moisir dans ma satanée penderie. Je sens que les larmes viennent et sers les poings discrètement. Je veux qu'il s'en aille mais aucun mots ne sort de ma bouche si bien que mon paternel en profite pour venir prendre place à côté de moi.

-Scarlett.. Parle moi. Il faut qu'on se parle, qu'on discute de tout ce qu'il s'est passé.

-Pourquoi ? Tu n'en as rien à foutre, tu vas encore te barrer. Ce n'est que temporaire, n'est-ce pas ? Ne fais pas espérer des choses à maman. Je te jure que je te tuerais si tu lui fais encore du mal. Tu ne nous mérites pas.

Je sens ma voix craquer un peu sur la fin mais me reprends. Sois forte. Ne lui montre pas que tu as besoin de lui, il ne me mérite pas. Il m'a... Je ne peux pas en supporter davantage. Mon regard se pose sur lui et je le vois regarder devant lui. Son regard est vide, je lui ai fait du mal mais il le mérite. Il mérite toute cette souffrance, ce mal, ce trou qu'il a creusé dans mon cœur. Il cligne des paupières et se tourne vers moi, je reste là à le regarder et ne peut retenir mes larmes plus longtemps. Sa main vient se poser sur une de mes joues et essuyer les larmes déferlant sur mes joues mais je le repousse.

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