chapitre 15

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John prit tous les chemins qui passaient à notre portée. Il tourna à droite, à gauche, encore  à droite ! Mais leur véhicule, bien mieux adapté que le nôtre,gagnait du terrain.

On finit pas rejoindre la ville. Nous étions dans un quartier malfamé. Les rues étaient sales et sentaient mauvais. Il y avaient des tagues sur tout les murs des maisons. Et avec le soir qui tombait, il n'y avait personnes à flâner.

- Regardez ! S'écria Nina.

Elle désigna une ligne de chemin de fer du bout du doigt. Le feu rouge indiquait qu'un train allait bientôt passer. Je me tournais brusquement vers John :

- Ni penses même pas...

- Je contrôle la situation, ne cessait-il de répéter.

Et avant que j'eus le temps de l'en empêcher, il franchit les rails sous les barrières qui se refermaient et le bruit du train qui retentissait !

La dernière chose que je vis fus le feu tricolore derrière nous et arbre devant le part brise...

  ...

Je ne réussi pas tout de suite à ouvrir les yeux. Ma tête tournait et j'avais l'impression d'avoir le crâne enfoncé dans un ballon.

- Les airbags... pensais-je.

Normal que j'ai cette impression, ma tête était vraiment enfoncée dans un ballon. Ou c'était tout comme.

- Elizabeth ?

Qui est-ce qui m'appelait ? Je me relevais difficilement.

- Qu'est-ce qui c'est encore passé ... ?

J'entendais le train qui passait derrière nous. Ah oui le pick-up... bah, de toute évidence il n'étais plus là !
Je repris mes esprits doucement.

- Sort de la voiture vite !
- Quoi ? Non je n'ai as envie... j'ai trop mal à la tête je ne peux pas me lever !
- Attrape le collier. Sert le dans ta main !
- Pourquoi faire ?
- Fais ce que je te dis !
- Ok, ok, ça va.

J'avais mal partout et je dû faire un effort phénoménale pour attrapais la pierre. Je l'a serrée dans mon poing. Je sentis soudain des picotements remonter dans mes paumes, mes bras et se répandre dans ton mon corps. Je lâchai aussitôt le bijoux !

- Qu'est-ce qui c'est passé ?? John ! Nina !

Je me retournais dans tous les sens pour les trouver. John avait la tête dans un airbags tout comme moi il y a quelques minutes. Il devait sûrement être un peu sonné ! Et Nina !?? Je ne l'a voyais pas. Elle n'était pas sur son siège!

Je me précipitais à l'arrière ! Elle était couchée sur le sol. Je ne voyais pas de sang mais j'avais peur qu'elle se soit pris un grand coup sur la tête !

- Tu m'entends ?? Tu m'entends Nina ??!!

Je m'agitais dans tout les sens ! Mon souffle se faisait court, je paniquais ne sachant que faire !

- Elizabeth , tu n'as pas le temps pour ça. Tu dois te cacher avant qu'ils arrivent ! Le train est bientôt partit.

Je me retournais et captée un reflet dans le rétroviseur. Je pris alors conscience de la personne qui me parlait depuis le début :

- C'est encore vous ! Arrêtez de me dire ce que je dois faire c'est compris !

Je n'avais pas le temps de flipper à cause de cette nouvelle apparition. J'avais d'autres chats à fouetter !

- Je fais ça pour te protéger ! Puisque que tu es incapable de le faire toi même !
- Ce n'est pas m'enfuir qu'il me protégera, il me trouveront comme même ! Ces mec sont armés ! Et je ne laisserai pas Nina crever !

J'essayai de retrouver mon portable pour appeler de l'aide tandis que je parlais.

- Nina va s'en sortir. Elle est juste assommée. Mais si tu restes là... tu les condamnes tout les deux. Ce qu'ils veulent c'est toi. S'il ne te trouvent pas, ils ne s'en prendront pas à tes amis.
- Ah oui, qu'est-ce que vous en savez ? Vous les connaissez ? Si c'est le cas je ne penses devoir vous écouter.
- Écoute moi s'il te plaît.
- Pourquoi je le ferrais !
- Parce que je suis comme toi ! Hurla l'homme.

Je m'arrêtai net dans mes recherches.
-Quoi ....
- Je t'expliquerais ça en temps voulu mais pour l'instant part.

Il prit une voix rassurante et me dit :

- Tu sais que tu peux me faire confiance... au fond de toi tu le sais.

Sur ces mot c'est comme si un dès-cliques s'opérait en moi.

- D'accord... ok...

Aussitôt je sortis de la voiture. Refermais la portière derrière moi et couru aussi vite que je pu. J'aperçus la ligne de chemin de fer derrière moi et vis le pick-up noir avançait.
J'empruntais une petite rue piétonne ou ils ne pourraient pas me suivre avec leur énorme engin.

La pluie commença à tomber. J'avais les cheveux trempés et ne voyais plus où j'allais. J'entendis soudain un bruit derrière moi. Je me retournais, c'était eux !

Mon cœur battait la chamade ! Je repensais à tout ce que j'avais vécu et à tout ce qu'il me restais à vivre. J'aurais voulu voyager, avoir une famille, une maison en bord de mer...

Je mis le pied dans une flaque d'eau et m'éclaboussais complètement. J'étais déjà mouillée de toute façon !

J'avais froid, à cause de la pluie.J'avais chaud, à cause de l'adrénaline. Et j'étais essoufflée. Les rues défilaient devant moi. Vide, sans une cachette ! Et les hommes derrière, les hommes étaient toujours là. Je courais à en perdre haleine. Mes bras se balançant au rythme de mon corps.

Soudain je fis volte face. Je savais qu'il ne servait à rien de courir. Ils me rattraperaient de toute façon ! Alors je me retrouvais face à eux.

Ils étaient à quelques mètres devant moi. Deux mecs énormes, les bras tatoués. De vrai géants ! Je distinguais des armes dans leur ceinture en plus des fusils dans leurs mains.

- Vous voulais me tuer c'est ça ! Alors qu'est-ce que vous attendez ! Faite le ! Hurlai-je.

Un des deux hommes braqua son fusil vers moi.

Je fermais les yeux, priant pour ne pas sentir le douleur lorsque la balle atteindrai ma chair.

Puis je me souviens, je me souviens d'une phrase « crois en tes pouvoirs »... alors de toute mes force je me mis à y croire.

Mon sang bouillonnait. Je sentais mes cheveux s'envolaient malgré la pluie qui les alourdissaient. Je sentis des fourmis dans tout mon corps et mes oreilles bourdonnaient comme un essaim d'abeille. Je serrai les poings tellement fort que je sentis mes ongles pénétraient ma chair.

Et je visualisais les deux hommes mourir devant moi.

Un coup de feu.

Toute la pression retomba. Je me laissais glisser sur le sol épuisée. Je regardai ma poitrine pour voir où la balle m'avait touchée. Mais il n'y avait pas de balle ... Je relevais subitement la tête. Et je vis les deux hommes couchés sur le sol, fusil en main, qui se tenaient face à face.

Un coup de feu. Mais beaucoup plus fort qu'un coup de feu ordinaire. Je me relevais sans une égratignure.Ils c'étaient tirés dessus. Je ne sais pas comment c'était arrivé mais ça c'était passé. J'avançais alors jusqu'à eux, vérifiant qu'ils soit bien morts et quand j'en fus persuadée je me relevais !

C'est là que j'entendis :

- Mais qu'est-ce que tu as fais ...

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