chapitre 16

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Nina me regardait les yeux exorbités ! 

Elle répétait en boucle :

- Mais qu'es-ce que tu as fais ...? Mais qu'es-ce que tu as fais ...?

Moi, j'étais paralysée. Mes membres refusant de faire le moindre mouvement. Comme si j'étais collée sur une toile invisible. Je m'étais retournée à la seconde ou je l'avais entendue. Et maintenant que je voyais la peur dans ses yeux, je ne savais plus comment réagir.

- C'est pas ce que tu crois. Je ne savais pas ce qui allait se passer... bégayais-je.

Nina arriva enfin à détourner ses yeux des cadavres et les planta dans les miens. Je la vis secouai la tête et s'avançait précipitamment vers moi :

- Non, c'est pas ce que je voulais dire. Je sais très bien que tu ne voulais pas ce qu'est arrivé !

Elle me serra dans ses bras et je fondis en sanglots.

- Es-ce que tu as au moins une idée de ce qui vient d'arrivé ?!

Je secouai la tête.

- Je m'en doutais !

Je la vis hésiter puis elle commença à parler  :

- Je venais de me relever quand je t'ai vu quitter la voiture. Et puis j'ai vu ces deux types sortir à leur tour pour te suivre. Alors je suis descendue.

Elle marqua une pause.

- Je les ai vus braquer leurs flingues sur toi et j'étais persuadée qu'ils allaient tirer, je ne savais pas quoi faire !! Mais là... leurs fusils ont commencés à trembler. Je les voyais qui essayaient de les réorienter sur toi mais sans y parvenir. Je pouvais voir l'horreur dans leurs yeux ! Mais je crois qu'ils comprenaient ce qui se passait... Ils n'avaient pas peur des fusils... Ils avaient peur de mourir.

Elle me regarda :

- Et là le coup est parti. Ils ont tirés exactement en même temps, et se sont écroulés exactement au même moment. La balle à heurtée leurs fronts exactement au même endroit... c'est toi qui a fais ça... !

Je m'éloignais d'elle doucement.

- T'as pas peur de moi ?

Elle ouvrit de grands yeux :

- Non ! Bien sûr que non ! J'aurais jamais cru dire ça un jour mais, tu as fais ce qu'il fallait ! Seulement je ne sait absolument pas comment tu as réussie ... Il y a eu cette lumière qui semblait irradier autour de toi !                                                              

- Ouais... lui répondis-je à moitié rassurée.

- Viens, faut qu'on retourne chercher John.

- Oh... ça m'étais complètement sortis de la tête !

Elle ria :

- Je te pardonnes !

- Qu'est-ce qu'on va faire après ? On a même pas de voiture pour rentrer et il commence à faire nuit.

Un sourire se dessina sur mes lèvres.

- Et bah.. je crois qu'on va devoir appeler t'a mère...

Je me tournais vers elle brusquement :

- Tu sais bien qu'on peut pas faire ça ! Qu'est-ce qu'on va lui dire !!

- On va lui dire la vérité. En omettant seulement quelques détails...

Elle me lança un coup d'œil :

- On c'est très bien toutes les deux pourquoi ces hommes étaient là. Alors on va seulement éviter de parler de cette partie.

- Ok ...

Après avoir pris le chemin inverse,nous arrivâmes bientôt à la voiture.

- J'ai perdu mon portable, lançai-je en me tournant vers Nina.

- Et bien tu vas devoir le retrouver parce que le mien est à plat !

J'ouvris la portière du véhicule. J'entendis Nina vers de même à côté de moi.

Soudain je me figeais :

- Nina ... ?    

-Quoi ?

- Regarde...

Je montrais du doigt le siège conducteur. Le siège ou quelques temps avant, John était encore là!

...

Les deux policiers étaient postés à l'avant et à l'arrière de la maison. Ça faisait maintenant deux jours qu'ils étaient là. Les visiteurs étaient tous contrôlés et les coups de fils tous décrochés par maman. Depuis la course poursuite, j'étais confinée à la maison jusqu'à nouvel ordre !

Après avoir constatées que John n'était plus là, nous avions cherchées plusieurs heures jusqu'à ce qu'il fasse nuit. J'avais alors appelée maman qui était venu nous chercher . Avec Nina, ont lui avaient alors racontées ce arrivé et elle avait tout de suite appelée la police !                                         Ils nous avait emmenées au poste pour nous interroger. 

Je leurs avais racontée que nous nous étions fait poursuivre par deux hommes armés en voiture et qu'on avait eu un accident. J'étais alors sortis du véhicule dans l'espoir qu'ils m'aperçoivent et qu'il laisse Nina et John en paix. Ils m'avaient suivi jusqu'à une ruelle ou ils avaient alors braqués leurs fusils vers moi. Puis j'avais entendue des coups de feu avant de les voir à terre et de m'enfuir.   

Apparemment je les avaient convaincu. De toute façon qu'est-ce que ça aurait pu être d'autre... ? Ils en avaient déduits que ces hommes étaient après moi et que prit de remords, il avaient préférés se suicider plutôt que de faire face à leurs actes. La police avait donc décidé de faire de moi une prisonnière, jusqu'à ce qu'ils soient sûr que le danger était passé.

Mais je savais au fond de moi, que dorénavant, le danger serait toujours présent ! Quand à John les policier l'avaient retrouvé chez lui. Apparemment il avait essayé de nous retrouver et c'est pour ça qu'il était sortit de la voiture. Je n'avais pas plus d'informations.

J'étais assise dans le canapé,entrain de lire un bouquin quand la porte sonna.                        Étonnée je me retournais vers la porte. Voilà deux jours que personne ne c'était présenté à la maison. Ils se faisaient tous rejeter ! Même Nina n'avait pas pu entrer. Je me demandais qui ça pouvait être... Je restais assise dans le fauteuil en attendant que maman aille ouvrir la porte. Elle refusait de me laisser le faire moi même. Ouvrir la porte, c'était m'exposait au danger disait-elle ! Bien sûr c'était ridicule ! Personne ne pourrait me tirer dessus si j'ouvrais la porte. Et si c'était le cas, il fallait aussi mieux m'éloigner des fenêtres !

Je tournais un autre page de mon livre, quand j'entendis quelqu'un frappait. Je fronçais les sourcils. Ou était maman ? Tant pis, je n'allait pas laisser filer le seul visiteur que j'avais ! Je me dirigeait vers l'entrée et ouvris la porte.

Mon visage se décomposa ! Sur le seuil se tenait un jeune homme. Il avait des yeux bleu pâle, très clairs et des cheveux de jais qui contrastait parfaitement avec son teint.                                           Je le regardais fixement quand il me dit :

- Bonjour Elizabeth.

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