Mon vampire de majordome (VKOOK/TAEKOOK) Fanfic Abandonnée

Chapitre 6

Toutes les images d'hier me reviennent en tête, et s'il savait ? Pense-t-il que j'ai tué cet homme, ce voleur ? Hoseok ne s'était-il pas débarrassé du corps ?

Il me tend une photo d'un air sérieux, mais suspect.

- Connaissez-vous cet homme ?

Je le reconnais il s'agit bien de l'agresseur d'hier soir. Un léger soupir de soulagement s'échappe de mes lèvres. Ils ne sont donc pas au courant. Mais mes légers tremblements et mon mal-être sont toujours là et se font sentir.

- Non... Pourquoi ?

Je savais que c'était mal de mentir, et ma voix tremblotante le faisait bien remarquer, mais vu la situation, dire la vérité aurait été encore pire. Je ne veux pas de problème.

- C'est un criminel en cavale, nous le recherchons, et celons un témoin il aurait été vu rentrer dans la superette où vous travaillez. Nous interrogeons tous les employés et potentiel témoins.

D'un geste insistant il replace la photo en face de mon visage. Je me retiens de parler et il semble perplexe.

- Veuillez m'excuser, mais le jeune maître a un emploi du temps assez chargé, si quelque chose lui revient, nous vous appellerons, merci de votre compréhension.

Taehyung venait de me sortir de cette situation, cette conversation gênante. D'un geste amical il raccompagne l'officier de police jusqu'à la sortie, car oui il s'était en quelque sorte imposé chez nous.

Je me retourne soulagé vers lui. J'allais le remercier, mais...

Je me souviens.

Je revois les images. Son visage sans expressions et sans remords, puis la tête roulant jusqu'à mes pieds.

Des frissons me traversent le corps.

C'est pourtant lui l'assassin, pourquoi devrais-je le remercier ?

Mon esprit par loin, me posant de millier de question. Pourquoi je réagis comme ça ? Pourquoi je ne panique pas en sachant ce qu'il est, ce qu'il a fait. Je devrai avoir peur, pourquoi cela ne me choque pas alors qu'il n'y a rien de normal, ce n'est pas censé exister. Ce genre de personne n'est pas censé exister.

Il a beau avoir l'air d'un adolescent, il n'a en réalité rien d'humain. C'est une créature à laquelle j'ignorai l'existence il y encore quelques jours et on dirait que je viens seulement de m'en rendre compte.

La peur de cette découverte qui c'était dissimulé en moi fait enfin surface.

- Jeune maître ?

Submergé par mes émotions, confus, j'écarquille les yeux en reculant d'un pas.

Il ravance d'un pas. Nos regards se croisent, je l'examine attentivement, prêt à réagir au moindre faux mouvement.

De ses yeux autoritaires, un sentiment d'oppression vint jusqu'à moi.

Je cligne des yeux. Je me sans heurter le mur. J'ai juste cligné des yeux. En les rouvrant, il était là en face de moi, emprisonnant d'une seule main mes deux poignets au-dessus de ma tête. Comment a-t-il pu s'avancer aussi rapidement ?

Il n'était pas brutal, pourtant sa poigne sur mes avant-bras me faisait ressentir comme si je ne pourrais jamais lui échapper.

Son visage est tout proche du mien et son regard me transperce au point de ne pas pouvoir détourner les yeux. Il dégage quelques choses de tellement puissant que j'ose à peine respirer.

C'était donc ça. Sa façon de me regarder. J'ai l'impression d'être envoûté et c'est pour ça que je n'avais pas peur, car je ne pouvais penser à rien d'autre qu'à lui.