Mon vampire de majordome (VKOOK/TAEKOOK) Fanfic Abandonnée

Chapitre 3

Du sang, sur lui, son corps était allongé sur le sol que je venais soigneusement de nettoyer.

J'essayais de le regarder, mon majordome qui était allongé au sol les yeux ouverts, un visage déformé par la douleur, un filet de sang traversant le long de son visage, venant d'une balle en pleine tête.

Il l'a tué ?!

*Treize heures avant*

Je me redresse en sursaut, réveillé par mon propre cri, seul le bruit de ma respiration haletante résonne dans la pièce. D'une main tremblante je viens la déposer sur mon visage parsemé d'un fin film de sueur. Les draps semblent étrangement lourds sur mon corps moite. Pourquoi ce genre de cauchemar doit revenir maintenant ? J'avais enfin réussi à tourner la page, à ne plus penser à ces horribles souvenirs.

Je suis réveillé, mais mon corps reste immobile et nerveux face à ces pensées, ce cauchemar, je n'arrive pas à savoir s'il s'agissait de mon imagination, ou s'il s'agissait de bribes de souvenirs.

D'un long soupir, je replie mes jambes en tailleur sur le lit, les mains recouvrant mon visage tel un masque. Je ne m'étais jamais vraiment posé la question, mais ce soir-là, il y a cinq ans, lorsque je me suis réveillé, j'avais été emmené à l'hôpital, mais par qui ?

Je me lève soudainement pour finalement traîner les pieds jusqu'à la fenêtre et ouvrir les volets. La légère lumière m'éblouit un instant avant d'entendre quelqu'un toquer à la porte. Je sursaute en reconnaissant le majordome entrer.

Étant torse nu, la gêne me frappa de plein fouet. Il ne pourrait pas attendre que je réponde avant d'entrer ?

- Bonjour, je viens vous prévenir qu'une voiture viendra vous chercher pour vous emmener à vos cours d'étude.

Je me retourne dos à lui, attendant qu'il sorte, mais ses pas se font entendre de plus en plus distinctement, s'approchant curieusement. Mon corps se crispe instantanément en sentant étrangement un souffle contre ma nuque, une respiration régulière qui me chatouille légèrement. Puis un tissu vient se poser sur mes épaules.

- Le jeune maître ne devrait pas rester comme ça, il risquerait d'attraper froid.

- M-Merci.

Dans le bute de le faire tenir sur mes épaules, j'attrape le bout de tissu du bout des doigts, ce qui semblait être une couverture en laine.

- Le déjeuner est prêt dans la cuisine. Fit-il d'un chuchotement proche de mon oreille.

Je me retourne face à lui sous la surprise, mais face au peu de distance qui nous séparait je perdis l'équilibre. D'une main assurée et ferme il m'agrippa par la taille m'évitant ainsi de rencontrer le sol.

Je n'avais pas encore vu son visage de si près, sa peau est d'une telle perfection... Et ses yeux, cette teinte dorée leur donnent une brillance énigmatique. Pourtant hier soir, j'aurais juré qu'ils avaient une couleur beaucoup plus banale.

Je le repousse d'un geste vif, pour me redresser correctement.

Je n'avais pas encore remarqué, mais sur son autre bras était étendu mon uniforme scolaire, repassé. Il le déposa sur le meuble d'à côté.

- Avez-vous besoin d'aide pour vous changer ?

Je le dévisage étonné, tandis que lui me regarde amusé.

- Euh.. non, merci.

Me changer et puis quoi encore ? Aux dernières nouvelles je n'ai pas cinq ans.