20. Soirée

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16 mai 2016 — Point de vue omniscient



Maggie raccrocha. Elle venait d'appeler son grand frère : Alek. Ils étaient restés près d'un long quart d'heure à parler de ce premier jour de travail, mais aussi des préparatifs du mariage qui arrivait à grand pas. Alek avait fait part à sa sœur qu'il avait peur que tout ça soit trop précipité. Il avait vingt-trois ans et Rosy en avait presque vingt-deux. Il avait peur de faire une erreur. Pas qu'il n'aimait pas sa fiancée, au contraire, il l'aimait plus que tout. Il avait simplement peur que Rosy regrette son choix. Pour lui, c'était elle la femme de sa vie, mais il avait peur que ce ne soit pas réciproque. Maggie avait tenté de le rassurer en lui disant que Rosy l'aimait, que cela se voyait à des kilomètres qu'elle n'avait dieu que pour lui et que lors de l'essayage de la robe, elle était certaine de son choix. Alek avait remercié sa sœur pour l'avoir rassuré avant que la française avoue qu'elle ne viendrait pas seule. Elle avait expliqué qu'elle avait invité Antoine à venir au mariage et Alek avait été heureux de l'initiative de sa petite sœur. Bien qu'il connaissait Antoine le joueur de football, il ne connaissait pas le garçon en dehors du terrain et il avait hâte de rencontrer le jeune homme. Les deux frères et sœurs avaient finalement raccroché aux alentours de dix-huit heures.

Maggie avait déjà appelé son père ainsi que son plus grand frère Benjamin et Audrey. Il ne lui restait plus qu'à contacter le sportif. Elle le chercha dans ses contacts et l'appela. Les sonneries défilèrent et c'est seulement à l'une des dernières que le tatoué répondit.


— Je pensais définitivement que tu n'allais jamais me rappeler !

— J'ai dû appeler ma famille et Audrey qui m'avait tout comme toi harceler.

— Je ne t'ai pas harcelé.

— C'est vrai que cinq appels et sept messages ce n'est pas harceler, déclara-t-elle, riant légèrement.

— Je voulais juste être gentil, mais bon, si tu le prends comme ça.

— Arrête de faire genre tu es énervé, ça ne me prend pas avec moi.

— Tu commences un peu trop à me connaître, ce n'est pas bon ça.

— Au contraire, je crois que je ne te connais pas encore assez.

— On finira cette discussion ce soir.

— Ce soir ? Demanda-t-elle, surprise.

— Sois prête à vingt heures tapante. Je viendrais te chercher à ton appartement.

— Et si j'ai quelque chose de prévu ?

— Tu as quelque chose de prévu ?

— Non.

— Et bien, l'affaire est réglée. Sois prête, c'est tout.

— Mais je dois mettre quoi ? Je ne sais pas où on va !

— Fais toi belle, rien de plus.

— Parce que d'habitude, je ne le suis pas ?

— Hum, tu es aussi belle que Lisa Plenske, répondit-il d'un ton moqueur.

— Je dois le prendre comment ? Mais attends, ne me dis pas que tu regardais Le Destin De Lisa ?

— Ma mère regardait, nuance.

— Mon dieu, j'ai eu peur !

— Passons, je te veux prête à vingt heures tapante, pas une minute de plus.


REVIVAL » a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant