8. « Recoller les morceaux ? Impossible »

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lisez le mot de fin s'il vous plaît








9 mars 2016 — Point de vue de Maggie



Gants aux mains, j'attends qu'Antoine soit prêt. Monsieur a dû mal à mettre son deuxième gant. Je m'approche de lui et lui prends le gant de boxe. Je l'aide à le mettre avant de m'éloigner. Il arque un sourcil avant de laisser un sourire au coin de ses lèvres apparaître. « Je serais gentil, je te le promets. » Oh, crois-moi, c'est plutôt moi qui vais être gentille avec toi... Je me retiens de lui dire à voix haute afin qu'il soit surpris.

Notre petit combat commence et j'attends que le brun en face de moi m'attaque en premier. Jouant sur mes deux pieds, mes poings remontés devant mon menton, je stoppe Antoine qui s'apprêtait à me mettre un coup dans le ventre. Il est prêt à recommencer lorsque je bloque son bras et lui donne un coup-de-poing dans son torse. Sa réaction ne se fit pas attendre. Il se prépare à attaquer de nouveau. Anticiper les attaques de son adversaire et réfléchir à une contre-attaque. Voilà la méthode pour gagner.





*   *   *   *   *





Je suis épuisée. Je me laisse tomber sur le tapis, suivie d'Antoine. Ce dernier est plutôt doué en fin de compte. Bien qu'il ait subi de nombreux de mes coups, j'en ai aussi subi, et ce, à plusieurs reprises. Je prends mon bas de t-shirt et m'essuie le front avec. Je transpire comme si j'avais couru un marathon.


— On va manger un morceau ?

— À une condition, enfin deux.

— Je vous écoute, mademoiselle.

— On prend une douche et on mange de la malbouffe.

— Parfait. Devant la salle dans quinze minutes et pas une seconde de plus.


Antoine se lève, tapant sur le tapis. Je fais de même et nous partons tous les deux vers les douches. J'entre dans celles réservées aux femmes et me douche. Ça fait un bien fou ! Après de longues minutes sous l'eau, j'enroule la serviette que j'ai prise en venant et me sèche. J'enfile les vêtements que j'ai pris avec moi se trouvant dans mon sac. Jean noir troué aux genoux, tee-shirt blanc à rayures noires sur les manches, veste en cuir et Stan Smith à mes pieds, je suis prête. Je quitte les vestiaires et salue Marc avant de quitter la salle de sport. Antoine n'est pas sorti. Je l'attends contre le même mur que tout à l'heure.


— Je suis là !

— Pire qu'une fille.

— Eh, je ne te permets pas !

— Je me le permets toute seule. Sinon, on va où ?

— Burger King ?

— Va pour ça !


Nous prenons chacun nos voitures et nous nous dirigeons vers l'un des Burger King de la capitale française. Une fois arrivés, nous descendons de nos véhicules respectifs et entrons dans le restaurant de restauration rapide. Nous faisons la queue, attendant de commander nos repas.


— Si tu m'avais dit que tu faisais de la boxe, je me serais méfié.

— Pourquoi ça ? Tu dis ça parce que je suis une fille ?

— Non, du tout ! C'est juste que je suis surpris. Je pensais que tu préférais tous ces trucs de fille.

— Je vais à la salle lorsque j'ai besoin de me défouler. Ça m'aide.

REVIVAL » a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant