J'étais au dessus de la cuvette des toilettes en train de vomir mes tripes. Une fois que j'eus finis, je tirai la chasse. Mon visage était embué de larmes. Jamais je n'aurais pensé que cette « rupture » allait me faire autant de mal. Mon corps tremblait et j'avais des violents mots de tête. Je venais de le perdre. Ça faisait trois jours que j'étais dans cet état. Trois jours que je n'avais plus mis les pieds au château. Nikolas m'avait accordé quelques jours de congé. Sûrement parce qu'il ne voulait pas me voir pour l'instant et je le comprenais parfaitement.
J'étais retourné dans l'appartement que la CIA avait à la base loué pour moi. Alors que j'étais dans la cuisine en train de faire mon café, j'entendis une voix.
-Je trouve que tu dramatise un peu, me dit-il. Tu ne portes même pas de gilet pare-balle. Et si quelqu'un venait te tuer? Tu n'es pas en sécurité comme au palais. Prends exemple sur moi et porte toujours un gilet.
En ce moment j'avais envie de lui jeter mon café chaud au visage. Daniel était la dernière personne que je voulais voir. En plus il se permettait de rentrer chez moi sans même frapper. Il avait dût crocheter la serrure ou voler les clés du concierge. Il savait que je n'allais sûrement pas lui ouvrir.
-Daniel ferme ta grande gueule, lui ordonnai-je.
Je le vis puis l'ignorai en partant m'assoir sur un des canapés de mon salon. Je vis que cet imbécile avait laissé la porte d'entrée ouverte. Il vint à son tour dans le salon.
-Tu n'es pas faite pour lui. On est des tueurs, continua-t-il.
-Je t'ai dit de la fermer. Tu n'es pas Dieu ni mon père, tu n'es personne, lui répondis-je en me levant. Je suis prête à changer pour lui.
-Tu quitterais la CIA pour lui? Tu serais bannis des États-Unis pour lui? Tu t'enfouirais avec lui et tu deviendrais une criminelle traquée pour lui?
La CIA avait tuée mon père et m'avait séparée de ma mère. Je n'en connaissais pas encore très bien la raison mais à cause d'eux j'avais grandis en pensant être orpheline.
-Tu veux je te dise le fin fond de ma pensé? J'emmerde les États-Unis, j'emmerde la CIA et surtout je t'emmerde toi! Lui répondis-je.
Ses poings se serrèrent.
-Vivement que cet enfoiré qui a fait de toi sa pute soit six pieds sous terre.
Cette fois j'en eu assez. J'attrapais l'arme qui était en dessous de mon canapé. Heureusement toute mes armes était en monde silencieux. Je lui tirai trois fois sur le torse ce qui le fit basculé en arrière. Je savais qu'il portait un gilet pare-balle et que je lui avais juste fait extrêmement mal en lui tirant dessus.
Je me mis à sa hauteur et me mit à lui donner des coups de pieds dans le ventre.
-Écoute... moi bien... connard, lui dis-je entre chaque coup de pied. Je préfère être sa pute toute ma vie que de retravailler avec toi. C'est mon corps... Et si j'ai décidé de le donner à Nikolas c'est mon choix.
Ensuite Diane entra à l'improviste et écarquilla les yeux lorsqu'elle me vit frapper Daniel. Elle vint et me poussa contre le mur pour que j'arrête. Elle s'accroupit pour voir Daniel qui était à terre. Il grimaçait de douleur. Elle l'aida à se lever.
-Meredith ça ne va pas non? Me demanda-t-elle.
Daniel me lança un regard noir mais le mien devait être plus que glacial.
-Fais gaffe parce que la prochaine fois que tu t'approches à moins d'un mètre de moi, je te promets que ce sera encore pire. Dégages de chez moi, criai-je.
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Dear Mr Prince
General FictionOrpheline depuis l'enfance, Meredith avait appris à n'aimer personne d'autre qu'elle-même. Seule au monde, elle avait été recueillie par la CIA. Ils avaient fait d'elle une tueuse travaillant pour le gouvernement. Jamais elle n'avait raté une seule...